Pascal et moi nous sommes offerts une deuxième nuit à la belle étoile. J’adore. J’ai pourtant eu beaucoup de mal à m’endormir. Sans doute l’adrénaline de la fin de voyage, un peu aussi le magnifique plafond à contempler, et puis s’endormir c’est mettre fin au voyage. Pas forcément envie.

Je m’endors finalement en pensant à tous ces paysages, en admirant les pins parasols, avec des odeurs de pins et de soleil et le bruit des hérissons qui se promènent dans le camping.

À 8h, le réveil est super dur. Pour la première fois j’ai mal aux jambes. La journée d’hier a été dure.

Nous installons les vélos et le matériel dans la remorque que Jérémie tracte depuis Marseille.

Dernière baignade sur cette île de Pula. Nous étions là.

q

Le camping occupe toute l’île. Nous nous offrons un bon bain dans l’Adriatique.

Tout le monde dans la voiture. Et c’est parti.

Pierre-Louis nous attend dehors. J’avoue on a pas enregistrer tout le monde. Le camping en Croatie est très cher et les enfants compte comme des adultes des 10 ans.

On roule tranquillement. Sauf qu’en moins de temps qu’il ne le faut nous voyons passer nos jours de vélos. Et c’est des « On est passé la il y a 2 jours, 3 jours, 4 jours. » En voiture cela va quand même beaucoup mais beaucoup plus vite. On identifie très bien la route que nous avions emprunté dans la mer il y a 4 jours. Dingue non ?

Pause déjeuner à Isole avec petite baignade pour Pierre-Louis, Paola, Solène et Pascal. Il est 17h30. Il faut repartir.

Direction Venise. Nous allons au camping pour notre dernière nuit sous la tente.

C’est sûr qu’en voiture je peux faire moins de photos. Mais ce que je peux vous dire c’est que décidément en vélo on voit mieux les paysages. On sent la terre, on perçoit le travail des hommes, les dégâts qu’ils font parfois mais aussi les merveilles, on s’ébahit de la beauté de ce qui nous entoure.

Dans la voiture j’aime voir le miel des moments de complicités de enfants.

Nous arrivons à 19h30 à notre camping juste après Venise.

Repas tous ensemble, j’ai oublié d’en faire une photo.

Au moment d’aller me doucher j’apprends que mon amie Annick a perdu une de ses amies. Patricia aimait la vie, ses filles Nadine et Catherine, son mari, son boulot et construire des maisons. Elle nous rappelle avec son départ brusque et accidentel que la vie est précieuse. Si précieuse.Il faut profiter de chaque instant, de chaque douceur, de chaque pleurs aussi car ils ont tous la beauté d’exister, l’extraordinaire incroyable unicité d’être. Notre vie est belle et unique. Ne l’oublions jamais. Sachons toujours nous extasier de notre chance, préserver les vies qui nous entourent, humaines, animales ou végétales, voir même minérales. Chaque vie est unique et donc précieuse.

Je dédie cet article à Patricia Baucher-Deschamps et à mon amie Annick.

Amitiés à tous

Anne-Laure