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sixavelo

La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

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sixavelo

Une famille de six qui passent leur temps à vélo et voyage à travers l'Europe avec nos chères bicyclettes. Suivez nous aventures ....

Première sortie de l’année. Grimaud-Fréjus-Grimaud. 75 km

En ce long week-end de printemps nous avions besoin de soleil et de chaleur.

Pascal nous a trouvé une folie maison de village à Grimaud.

2 jours de farniente mais quand même une petite sortie vélo pour ne pas les avoir amener pour rien.

Plage de l’Escalet
Sortie en kayak de mer pour les garçons

Nous décollons à 11h. Raphaël a récupéré TRÈS en avance son cadeau d’anniversaire. Il faut l’essayer.

Nous commençons par Port Grimaud. Comme dit Pascal . « Avec les quelques années ça a perdu son effet tout neuf et c’est tant mieux  »

On pédale bien, avec malheureusement beaucoup trop de voitures à côté.

On se fait une petite pause baignade.
Les étangs de Villepey

À 15h30, nous sommes à Fréjus. Petite glace, coca bien frais et on fait demi tour.

La cathédrale de Fréjus

Le retour se fait à vive allure. Il nous faudra 2h40 pour être revenus à Grimaud.

Raphaël est conquis par son vélo.

Les 3 garçons ont passé la journée à m’attendre. C’est définitif, avec Raphaël qui approche le 1m80, je suis larguée.

Ils ont beaucoup plus de forces, de puissance et d’énergie que moi.

Inquiétant.

C’était une belle sortie.

Merci de m’avoir lu.

Anne-Laure

Jour 19 et 20. Revenir n’est pas facile. 630 km 🚗

Arrivée jeudi après-midi, nous n’avions pas pas envie de faire autre chose que nous détendre.

Or nous avons un souci majeur, trouver une solution pour revenir. C’est la mission que nous avons des notre réveil vendredi matin.

Pascal s’y colle à pied, Pierre-Louis sur ordinateur, moi je prend mon vélo.

Aucune voiture pour mettre nos 4 vélos. Ça commence à stresser dur. Notre logeuse nous trouve un transfert à 750€ 😱. Pas possible.

N’ayant pas aucune perspective et Pascal ayant la contrainte de la reprise, on lui prend un billet d’avion. Au moins, lui c’est gérer et me voilà tranquille. C’est pas bien mais on a vraiment essayé et cette solution n’est prise qu’à 16h !

Alors que je patiente devant un loueur, un autre loueur me propose un transfert à 550€. Je prend ! Pour que finalement cela ne marche pas. mais il m’a trouvé une solution. Un 5008 dans lequel j’espère mettre 4 vélos, 1 cariole, 16 sacoches vélos, 8 sacs, 2 enfants et un chien 🫣🤪😩😳

Allez, on y croit. Direction la plage

La lange belle vue. Prisée des habitants.

Après cela Pascal e moi nous offrons un dernier cocktail. Moments de vacances en amoureux.

Mina pour moi
Arthur pour lui.

Réveil pour être à 8h00 chez le loueur. Et c’est là que ça devient drôle.

Le coffre vide ! 🤞🤞
Ils démontent
Le coffre plein 😳
Depuis la portière passager

Mais plus de place pour personne derrière. Du coup je pars seule avec Raphaël et Pierre-Louis prend le bus. J’irai le chercher à 4 heures am à Rijeka.

La route nous éblouit avec Raphaël et nous fait bien rire.

Regardes on était là ! Ah mais on est déjà là alors qu’il nous a fallu 1 jour et demi ? Eh, mais en fait c’est impressionnant ce qu’on a fait ! Et pourquoi on a pas vu ça ? Parce qu’on était dans la montagne chéri.

Ah ben je comprends pourquoi on a pris le bateau !
Il est long, haut et interdit aux vélos
Ah mais là on a pas été !
C’est beau là aussi !

Après 9 heures de voiture, plein de blind test et de supers discussions, Raphaël et moi sommes de retour à notre point de départ.

Dernier montage de tente. On vide la voiture à rendre. Manger !

Demain plage pour se reposer avant de rentrer à Lyon. Drôle de traverser la Croatie dans un sens avec lenteur, chaleur et les détails de l’instant contre un retour véhiculé qui va vite, dans la Clim et la circulation. Décidément je préfère le vélo 😜

Belle nuit à vous et merci de votre lecture.

Anne-Laure

Jour 18. Dubrovnik. Finir en beauté ! 31 km et 644 de dénivelé.

Et voilà. C’est notre dernier jour de vélo. Enfin normalement. Car nous devrons peut-être remonter sur nos machines mais cela dépend de comment on récupère la voiture. Pour le moment, il faut rejoindre notre destination finale… Dubrovnik.

En kilomètres, cela ne s’annonce pas énorme. C’est en dénivelé que cela se joue. Depuis le départ, nous savions que nous aurions un gros challenge pour finir, cela va se révéler exact.

Départ vers 9h00, nous attaquons direct par 7,4 km de montée. On mettra 2h. Cela vous donne une idée du dénivelé et de la vitesse moyenne. Bon Pascal a mis 1h20 puis il a attendu qui ? Ben moi, la plus lente. Forcément 😔🐌

Malgré les litres d’eau perdus en transpiration, les milliers de tours de pédaliers, les zigzags incalculables pour diminuer la pente… nous apprécions toujours autant de nous voir partir de si bas pour arriver si haut.

On était tout en bas. Et on est loin d’être en haut.
Va falloir que je demande à Pierre-Louis de quoi il s’agit
Encore plus haut mais toujours pas en haut 🤪
Faux plat au milieu. Toujours pas en haut. 🫣
Goyavier
Coings
Figues et paysages entre les deux montagnes mais toujours pas en haut
Belle maison … toujours pas
Enfin en haut ? Non mais quel panorama 🤩
Vous voyez les beaux chardons bleus ? Magiques. Toujours pas 😩
Et oui… ça continue 🫣

Voilà deux heures que je monte et enfin…. Le sommet. Je vous laisse admirer la vue. C’est indescriptible.

Impression d’immensité
Il y a même un banc pour mieux contempler
Je vous en mets une deuxième va ! 🤩

On peut alors se mettre à descendre. 6,6 km. C’est toujours plus rapide de descendre que de monter 😉. Les garçons filent, moi je flâne, mange des figues (je pense en avoir mangé au moins 1kg par jour. Large), admire la vue et profite de la climatisation après le sauna 🤣

En cinq minutes je suis loin de mon point culminant qui est à la flèche. Impressionnant

Nous voilà à Trstona. Nous ne visiterons pas l’arboretum malheureusement.

Ce chêne m’a impressionné
Et cet arbre là aussi

Ce jardin date du 16 ième siècle. Mais bon, on a trop chaud pour rajouter du temps et il reste du kilométrage à faire. On s’achète à manger et on part chercher de l’ombre pour notre pause.

Mais d’abord… ça monte.

Avez-vous noté que Pascal pousse. C’est suffisamment rare pour être signalé. Cela indique un peu la pente 🫣💪

Voilà. On a trouvé. Sous les oliviers
Osiris profite de chaque pose pour se mettre à l’abri aussi.

Après le repas c’est d’abord beaucoup de descente. Puis notre hantise, le partage de route. Pendant 10 km nous sommes sur la nationale qui rejoint Dubrovnik. C’est horrible. Et pour finir… une surprise pour moi

😩😱🫣

J’use de mon charme … oui oui… même en cuissard avec le casque sur la tête 🤪 et demande à un chauffeur de bus touristique de bien vouloir se mettre derrière moi pour ralentir et contenir un peu les chauffards croates. Il est d’accord et nous donne l’espoir de trouver un ferry de nuit entre Dubrovnik et Rijeka.

Mon sauveur

Je traverse sans problème car je reste bien au milieu et appuie comme une malade sur les pédales. Encore merci à Véronique.

Nous nous rendons immédiatement au comptoir de la compagnie de ferry mais malheureusement cette ligne n’existe plus.

Direction notre logement avant de partir visiter la ville.

Ce que je vous propose, c’est mes impressions et des photos.

Du monde, des touristes, mais pas trop. Un style italien pour des bâtiments magnifiques et bien rénovés après la guerre. Encore ce sol qui brillent tellement il a été patiné par le passage de milliers de personnes. Des petites ruelles charmantes. Du linge qui pend aux fenêtres, donc une ville qui vie. Une promenade somme toute agréable.

Seul bémol…. Beaucoup trop de restaurants avec racolage du passant.

Au détour d’une petite rue
L’entrée des remparts
La fontaine couverte du 16 ième siècle
Quelle belle pietà
Voyez-vous le calendrier lunaire ?
J’ai aimé ce vitrail dans une église baroque
L’arbre et le restaurant
Entrée de l’aquarium 🤩
J’aime ces moments volés ❤️
Comment réutiliser un lieu sacré
Un peu d’histoire et de culture
Les petites ruelles
Juliette en vacances à Dubrovnik ?

Pascal rêve d’un Mai-Taï depuis trop longtemps. Il a sorti son téléphone et cherche le bon bar …. C’est une priorité ! 🤣

Voilà un homme heureux 🤪

Après cette belle promenade, nous rentrons nous restaurer et nous coucher DANS UN VRAI LIT 🤪😁🤩.

Merci de votre lecture et à demain pour la suite.

Avec amitié

Anne-Laure

Jour 17. Zuljana – Slano. Ou monter la Tour Eiffel à vélo… deux fois. 49 km et 700 mètres de dénivelé.

Nous quittons tardivement notre camping. Notre équipage a généré de l’attraction. Isabella a pris note des EuroVelo et j’espère être à nouveau en contact avec elle. Nos vemos en Barcelona !

Isabella est clown et son sourire lumineux.
Nathalie et Frédéric ( si je ne me trompe pas) ont adoré Osiris dans sa cariole 🐕

La journée commence par une montée de 4 km. Et pour la première fois… j’arrive en premier 🤪. Bon ok, j’ai triché, je suis partie avant 🤣. Néanmoins, je me suis accrochée pour ne pas être rattrapée et Raphaël est arrivé 5 minutes après moi. Donc c’est une victoire pour moi 😉💪

Celui là attend la montée des eaux
Moi j’ai vu une gargouille assise qui surveille l’entrée de la vallée avec ses ailes repliées dans le dos 😳🤪

Arrive en haut, on a une pensée pour Sylvain. Ici aussi il y a du vin. Pascal aurait bien fait quelques achats

On ne visitera pas le musée. Juste bu un café
Pour ceux qui veulent savoir
Qu’est-ce que j’achète 🤔

Bon vu qu’on est en vélo…. Il repart bredouille. Et on attaque de belles descentes, suivies de montées… of course mais tranquille.

Je me demande ce qui attend dans ces bonbonnes
Au loin les marais salins de Ston
La ville et ses fortifications

A 13h30 nous sommes à Ston. Ville classée au patrimoine mondial, La ville a pour surnom la grande muraille de chine d’Europe. Elle a pour spécialité culinaire les huîtres. Donc on en mange ! On se régale également avec des coquillages à la Buzara. Pas de photos car ici ce n’est pas Instagram 🤣

J’ai eu une passagère pour finir la route.
La ville à l’intérieur.
J’aime bien ces maquettes

Nous repartons en sachant ce qui nous attend…. À nouveau monter la Tour Eiffel. Car ce matin nous avons eu plus de 350 mètres de dénivelé, nous devrions en avoir autant voir plus cet après-midi.

Et nous montons, et nous montons. Sans cesse. A notre rythme. Pascal toujours devant. Raphaël le suivant. Moi en dernier et donc au milieu Pierre-Louis qui a la gentillesse de m’attendre. Et de me faire des cours de SVT tout du long. Il me dira même « je reste avec toi car tu m’écoutes sans rien dire vu que tu es trop fatiguée pour ça ». J’adore l’humour de mon fils. 😜 J’apprends la formation des vallées, un cours sur la photosynthèse, un autre sur la création de l’argile, et même sur l’hydrolyse. 🤪🤣. Et derrière il vérifie si j’ai retenu 🫣

C’est fou ce qu’il sait …. Incroyable. 🤓🤯

La vue du haut vaut l’effort pour l’atteindre.
Je ne me lasse pas.
D’un peu plus haut.

Une fois tout en haut… nous pouvons redescendre. Je laisse toujours les garçons partir avant car ils vont trop vite à mon goût. Je préfère ne pas les voir. Et eux ils s’éclatent à battre des records de vitesse. Du coup je les regarde d’en haut 😳😱

Alors si vous voulez jouer il y a les deux garçons dans cette photos.
Allez c’est à moi d’y aller.

Nous arrivons à notre destination vers 19h. Premier refus dans un camping avant de trouver le plus petit emplacement que nous aurons eu !

En fait on est sur le chemin. 🤪

Les montagnes se teintent d’un beau rose du soleil couchant.

Depuis le début de notre voyage, nous avons grimpé l’équivalent de l’Everest et aujourd’hui 2 fois La Tour Eiffel. Pierre-Louis a dit qu’il était devenu montée-proof. 🤣. Demain sera notre dernier jour. Il nous reste 31 km avant Dubrovnik mais ils s’annoncent à la hauteur (🤣🤣) de l’ensemble du voyage. Histoire de nous laisser des souvenirs mémorables.

Promis je vous raconterai demain.

Belle nuit à vous. Merci de m’avoir lu.

Anne-Laure

Jour 16. Ploće -Zuljana. Les vues d’en haut, cela se mérite ! 37 km et 557 de dénivelé !

La nuit a été un peu agitée par les moustiques et le froid. On se réveille à 6h45 et on quitte le camping à 8h00. Record battu. Mais on n’a pas pris le petit déjeuner.

C’était un petit camping comme on les aime. De l’herbe, des arbres fruitiers, des sanitaires simples mais propres, une famille adorable qui a même fait des courses pour nous permettre de manger. Et tout ça pour une somme ridicule.

On se rend vers la ville de Ploce pour prendre notre dernier bateau. Alors que nous cherchons un commerce ouvert et une boulangerie ouverte désespérément, nous réalisons que nous sommes le 15 août. J’ai une pensée pour ma petite Mamie chérie dont c’est la fête aujourd’hui.

Notre arrivée sur la presqu’île est d’ailleurs le lieu d’une belle célébration avec des beaux chants et les bateaux qui attendent la bénédiction.

Les bateaux défilent

Raphaël ne se sent pas très bien aujourd’hui et Osiris boîte méchamment. J’essaie de leur trouver une voiture pour monter la côte. Marco et sa gentille famille essaie de nous aider mais il n’y a pas de place pour le vélo. On papote un moment et après on se met en route.

Trop gentils !

Aujourd’hui c’était dur. Très dur ! Ça montait beaucoup et nous n’avons quasiment pas eu d’ombre. C’est d’ailleurs le soleil qui nous fait du mal. Car pour le reste, nous sommes aguerris. Et aujourd’hui Pascal a porté Osiris quasiment toute la journée parce qu’elle boîte.

Donc on va vous laisser regarder les photos pour comprendre et imaginer. Et une fois que c’est dit on peut passer à autre chose.

Parce que aujourd’hui c’était aussi magnifique ! On a vu des paysages de malades. Parce que monter, cela veut aussi dire avoir des vues magnifiques. Je vous laisse juger par vous même.

Le départ sous les arbres. Après il n’y en aura plus.
Et aussi une petite rigolade. Le chemin est étroit.
On va tout là haut.
On était tout en bas.
Nous on la faite en montée. 1h30

La seule chose a ajouter sur cette cote terrible c’est que notre chaton ne l’a pas faite. Grosse fatigue. J’ai encore usé de mon charme pour lui trouver un sauveur.

Un peu d’ombre pour essayer de retrouver des forces.
Il dort 🥺

Du coup il a le temps de se reposer avant que nous arrivions tout en haut et cela ira sur le reste de la journée

Vous voyez la route. On était en bas.
Après la montée la descente et un peu d’ombre 😁
Quand je vous dis que c’est beau !

Alors que nous avons déjà plus de 20 km ( mais c’est rien ça normalement vous dites vous 🤣🤣🤣… oui mais là on a chaud 🤪🥵;)je vois un panneau qui nous a vraiment fait douter avec Pierre-Louis. On ose pas y croire !

Pourvu que le croate ne nous face pas une fausse joie 🤞

Parce que bien sur nous sommes redescendus et qu’il faut aller de l’autre côté d’une autre montagne.

Un tunnel ! De 400 mètres.

Un tunnel cela veut dire passer SOUS la montagne ! Pas par au dessus ! Je vous jure que j’ai adoré celui-là moi qui généralement ne suis pas fan du concept d’être sous terre. C’était le meilleur moment physique de la journée. Du frais et de la descente.

Et une vue de folie à la sortie. Une impression d’être sur la proue du Titanic 🤪
On voit de la brume en face

La piste continue en plein soleil mais on en prend plein les yeux.

Savoir se retourner pour voir au loin.
Raphaël admire le paysage en attendant
Et en bas l’eau cristalline.
On est dans une zone viticole

Je remarque depuis ce matin que les vignes sont basses. Comme laissées à l’abandon. Mais ce n’est pas le cas car on voit quelles sont traitées. Je me dis que la vendange ne soit pas être facile entre la chaleur, la pente et le fait de devoir se baisser autant.

Le raisin mûrit presque à même la terre.
Et on continue à descendre. En sachant qu’il faudra remonter.
Au port cet arbre m’éblouie par sa splendeur

Arrivée compliquée au village de Zuljana car le premier camping nous refoule mais nous trouvons finalement un lieu pour nous poser.

Baignade puis douche avant une grosse pizza. Demain il faudra remonter tout en haut. Maintenant on est habitué 🤪🤪🤪

Les garçons jouent en attendant la pizza.
Un coucher de soleil magique.

Merci pour votre lecture. Amitiés à tous.

La carte du jour.

Anne-Laure

Jour 15. Krvavica-Ploc. Montagnes russes et paysages magiques. 65 km et 800 mètres de dénivelé !

Réveil tôt pour essayer d’échapper à la chaleur. On quitte le camping pour 8h55. Notre record.

Bon pour la chaleur c’est foutu. Ça cogne déjà sévère et cela ne va pas s’arranger de la journée. La chose est entendue ! Faudra faire avec.

Première côte pour quitter notre petit havre et premier partage de route. En fait aujourd’hui, on va monter sur la route quand pas de piste, redescendre en bas dès que possible. D’où le nom de l’article. 😉

On était tout en bas.
On prend la pose 😁
Le photographe 🤣

Et on continue. Première traversée de village. Pour le moment pas trop de monde.

C’est charmant
Les montagnes que l’ont suit depuis hier.

La sortie du village nous fait tourner en rond avant de nous amener sur un chemin de randonnée que nous allons suivre pendant environ 1h. C’était hyper technique, ne pas tomber, ne pas glisser … mais c’était juste magnifique. Pédaler au milieu des pins parasols en ayant une eau cristalline en dessous de nous. On a adoré ! Tellement beau.

La piste
Les garçons en action
La vue 🤩
Parfois on glisse 🤪
En haut c’est à couper le souffle
Petite ode au vélo. 😍
Cueillette de figues
On ne s’en lasse pas.

Il faut remplir les estomacs et se rafraîchir. C’est l’autre côté magique de l’idée de Pierre-Louis. Pouvoir se baigner dans une mer, très salée certes, mais tellement belle et tellement agréable.

Un pur bonheur.
Et on remonte !
Avant de redescendre au bord de l’eau

On s’offre une glace pour le goûter. On la mérite bien.

Moi j’ai choisi lavande Hawaï. En plus elle est belle.
Laurier énorme !

Encore de la montée et de la route. On entre dans la dernière partie de notre voyage.

Ça c’est au début de la côte… tout va bien.
Ça c’est juste après. Quand ça devient sévère 💪🥵😱
Et on entre dans la zone de Dubrovnik.

La dernier grosse côte nous emmène à l’intérieur des terres. Le paysage change et nous offre une surprise.

Des lacs !

C’est là que nous nous installons pour la nuit. Une grande bâche pour dormir. Des pâtes à la sauce pesto … de la vraie Solène… et au dodo.

Les garçons jouent pendant la cuisson.

C’était une journée de vélo comme on les aime. Si on avait moins de fou sur la route ce serait parfait mais bon… c’est ainsi.

La carte pour finir.

Merci de m’avoir lue. Belle nuit à vous.

Anne-Laure

Jour 14. Krvavica Plage

Cette nuit, Raphaël a testé notre mode de couchage. Il en a profité pour avoir Osiris à ses côtés.

Câlins du matin

Aujourd’hui c’est à nouveau repos, mais le vrai ! A la plage, dormir, nager, lire, écrire.

Alors juste quelques photos du lieu.

C’est populaire, plein de familles, de jeunes. Pas trop de musique, on entend les cigales. Plein d’arbres pour accrocher les hamacs. La moindre petite place est utilisée, nous ne sommes pas seuls.

Je profite du calme, de l’odeur des pins et de l’eau transparente à souhait.

Les garçons admirent les petits poissons et se la coulent douce.

Vive les vacances.

Anne-Laure

Jour 13. Split-Makarska. D’une baie à l’autre par les montagnes. 57 km. 1015 mètres de dénivelé !!!

Réveil tôt car le programme s’annonce costaud. Nous décollons à 9h45. Direction Makarska. Pascal nous a annoncé un peu plus de 50 km mais beaucoup de dénivelé. Objectif rejoindre un belle baie et s’y poser demain en mode farniente.

La piste commence par nous offrir le plaisir de suivre une petite rivière. J’adore cette impression de fraîcheur, les saules pleureurs, l’ombre apaisante et le chant de l’eau.

Voyez vous les poissons qui se mettent face au courant 😳

Bon malheureusement, cela nous emmène dans une jolie galère puisque le chemin n’est bientôt plus praticable à vélo. Il faut slalomer entre un terrain de foot et un parking pour retrouver la route.

La sortie c’est par là.

A partir de là, nous allons monter pendant 1h30 et 10 km. Mais ce n’est pas difficile. Le problème reste le soleil. Et accepter de prendre son temps.

Pierre-Louis a mal au genou depuis quelques jours. Il faut dire qu’il n’avait pas pédalé avec nous depuis 2 ans. Il a perdu l’art du voyage de longue distance. Tout à sa joie d’avoir un nouveau vélo et de pouvoir tirer notre toutoune, il nous a fait une « Mathias ». Les habitués se rappelleront peut être que nous avions emmené un copain de Raphaël en 2017. Mathias n’ayant pas notre expérience du vélo, il avait pédalé en force au lieu de pédaler en douceur et en rythme. Pierre-Louis a fait pareil 🤣 Depuis, il va doucement. Je ne suis plus systématiquement la dernière 😉

On était tout en bas !

Vers 13h, nous sommes au sommet et avons droit une belle descente vers Omis. La vue est bluffante.

En bas, la rivière Cetina
Juste avant d’attaquer la descente

En bas c’est magique aussi. La rivière Cetina se jette dans la mer à Omis. Du coup l’eau est fraîche.

C’est ce que j’appelle un bel ouvrage

En rentrant dans la ville j’ai droit à un joli moment de passionnés avant un moment d’une autre époque 👮🏻

Il y a eu 4 en tout.
On attend pour traverser.

Nous pique-niquons au bord de la mer. Pascal et moi nous baignons avec joie malgré la foule. Pas les garçons. A 14h, on repart. On est loin d’être arrivés.

Jolie maison à Omis

Notre après-midi commence par longer la rivière. On voit des gens faire du Paddle d’un côté et de l’autre des gens faire de l’escalade sur des voies aménagées.

Rapidement la rivière nous offre le bruit d’un torrent. C’est le lieu de canyoning. On voit les gens qui montent dans des camions pour aller au départ. Et sur le bord un joli panneau 10% de montée ! Nous, on mouline.

Notre montée va durer plus d’une heure. Mais cela monte encore une fois tranquillement et surtout À L’OMBRE ! Même pas dur ! Prendre encore une fois son temps. Respecter son corps et trouver le bon rythme. C’est ça le secret !

Un magnifique pêcher … la dame a voulu les vendre 5€/kg à Pascal 🤣

Après une montée, il y a une descente. Toujours beaucoup plus rapide. Et vu que nous devons passer de l’âtre côté…. Une autre grande montée. Franchement aujourd’hui c’était cool. Car les paysages étaient incroyables ! Et nous n’avions que peu de voitures !

Et puis regardez sur quoi on a débouché !!!!

Ça monte. Mais c’est BEAU. Et on va tout au bout.
Le départ du rafting.
On était tout au fond !
J’adore ces chardons bleus.
Quand je vous dis que la vue était incroyable au bout !
On est à tout en haut. Il faut descendre !
On arrive Pascal !
A couper le souffle
La baie de Makarska

Après le Gps nous fait une petite entourloupe. Nous nous retrouvons au milieu des pietons le long de la promenade de la mer. Dur dur de se faufiler.

Dring dring
L’eau donne vraiment envie. Demain !

On aura finalement fait 57 km et un dénivelé de malade mais sans souffrir ni galérer . Et Raphaël m’a épaté. Il monte comme un chef !

Ce soir nous nous offrons une pizza. On l’a bien mérité. Nous avons tous adoré la journée. C’était sportif mais tellement valorisant, tellement magique et tellement beau. Vive le vélo ! ❤️

Notre trajet. Quand c’est rouge. Ça monte !

Merci de m’avoir lu. Belle nuit à vous

Anne-Laure

Jour 12. Split. On joue aux touristes. 🤪

Aujourd’hui c’est visite touristique et pas de vélo. Nous nous réveillons doucement et prenons tranquillement notre p’tit déjeuner.

Petite rigolade. Pascal a acheté de la confiture d’églantine. Du coup cela donne « Passes moi ma cousine stp. « Est-ce que je peux avoir une tartine à ma cousine ». « Elle est bonne ma cousine mais un peu acide » 🤣🤪. Ça fait 5 jours que ça dure.

C’est délicieux. Comme la poupette ❤️❤️❤️

On prend le bus pour aller visiter la vielle ville. Il y a beaucoup de monde. Au secours. Ma remarque « On se croirait à Rome ».

Les plus beaux !

Les garçons partent pour un peu d’escalade, moi je m’offre un café tranquille.

Ils vont tout là-haut.
Bises à vous.

Une fois de nouveau ensemble, il faut remplir les estomacs des garçons. Nous voulons manger du poisson. On se rend donc au fish market en espérant être chanceux. Il n’y a plus rien sur les étales, mais on nous indique une petite cantine. Juste ce qu’on voulait.

Il faut faire la queue.
Mais ça valait vraiment l’attente. Nous nous sommes régalés

Nous partons explorer et nous perdre dans les petites rues de Split

Pascal cherche la sortie 🤓

On se perd, se retrouve, s’émerveille. C’est la joie de la visite.

Dédicace à ma cousine préférée. Ici aussi de belles portes.
Au loin le départ de notre promenade.
Nous revoilà en bas. Impression italienne
Ici aussi Saint Georges compte
La ville a été la capitale d’un empereur romain. Cela se sent !
Le sol est toujours d’aussi lisse, doux.

Nous rentrons tranquillement au camping. Baignade, sieste, farniente. Cela dépend des personnes.

Après le repas nous rechargeons nos montures pour être le plus rapide possible demain. Nous espérons atteindre un autre endroit de repos paradisiaque.

C’était une belle journée. Sans vélo mais pleine de délices.

Belle nuit à vous

Anne-Laure

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