Recherche

sixavelo

La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Catégorie

Vélodysée

Normoutier vers Saint Gilles. 31/07/21. 50 km +20 pour les garçons.

Ce matin nous nous réveillons tranquillement dans le garage que nous a gentiment mis à disposition Victoria et sa famille.Petit déjeuner sous la tonnelle après avoir installé toutes les sacoches sur les vélos.

Encore merci à vous pour votre accueil.

Pascal et Raphaël vont ensemble passer le pont pour aller faire un petit tour dans l’île de Noirmoutier.

En ce qui me concerne, je reste avec Osiris, pour boire un café tranquille avec mon amie Victoria.C’est un vrai bonheur que ce moment d’amitié et d’échanges.

Osiris se demande où ils vont ???

Pascal et Raphaël m’envoient des belles photos de leur tout sur l’île.

Des cygnes noirs !
Eux aussi s’offrent un petit café, chocolat chaud.

Ils vont jusqu’à passage du Goix, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO….mais pour le moment, il est sous l’océan.

On ne passe pas !

À leur retour, une grosse averse nous oblige à prendre notre déjeuner sous un abri.

Petit café pour se réchauffer et se donner de l’énergie. Le premier pour Raphaël.

Avec plein de sucre bien sûr 😉

14h30, nous reprenons la piste.

Sous les pins… ça sent bon.

La lumière est magique

La piste est hyper roulante. C’est du sable, qui fait une belle route qui sinue au milieu des pins et des chênes verts. Nous pouvons enfin utiliser toute la vélocité de nos machines. Ça fait du bien.

Et toujours des belles choses à observer.

En passant devant le musée Biotopia, Raphaël nous demande à visiter. Si on ne permet pas à cet enfant d’en apprendre sur le littoral, la préservation de l’environnement, à quoi servent nos voyages ?

Sieste pour Pascal sur la plage pendant que nous allons faire la visite ensemble.

Elle commence par un beau film présentant la vie dans cet environnement.

Plein de poésie.

Puis explique fort bien aux enfants les différents cohabitants qui vivent ici. Dauphin, bécasseau sanderling, lapin de garenne, sanglier, écureuil roux et chevreuil.

Ce que je trouve encore plus intéressant est d’expliquer la formation et l’importance d’une dune.

Osiris adore la plage. Mais il est temps de repartir.

Après ce moment d’ enseignement, retour à nos bécanes. En piste champion.

Il nous reste une trentaine de kilomètres. Il y a du monde sur la piste. Nous arrivons sur une zone très touristique.

Campings les uns derrière les autres et attrapes touristes en tout genre.

De ce genre là….

Avant la foule dernier moment de tranquillité et de poésie. La foule se devine au loin.

Une immense de plage de sable.
Au secours il y a trop de monde et de béton ! On fuit.

Le long de la côte il y a des points de vues magnifiques et des curiosités à voir. Je vous les offre les uns derrière les autres.

Quand Osiris ne veut plus aller dans la cariole, la cariole vient à elle 🤣
Les 5 pineaux et une piscine d’eau de mer.
Le trou du diable.
Des petites barrières pour tenir le sable et les petites plantes qui poussent dessus.
La côte magnifique.

Nous arrivons à 19h15 dans un tout petit camping bien tranquille. J’adore. Le calme, la convivialité pour une somme modique. Campement vite monté. Nous sommes devenus très rapides.

Au dîner un de mes régals ! Des haricots verts frais.

Enfin des légumes !

Puis je finis mon article, je vous embrasse et au dodo sous la pluie.

Demain programme spécial Raphaël. Belle nuit à tous et merci de m’avoir lu.

Amicalement.

Anne-Laure

Beauvoir-La Barre de Monts. Le 30/07/21 20km. Journée repos-lessive et amitié

Ce matin nous prenons notre petit déjeuner avec Jeanne et René. Un grand plaisir simple autour de pain et de confiture. La vie offre trop rarement ce genre de plaisir simple de la rencontre, de l’ouverture à l’autre. Et cette crise de la Covid nous a trop renfermé sur nous mêmes.

Ce moment est donc magique car il permet de revenir aux fondamentaux de l’humanité. L’accueil.

Nous quittons Jeanne et René à 10h.

Merci merci !

En route pour un autre bonheur. Retrouver Victoria 😁😍.

Elle et son mari, mais aussi sa belle famille ont la gentillesse de nous héberger pour deux nuits. Nous allons pouvoir faire peu de vélo aujourd’hui. Se poser, faire la lessive aussi.

Les quelques kilomètres qui nous séparent de notre destination nous font traverser des marécages. J’ai un peu l’impression d’être en Camargue parfois.

Sauf que les ânes ne sont pas de Provence mais bien du Poitou !

Les poils sont hyper longs.

La piste offre aussi des moments surprenants comme ce calvaire au milieu de nul part.

Nous arrivons rapidement t chez Victoria et sa famille. Nous déposons tout notre chargement et filons dans le port de la Fromentine pour nous restaurer.

Le vent et le soleil de la journée d’hier nous a assommés. Nous sommes un peu fatigués. Ce sera donc une journée tranquille. Direction la plage.

Il faut admirer les marques de bronzage très cycliste. 🤣😩

Nous sommes au pied du pont qui mène à l’île de Normoutier. La grosse question est de savoir si je me sens capable de le traverser demain. Avec le vent qui souffle sur aujourd’hui, la réponse est non ! Mais on verra demain.

Orisis s’offre son premier bain dans l’océan.

Raphaël a toujours son âme d’enfant et se fait enterrer par son papa.

Nous finissons cette journée tranquille par quelques huîtres et une farandole de tiramisu pour notre chaton dont c’est un des desserts préféré.

Chocolat, fraise, spéculos

Demain nous irons dans l’île avant de reprendre la piste vers Hendaye. Il reste 780km 😳😬🤪

Merci pour votre lecture.

Amicalement.

Anne-Laure

Pornic-Beauvoir. Retrouvailles et rencontres. 29/07/21. 50 km.

Réveil tôt. La nuit a été entrecoupée par la pluie.

Nous commençons à plier à 8h30 et avons fini de tout ranger et de petit déjeuner à 10h. Raphaël va pouvoir aller se baigner dans les toboggans avant de partir. Il profitera du fait que Pascal doive travailler un peu ce matin.

Moi je vais en profiter pour rattraper mon retard d’article de blog et boire un petit café.

Nous décollons à 11h30 en long ns à clore la côte. Petites criques et jolies plages sur le chemin.

Je vous ai parlé des maisons avant d’arriver au camping hier. Là nous sommes aux portes de Pornic et nous entrons dans un autre monde.

Les maisons sont juste énormes ! Grandes façades, grands jardins devant, des arbres immenses …. Nous ne sommes plus du tout dans des quartiers populaires mais bien chez les nantis. Les maisons sont magnifiques.

Et l’entrée de la ville charmante.

Pornic a une longue histoire balnéaire. D’illustres personnes y sont venues dont Lénine et Renoir qui y a peint plusieurs tableaux. Et puis bien sûr le château de Barbe Bleue.

Mais il y a beaucoup de monde. Trop pour nous. Des passants observent nos vélos bien chargés. Une dame scrute tellement le mien que je finis par lui demander ce qu’elle cherche. Elle me répond… « le moteur ? ». C’est à dire qu’il est à propulsion musculaire Madame 🤣.

Nous préférons nous échapper de la ville en oubliant d’aller chercher un bol au prénom de Raphaël à la faïencerie. Dommage.

En sortant de la ville , j’apprends que je vais avoir la joie de revoir mon amie Victoria rencontrée à Rennes à la Toussaint 2019. Quelle joie.

La piste continue à longueur l’océan puis s’échappe dans les terres. un dolmen est annoncé. Hop demi tour. ….

Bon j’avoue, la vue l’emporte sur le site mégalithique tombe à terre et en plusieurs morceau. Ce n’est encore pas aujourd’hui que je verrai un dolmen comme dans Astérix.

Un joli château d’eau bien camouflé.

Nous prenons la pause déjeuner au bord de l’océan à La Bernerie-en-Retz. Nous avons tellement faim que nous oublions de prendre une photo de la plage à marée basse. Il y une immense piscine de mer. La plus grande que j’ai jamais vu. J’ai compris que c’était une piscine de mer qu ne je me suis demandée comment il pouvait y avoir une plage avec autant d’eau alors qu’on est à marée basse. 😉

Et c’est reparti pour le vélo.

Nous traversons des petites villages, montons des côtes avant d’avoir le plaisir des descentes. La piste fait des détours pour nous permettre d’éviter les routes fréquentées.

Dans les champs…. Des vaches, des oiseaux, des chevaux mais aussi des vieux souvenirs …

Parfois le village offre une halte pour un café bien agréable.

Pause café ☕️

Le paysage change. Nous longons des marécages. Il y a même parfois des écluses. Et bien sûr des ports pour les éleveurs d’huîtres.

Nous entrons en Vendée. En Vendée, il y a des huîtres, des moules, des marécages, des champs et du vent.

Et le vent permet de produire de l’électricité quand on lui mets des éoliens à disposition. La piste en longe souvent. Le bruit est certes important mais ce qui me marque, c’est le rythme, la puissance lente.

La piste longe ensuite des champs de tournesols. Leur jaune éclatant me redonne un peu d’énergie alors que la journée avance et que la fatigue commence à nous gagner.

Il y a aussi d’énormes figuiers. Malheureusement, elles ne sont pas mûres.

Nous n’avançons pas. La piste nous fait passer de 40km prévus à 50km déjà. Le camping n’est toujours pas en vue. Nous sommes fatigués. Pascal a mal a une jambe.

Nous longeons une maison avec une magnifique pelouse et j’entends la tondeuse. Dans le jardin, il y a une dame. J’ose.

Madame, accueilleriez-vous des naufragés de la piste fatigués. 🥺

Je crois beaucoup aux signes…

Or ma cousine vient de m’envoyer une belle photo de ma tante Jeanne qui nous a quittés il y a exactement 6 mois. Jeanne était rigolote, drile, souriante. Elle suivait mon blog tous les étés et j’aimais l’entendre rire de nos galères.

Or la dame devant moi s’appelle aussi Jeanne. Cette Jeanne là et son mari Rene vont nous ouvrir leur jardin, leur maison, leur cuisine. René nous offrira de son vin de noix. Un délice. Au matin, la confiture de figue d’une amie de Jeanne couvrira nos tartines.

J’aime ces rencontres sur la piste. Elles rendent nos voyages plus riches.

Et cette journée m’offre un navire une autre joie. Alors que Pascal est à la pharmacie j’appelle mon amie Victoria. Nous espérions nous revoir. Lorsque je lui dis que je suis dans le centre du village de Beauvoir sur mer, elle me répond « Oh b n ça alors. On y arrive dans 5 min ! »

Quel joie de se revoir après tout ce temps. Et en plus c’est autour d’une assiette d’huîtres ! Quel bonheur.

Nous retournons ensuite à la maison de Jeanne et René pour un apéritif sous le noyer et une bonne nuit de sommeil sur un gazon tellement épais que nous aurions pu nous passer de nos matelas ! C’est autre chose que le sol des campings, je vous le garantie.

C’était une journée certes avec du vent mais aussi bien chargée en émotions et en rencontres.

Demain, de nouvelles aventures nous attendent.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

Saint Brévin-les-Pins vers Pornic. 42km. On prend son temps. 28/06/21

Réveil tranquille. Ça fait du bien.

Nous sommes beaucoup plus rapide pour plier malgré une averse qui nous retarde. En effet, à partir du moment où il pleut, au lieu de ranger, de plier… il faut protéger. Ça retarde le processus.

Nous prenons notre petit déjeuner à l’abri dans le bar du camping qui nous accueille gentiment. Décollage à 10h40… c’est mieux ! Bien mieux.

Le programme n’est pas trop chargé, une quarantaine de kilomètres pour rejoindre Pornic. Le ciel s’est dégagé, mais il y a toujours ce vent terrible. Le coupe vent permet de ne pas avoir froid.

Le front de l’océan permet d’admirer l’estuaire de mon fleuve fétiche. La vue est magnifique.

Dans la baie, des gens ramassent des choses à la main. Après renseignement j’apprends qu’il s’agit de salicorne. c’est une algue qui se prépare comme les cornichons. C’est très bon.

Un peu plus loin, c’est sur un magnifique menhir que nous nous détournons pendant 5 min de la piste. Son nom : Le Menhir des 3 bœufs.

Il le tient du fait d’un paysan a voulu le retirer de son champ en usant d’un attelage de 3 bœufs. Malgré la force de ces bêtes… la pierre n’a pas bouger d’un iota.

Nous avançons tranquillement en profitant de la vue magnifique.

Nous passons entre les villas aussi. Il est évident que c’est une zone touristique. J’observe trois types de maisons.

Les anciennes, elles sont soit énormes soit au contraire toutes petites. Les énorme accueillaient certainement les bourgeois venus profiter de l’air marin. Les petites devaient être aux ouvriers, agriculteurs, pêcheurs locaux.

Il y a ensuite les petites maisons pavillonnaires. Rarement jolies, à n voit clairement qu’elles ont été construites pour venir à l’océan après la guerre et dans la période des années 50-60.

Enfin les modernes. Rutilantes, avec de grandes baies vitrées. Objectif voir l’océan.

Le mélange de ces maisons dessinent bien la vie sur cette partie de la côte atlantique. Vides hors saison, elles ne vient que l’été… du moins avant la Covid sans doute. Les choses ont peut être évolué depuis.

À midi, nous offrons un délice à Raphaël. Parmi ses plats préférés, il y a ce petit mollusque dont il se régale.

Une fois rassasiés, nous remontons sur nos montures pour continuer à longer la côte.

C’est juste magnifique !

Un grosse balise, est posée le long de la piste. Raphaël nous explique comment les bateaux doivent interpréter ce type de bouées, de quel côté ils doivent passer. Je ne peux m’empêcher de remercier Jean-Marie d’avoir permis à mes garçons de découvrir la mer et ses codes avec lui.

Devant nous, encore des pêcheurs à pieds. Il y a plein de pêcheurs avec leurs seaux d’eau et leur petits râteaux. Cette fois-ci, la récolte opérée est bien différente. Voilà ce qu’ils cherchent.

Un peu plus loin une table d’orientation un peu particulière. Elle permet de visualiser les lieux de célèbres ou plutôt funestes naufrages. Notamment le Lancastria. Ce paquebot sera réquisitionné par l’armée britannique à la veille de l’arrivée des troupes allemandes. À son bord plus de 8000 personnes, notamment des troupes britanniques. Alors que le navire est en mer, il est bombardé par les allemands. Dès la première bombe, le navire est en danger mais la troisième tombe directement dans la cheminée. Elle explose dans la salle des machineries. Le navire va couler en 28 minutes. Seuls 2744 passager seront rescapés, et on estime à plus de 5800 le nombre de morts. Churchill cachera cette tragédie au peuple britannique pour ne pas miner le moral de la population pendant toute la guerre. Les archives militaires ne seront ouvertes qu’en 2040. Le nombre de mort est donc toujours une estimation. C’est la pire tragédie maritime au monde.

Admirez nos montures !

Alors que nous continuons, d’un coup l’air change d’odeur. Jusqu’à présent, l’air était humide mais parce que nous étions encore dans l’estuaire, pas d’odeur d’océan. Et là d’un coup, il nous envahit les narines.

Normal, nous arrivons à la pointe de Saint Gildas. Nous sommes donc maintenant vraiment sur la côte atlantique. C’est surprenant de sentir d’un coup l’océan. Nous l’observions au loin depuis un moment mais là il vient jusque dans nos sens.

À la pointe, un musée du sémaphore et une promenade pour nous dégourdir les jambes.

Un peu plus loin, une curiosité géologique. La Pierre Percée. Que dire à part Waouh !

Nous ne sommes plus loin de notre objectif Pornic.

Nous sommes doublés par un duos de garçons. Pierre et Maxence qui font un Tour de France un peu particulier. Leurs tee-shirts signalent qu’ils pédalent pour une bonne cause « Des ailes pour Raphaël ». Il ne s’agit pas du nôtre mais d’un petit bonhomme qui a eu le malheur de tomber à un an et est aujourd’hui paraplégique. Bravo les garçons. Rendez-vous sur leur page pour aider ce bonhomme.

https://m.facebook.com/Teamsportsdesailespourraphael/

Il est 17h. Nous passons devant le premier camping et là, notre Raphaël nous regarde avc des yeux suppliants 🥺😬😍

Pitié on peut s’arrêter ici ?

C’est bon, mon bonhomme. On va s’arrêter là ! Tentes montées en 40 minutes. Il file s’éclater dans les toboggans.

Pour Pascal ce sera la plage et pour moi la piscine.

Il est 21h45. Je tente de finir mon article mais impossible de charger les phtos. Cela attendra demain. Je vais pouvoir m’offrir une nuit tranquille.

Sauf que non…. La nuit est agitée. Pluie et vent !

Néanmoins au matin le linge est sec. Nous plions en moins d’une heure. Pascal doit un peu travailler, je fais mon article et Raphaël retourne dans les grands tubes du toboggan. À 11h30. Nous décollons. Vive les chances tranquilles.

Merci de m’avoir lu. Excusez les fautes de frappe. La route m’attend.

À bientôt.

Anne-Laure

De Nantes à Saint-Brevin-les-plages. 27/07/21 80km

Réveil à 8h15. Il fait humide. Il a plu dans la nuit. Et cela ne va pas tarder à redémarrer.

Nous avons à peine rangé les sacoches que la pluie commence à tomber. Pas drôle de plier les tentes mouillées. Nos vestes sont rapidement mouillées également. Du coup, nous avons froid.

Raphaël a commencer à préparer le petit déjeuner avec l’abri. Heureusement car la pluie redouble de force.

Nous partons sous la pluie. Très tard. Comme à chaque fois, le premier pliage est long. Trop long. Il est 11h.

Heureusement la pluie diminue vite et nous traversons la ville sous quelques gouttes.

Au revoir Nantes.

Au bout de l’île des machines nous attendons le passage du train de Yoko ( spéciale dédicace pour mon Amandine et les adeptes de Bd dessinée qui comprendront. Pour le autres lire le Trio de l’étrange de Roger Leloup)

La piste nous fait traverser toute la zone industrielle sur le bord gauche de la Loire. J’observe plein de détails sympathiques. Malheureusement pas de photos à vous montrer.

Puis c’est la campagne. Mais là encore, la surprise n’est pas loin.

Il faut manger. Mais il continue à pleuvoir par intermittence. Nous trouvons un abri chez un monsieur qui veut bien nous laisser utiliser son préau.

Quand nous repartons, le soleil est de la partie. Mais il fait suffisamment frais pour garder son poncho qui en plus coupe le vent.

Sur la piste. Des hibiscus sauvages des beaux chats pour Victoria, des méduses volantes. J’adore avancer au rythme du vélo. Impossible de voir cela en voiture. Et puis la piste passe par de multiples détours tellement plus savoureux et surprenants.

Il faut savoir qu’il observe le chat noir qui est à ses pieds 😉
C’est tellement beau et poétique.

Nous retrouvons la piste empruntée en 2013. Et nous longeons donc le canal. Il y a autant de vent qu’à l’époque. À 16h. C’est la pause glace.

Magnum Noix de macadamisa. Il se régale.
Pascal aussi a apprécié la pause.

Dans un champ , une image de continents mélangés. Les vaches européennes et les grues huppées d’Afrique. Tellement beau !

Un peu plus loin je m’émerveille d’une mare avec sans doute les plus beaux nénuphars que j’ai jamais vus en France.

Trouverez vous la petite grenouille.

La glace était bien méritée et aura été bien utile pour finir les 23km jusqu’à terme de notre journée. Le vent est de la partie. De face. L’horreur et la mort du cycliste. J’avoue ne plus en pouvoir.

Fatiguée mais je m’émerveille toujours autant.

A Paimboeuf le camping nous tend les bras mais Pascal aimerait mette cette partie de vélo avec vent de face venant de l’océan derrière nous. On continue.

Je laisse partir les garçons devant et j’avance à mon rythme. Et tombe sur des copains des machines de Nantes.

Mais il faut avancer. Et c’est dur !Pour vous faire comprendre voilà le topo.

Quel beau rhino !

A 17h30, il me reste 7,8 km. J’arrive à faire du 7km/h. Me reste 1h de vélo. 🥺. Mais à 18h, il le reste encore 6km. Et je ne fais plus que du 6km/h. Il me reste donc encore une heure de vélo. 😩. Et 15 min plus tard, ma moyenne a encore descendue. Enfaite, j’avance en distance mais pas en temps. Désespoir.

Heureusement, le paysage est magique avec les cabanes de pêcheurs sur pilotis.

Je vais arriver au camping à 19h10. Fracassée.

Après l’installation du camping et un bon repas chaud, je trouve l’énergie d’aller voir l’océan et d’y observer un serpent de mer d’un genre particulier.

Je finis mon article. Il est 23h40.

Bonne nuit à tous.

Je vous embrasse. Anne-Laure

Une journée à Nantes. Machines en tout genres.

La dernière fois que nous étions venus à Nantes, Raphaël avait 6 ans. Il ne se souvient pas de grand chose.

Aujourd’hui c’est une journée pour lui. Pour s’émerveiller et prendre du plaisir.

Nous prenons notre temps autour d’un pain au chocolat et de confiture maison avant de décoller tranquillement pour voir la ville.

Nous laissons Osiris au campement. Les chiens ne sont pas prévus au programme.

Un campement simple et bien rangé 😉

Mon « Petit beurre » préféré m’a fait une visite guidée par sms. Nous n’avons qu’à nous laisser guider. J’adore.

Nous commençons donc par l’île de Versailles. Parenthèse japonaise en plein Nantes.

Île de Versailles

Nous nous rendons à l’île des Machines. Quand nous étions venus en 2014, nous n’avions pas fait le Carroussel des Mondes marins. Cette année, c’est au programme en plus de la Galerie des Machines.

Le manèges est juste magnifique. Il est sur 3 niveaux. À chaque niveau un monde marin. Les fonds marins, les abysses, et surface. Chaque machine représente un animal du monde en question et est animé par celui qui monte dessus. La technique est impressionnante. L’imagination permet de transcender le réel.

Une fois les 3 étages vus, il faut choisir sa machine pour faire un tour de Manège. Raphaël choisi l’étage des abysses car les machines volent.

Mon vertige me fait envisager une machine au troisième étage. Je vous laisse deviner.

Pendant que j’attends mon tour j’apprends une triste nouvelle pour mon amie Annick. L’été est désormais endeuillé. Je pense fort à toi ma chère Annick et t’envoie tout mon courage.

Pour nous la vie nous mène à la galerie des machines. En 8 ans, certaines machines sont toujours là mais de nouvelles sont arrivées aussi. Comme les oiseaux du paradis et leur séance d’amour. Mais aussi l’araignée. Énorme ! Ma qu’aurait fait ma belle Christel devant un monstre pareil ?

L’araignée sauteuse !
Le vol du Héron

La belle chenille jaune est toujours là. Et c’est toujours un enfant qui la fait fonctionner. Regardez donc qui a eu ce privilège.

Ces machines font toutes partie du projet du grand arbre aux hérons qui devrait ouvrir en 2027. Date est prise pour Raphaël !

La maquette du futur arbre.

Quand au grand éléphant de Nantes. Nous avons à nouveau eu la chance de le voir mais nous ne sommes pas montés dessus. La ville nous appelle pour d’autres merveilles.

En sortant nous observons les immeubles penchés des bords de l’Erbre du au sol meuble.

Arriverez vous à voir le problème ?

Nous commençons par le passage Pommeraye. L’art déco dans toute sa splendeur.

Puis c’est le moment d’une glace car mon petit beurre m’a conseillé la fraiseraie. Elle a bien fait ! Un régal

Pour moi c’est Fraise/Myrtille.

Dans la ville le voyage à Nantes nous offre ses merveilles. Une patinoire d’été devant le théâtre. Un bateau échoué en pleine ville.

La patinoire à Roller
Le naufrage de Némo

Il est temps de se rendre dna d’le vieux Nantes. Le quartier Bouffay.

De là, nous nous rendons au château d’Anne de Bretagne. Raphaël a oublié les collections vues en 2013. Plus la force de refaire la visite. Il a par contre très envie de tester une des installations du Voyage à Nantes… un toboggan géant installé le long du château.

Bon, je crois que je l’ai loupé 🤣

Retour au camping. Apéro tranquille pendant que pascal fait un footing avec Osiris.

Repas et dodo. Demain le programme est chargé ! Direction Saint Brevin-les-Pins.

Merci pour votre lecture. Désolé pour les fautes de frappes éventuelles. J’ai parfois du mal avec l’écran du portable 🥺😬.

Avec amitié à tous. Pensées spéciales pour mon amie.

Anne-Laure

Été 2021. La Vélodysée ou comment on s’adapte 😉

Bonjour à tous.

Dans quelques heures, nous repartons.

Pas sûr la piste que nous envisagions depuis le printemps mais il a fallu tenir compte de la situation.

Même si nous sommes tous vaccinés, la raison face au risque de se retrouver confiné au milieu de l’Europe, nous avons annulé notre projet de faire Copenhague-Berlin-Prague. La mort dans l’âme mais avec la certitude de faire le bon choix.

Ce sera donc la Vélodysée. Nantes-Hendaye. La côte vendéenne puis la côte landaise avant de finir par la côte basque.

Pascal est ravi. Lui qui rêve depuis tant d’années de retourner au bord de l’océan. Il va être exaucé.

Cette année, en ce qui me concerne, pour le moment, c’est un peu la sensation de « la mort dans l’âme ».

D’abord pour l’itinéraire mais aussi parce que nous ne partons qu’à 3.

Une division par deux de notre troupe… dur dur.

Amandine travaille et n’a donc pas assez de vacances pour faire le voyage plus le camp scout pour lequel elle est chef. Solène part avec des amis en camping…. Sur la côte landaise d’ailleurs. Pierre-Louis est en camp scout. Reste Raphaël.

Nous avons essayé d’emmener un de ses amis. Malheureusement, nous retrouver sur la côte Atlantique s’est révélé moins facile et pratique que d’aller jusqu’à Berlin.

Alors ce sera Pascal, Raphaël, moi et Osiris ! Le fil à linge sera moins grand 🤣.

Deux petites tentes. Sans doute plus de restos et de visites. Nous allons profiter de ces conditions pour rouler tranquille et faire plus de pauses.

Mais avant cela il faut faire les sacoches. La journée de demain sera bien chargée.

Belles vacances à chacun de vous.

Avec mon amitié.

Anne-Laure

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑