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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

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Été 2020. Normandie-Bretagne

Saint Gilles vers Château La Forêt. Journée spéciale Raphaël. 1/08/21

Un camping c’est important. Cela peut être une catastrophe, une arnaque, une usine ou juste un petit havre de paix.

Lorsque nous arrivons revivions vers Saint Gilles-Croix-de-Vie, nous avons n avons longer un grand nombre. Du bruit et de la foule. Pas notre truc à nous. Une fois arrivée à destination, il a bien fallu se décider à se diriger vers un lieu de villégiature. Et notre choix s’est porté sur un petit camping avec seulement 2 étoiles : Camping Le petit Pavillon à Saint Gilles Croix de Vie. Après tout , ce dont nous avons besoin c’est d’un emplacement et d’une bonne douche.

Et ce camping est juste nickel. Calme, très propre et vraiment pas cher. Alors si vous aussi vous passez d’un camping à un autre, optez pour ce lieu familiale, ombragé et très accueillant.

Devant le camping, une plante inconnue magnifique qui me fait penser à mon Papagayo

Nous décollons à 10h45 en direction d’un grand parc d’accrobranche. Ce n’est pas sur la route mais Raphaël nous a demandé ce détour. Comme une avance sur son anniversaire qui approche à grand pas.

Nous avons décidé de rendre ces vacances les plus agréables possibles pour Raphaël, histoire de compenser l’absence de ses frères et sœurs mais aussi le fait qu’il n’ait pas fait de camp scout. Et pour le moment le bonhomme savoure et apprécie. Nous avons donc droit à un sacré paquet nombre de « Merci les parents! »

La piste est roulante et sableuse. Elle offre parfois de jolis points de vue sur l’océan.

Allez, un petit selfie pour saluer. 😉

Cette côte offre vraiment des jolies surprises. J’aime beaucoup les rochers qui découpent le paysage. Décidément je préfère les criques aux grandes plages de sables. La Méditerranéenne en moi ne peut pas se refaire. 😁

Il faut ensuite quitter la côte pour pénétrer dans les terres en direction de notre objectif.

Plus d’océan mais des petits lacs avec des canards qui rient à me voir avancer difficilement 🦆.

Nous voilà en partage de route sur une départementale. Il faut faire attention.

Celui là, je suis contente de ne pas l’avoir croisé !

Les garçons n’oublient pas l’actualité du moment. Ils suivent la compétition de fleuret depuis le vélo de Pascal.

Arrivée à notre destination, nous trouvons un autre super camping « Château La Forêt ». Ce camping a été créé il y a plus de 40 ans par l’oncle de l’actuel propriétaire et le château appartient à la même famille depuis 5 générations. C’est encore un camping familial mais très grand, très spacieux. Et bien sûr…c’est sûr les terres de ce château que le parc d’accrobranche est installé.

Une fois l’emplacement choisi, les garçons filent à l’accrobranche et je monte le campement toute seule en 40 min 💪💪💪.

Petite pause déjeuner bien simple.

Avant une pause café bien méritée.

Le camping est hyper agréable encore une fois. Très grand mais très clame, très familial. La propriétaire m’explique que leur clientèle est avant tout anglaise. Donc beaucoup absente cette année mais bien remplacée par les français.

Ce qui est incroyable ici c’est le calme malgré la taille du camping. 😁.

Après mon petit café, je vais faire un tour vers le parc du Grand Défi. C’est impressionnant ! Jamais vu autant de passerelles ou de tyroliennes.

Impressionnant, il y en a de partout dans la forêt.
Est ce que vous entendez le bruit des tyroliennes ?

Petite promenade avec Osiris autour des 3 étangs du camping.

Le château

Au loin des drôles de bulles attirent mon regard. Il s’agit de logements gonflables.

Y a t’il des Télétubbies à l’intérieur ??

Pendant ce temps, Raphaël s’éclate !

Il est tout là haut !

Il y a des animaux bizarres au milieu de ce parc 🤣.

🙉🐒

Le camping offre l’apéritif d’accueil. On ne va pas se priver. 😋

À la vôtre.

Et en plus il y a la musique 🎵.

Bon ben on va terminer cette journée hors du temps par un délire ….

Vous êtes prêts ???

Combien de temps vais-je les supporter 🤪

Bon au moins je ne vais plus me demander si je suis bien coiffée 😂.

Ce soir ce sera pâtes à la Carbonnara. Histoire de combler nos estomacs.

Demain ce sera repos ou direction les Sables. C’est la météo qui décidera.

Belle nuit à vous tous. Je m’offre un peu de lecture dans mon sac de couchage.

Je vous embrasse.

Amicalement.

Anne-Laure

Au revoir la Bretagne. De Saint Quay-Portrieux à Paimpol puis le train. 30 km. Le 22/08/20

Voilà, c’est le jour du départ. Les vacances sont finies, il faut rentrer à Lyon. Mais depuis la Bretagne, en train avec 5 vélos et 2 carrioles, c’est compliqué. Et long. Cela nous prendra 2 jours.

Ce matin, nous devons aller à Paimpol en vélo. Ce n’est que 30 km mais ils sont fait de montées et de descentes.

Le réveil à 7h00 nous permet d’admirer le lever de soleil. C’est beau. Cette vue sur la Manche m’habitera longtemps encore.

Les tentes sont rangées et les vélos chargés en 1h20. Nous avons décidé d’abandonner la grande tente ici. Ses poteaux sont en pièce détachés. Elle est récupérée par le propriétaire du camping qui pourra éventuellement s’en servir. C’est presque bizarre car cette tente nous aura accompagné depuis la Loire à Vélo. Elle aura abrité les enfants et bercé leurs rêves durant nos voyages dans plus de 10 pays. En ayant parcouru plus de 4000 km et était démontée puis remontée environs 150 fois…. je pense qu’il est possible de dire qu’elle a fait son temps.

La laisser ici c’est gagner 9kilos sur notre chargement. Sachant que je dois tracter la carriole, que le porte bagages de Solène ne permet plus de la mette dessus et que Pierre-Louis a lui la carriole d’Osiris, c’est aussi un choix de raison.

Nous décollons à 9h15.

30 km à faire avec comme objectif d’être à 12h à Paimpol. Nous sommes dans les temps. Pour éviter la route des falaises qui nous a été annoncée comme difficile,

nous décidons de suivre la départementale. C’est plus direct… mais aucune vue sur la mer. Dieu que la raison peut être frustrante de plaisirs.

Nous passons néanmoins devant quelques jolis lieux comme le château de Tréveneuc et son église pile au bout de sa belle allée.

Au détour d’un virage enfin j’aperçois la cote et La Manche.

Un peu plus loin c’est sur un magnifique champ d’hortensia que nous débouchons bons. Je n’en avais jamais vu autant réuni. C’est impressionnant et magnifique.

Malgré les rouspétailles des enfants je décide de prendre un petit chemin qui me permet d’échapper 10 min au bruit des voitures et d’admirer une zone où les oiseaux sont venus nicher pendant le confinement. Dernier instant de nature avant beaucoup d’heures de train et le retour à la ville.

Nous arrivons pile à midi à Paimpol où nous retrouvons Pascal qui nous a acheté le repas de ce midi et ce soir.

Nous déjeunons sur le port de Paimpol. Dans le port il y a un vrai breton qui déplace sa petite embarcation avec une seule rame et une technique franchement originale. Il a une vraie maîtrise de sa barque alors qu’il est debout et fait tourner sa rame un peu comme dans des blancs d’œufs.

Dingue !

Puis il est temps de nous rendre à nouveau à la gare. Paimpol est en bout de ligne. Nous avons le temps de profiter d’un dernier instant de soleil avant l’arrivée du train.

La micheline qui arrive n’a qu’un grande voiture et il y a du monde. J’avoue, nous nous arrangeons pour être suffisamment rapidement dans la micheline par angoisse de ne pouvoir monter. Une fois dedans, ne plus bouger. Direction Guingamp où nous aurons 1h25 d’attente. Vive les liaisons sncf.

Là je suis assise cool avec Osiris à mes pieds.

En arrivant à Guingamp nous apprenons qu’une autre famille déjà présente sur le quai s’est fait interdire l’accès au train précédent à cause d leur carriole. Pascal décid de démonter roue, garde-boue et arbre dès carriole pour pouvoir les faire monter en tant que bagages.

À 5 min de l’arrivée du train, je reçois une alerte. Plus de vélo acceptes sur notre ter. Si nous le pouvons pas monter dans ce train, nous ne pourrons pas être à Lyon dimanche soir. Il faut pouvoir monter.

Lorsque le train arrive je suis à la porte de la chef de bord. Elle commence par me dire que nous ne pouvons pas entrer dans le train. Pas le choix, je la supplie. « Madame, il y en un autre derrière » me répond-elle. Pas possible pour nous, plus de correspondance. À la voir continuer à refuser, je sors mon dernier atout. J’avoue je n’aime pas mais c’est la seule chose qui me soit venue à l’esprit. « Madame, je vous en supplie, si je ne suis pas à Lyon lundi pour ma pré/rentrée, je perds le bénéfice de mon concours. Il faut que je monte ». Alors que la dame a pitié et me laisse monter, elle réalise que nous sommes 5, plus les carriole démontées. Elle commence à changer d’avis mais Pascal est déjà dedans ainsi que Solène et Pierre-Louis. Il ne reste que Raphaël et moi…. elle hésite puis …C’est bon ! Ouf.

Je suis dans le couloir, debout avec 2 vélos à bouts de bras et la chienne à mes pieds. Le train est archi bondé mais tout le monde étant dans la même galère… on s’aide !

Et ça continue à monter aux deux arrêts suivant. Je suis obligée de monter la carriole démontée sur mes selles des vélos. C’est super sportif.

Arrivés à Rennes, nous avons 1h à attendre pour le train suivant. Nous ne prenons pas le risque de nous éloigner de la gare. Nous avons encore 1 autre correspondance à Nantes. Ce train là est vide. Une fois dedans, nous remontons les carriole car à Nantes nous n’avons que 18min pour attraper le train de « La Loire à Vélo. ». C’est un train que nous connaissons déjà. Le seul que je connaisse en France avec un tel service pour les vélos. Il y a un wagon dédié aux vélos avec accueil et embarquement des vélos par du personnel pour les installer. C’est magique.

La grande classe, le service absolu

Nous arrivons à 22h à Tours. Alors que nous sortons de la gare, Pierre-Louis réalise qu’il s’est fait voler sa petite sacoche de guidon sur le quai. Plus de portable, plus d’enceinte, plus de casque audio et plus de lunettes de soleil de vue ! Ai-je besoin de vous dire ce que je ressens. Nous qui pensions avoir fini les galères pour la journée.

Nous nous rendons à l’hôtel et nous offrons tous une bonne douche. Demain il faudra reprendre le train… nous ne sommes pas encore arrivés à Lyon.

Voilà, vous avez un aperçu de ce que veux dire prendre le train avec des vélos. Des fois je me dis s’une remorque sur la voiture serait finalement plus simple… Encore faut il avoir une voiture avec une attache 🤣. Allez gardons nos principes. Au moins nos vacances ont un bilan carbone proche de zéro ! C’est toujours ça

Merci de votre lecture. Belle nuit à vous.

Anne-Laure

Une journée repos au paradis. 20/08/20

Décidément nous avons bien fait hier de forcer les enfants à monter sur le vélo. Notre camping est idyllique. Même si la nuit a été agitée, car des jeunes faisait une grosse fête sur la plage juste en dessous de notre emplacement. La vue au réveil fait tout oublier !

Nous sommes juste au-dessus d’une petite crique avec une vue de folie devant nous. Nous observons la mer qui monte et qui descend. Nous pouvons voir sa progression dans un sens ou dans un autre en observant l’apparition et la disparition des rochers nombreux de cette côte. Comme l’a dit Pierre Louis, et comme je me le faisait remarquer au même moment, il ne doit pas être facile de naviguer dans ces eaux. Le navigateur a intérêt à parfaitement connaître la topographie de tout cette multitude de rochers s’il ne veut pas venir si échouer.

Pascal s’est réveillé avant nous il a tenté de voir le lever de soleil malgré un plafond bas à ce moment-là. Il a petit déjeuné seul et se prépare à partir pédaler plus loin en solitaire. Il est presque 11h.

Aujourd’hui chacun va vivre À son rythme, selon ses envies. Solene fera la grasse matinée jusqu’à midi, alors que les garçons seront eux déjà en train de pêcher crevettes et crustacés dans la baie à 10h30. Pour ma part opération laverie. Pas le choix quand on a plus rien à se mettre.

Je profite de cet instant pour remettre des photos sur les anciens articles. J’ai compris le problème, plus d’espace sur ma formule. Il a fallu que j’augmente mon forfait. Si vous n’êtes pas abonné aux mises à jour, vous pouvez retourner lire les anciens articles et y trouver des photos. Cela me prend du temps. Je pense finir ce soir.

Aujourd’hui est aussi le jour où je reçois mon arrête d’affectation. Sensation étrange. À la fois une grande joie et un grand fou rire. Ce sentiment d’imposteur est encore très présent. Passera-t-il un jour ? J’en doute.

Après un repas avec vue sur mer chacun reprend son programme. Mer pour les 3 enfants et promenade sur les sentiers des douaniers pour moi. Allez vous trouver les enfants dans l’eau ?

Le sentier suit la côte au plus près de la falaise. La vie est enivrante. Rien pour barrer le regard. La marée est basse. Les criques sont visibles. La plage donne dans le sable et non pas sur les cailloux. Le soleil fait briller ce tableau des merveilles de la nature,

Osiris et moi avançons comme si nous étions au bout du monde.

Le sentier débouche sur des arbres majestueux.

La cote est trompeuse. Alors que je me donne un point pour faire demi-tour, petit virage à gauche et d’autres criques apparaissent élinguant d’autant le point fixé au départ.

Le soleil brille et il fait chaud. La nature, la solitude, le silence juste brisé par le vent dans les arbre ou le bruit de mes pas. Lorsque le son est mouillé ou juste humide, mes pas sont aussi silencieux que ceux de Lancelot dans la bibliothèque verte de mon enfance ; puis lorsqu’il est sec j’entends les petits graviers qui scandent le rythme de ma marche. Le bonheur est total.

Je savoure les quelques mûres laissées par les autres peilenreuts. D’autres fruits sont bien alléchants, mais je ne m’y risquerait pas. Trop marquée par l’histoire du film Wilde, lorsque le héros meure pour s’être trompé de champignons.

Au détour de la grève de Saint Marc une chapelle du 15ieme siècle.

Au bout d’une heure de marche, mon objectif est visible.

Ce cap permet de voir les grandes plages suivantes

Et surtout, j’ai l’impression d’être au bout du monde, de dominer la mer.

Le vent souffle et me rafraîchit. Sos iris se cache dans la robe pour se mettre à l’ombre.

Il est temps de faire demi tour. Nous aurons fait 9,6km en 2h. Pas mal quand même. Osiris n’aura pas couru derrière nous mais aura fiât une une belle ballade.

Direction la plage pour me baigner et récupérer les enfants.

Puis c’est crêperie avec les 3 zamours.

Le village est calme. Le soleil a donné des couleurs à tous les passants que nous croisons.

J’espère que la journée de demain sera aussi agréable.

Merci de m’avoir lu.

Bonne soirée à tous.

Anne-Laure

Soleil, pluie et beaucoup de km. Carentan- Pont Farcy. 72km

Après notre belle journée à Utah Beach, nous avons eu une nuit bien agréable à la fraîche. Cela fait vraiment du bien. 
Le réveil à 7h n’est pas trop douloureux. Plutôt cool. Au vu du programme de la journée, il y a croissants et pains au chocolat au petit déjeuner. Nous décollons du camping à 10h. Le premier pliage, c’est comme le premier montage… long. 

Départ sous un beau soleil pour une grande journée de vélo.

Nous avons 72km à faire. Ce n’est pas vraiment un choix, il n’y a pas de camping entre les deux.
Nous savons que la piste est facile, pas trop de côtes, et que nous sommes capable de le faire. La seule inconnue, c’est Osiris. Nous nous sommes fixés comme limite 25km maximum pour elle. Le reste dans la cariole qui est attachée à mon vélo.
Car le problème est qu’Osiris veut absolument être devant. Toujours. Donc si un cycliste démarre, elle fonce pour le suivre. Et ça n’est pas possible pour elle. Elle n’est que dans le plaisir et avancer avec nous. Donc carriole forcée. Osiris accepte sans problème de monter dedans. Par contre, elle refuse de s’assoir. En étant debout, elle fait beaucoup bouger la cariole. Il faut donc beaucoup de force dans les bras pour tenir le vélo. Et accessoirement… la bête pèse son poids : 20kg.

Bref, quand elle court,nous sommes en moyenne à 16km/h. Quand elle est dans la cariole et que j’ai réussi à lancer le vélo, je monte à 28 km/h. Les descentes sont en pointe jusqu’à 40 km/h. Le calcul est là, entre les arrêts pour la faire monter, descendre, la pause déjeuner et autre forme de ralentissement… nous avançons à environ 10km/h Max. Pas très rapide. L’objectif est d’être au camping à 18h.


Le paysage est magnifique. J’adore toujours autant suivre l’eau. Au début, c’est un canal. Nous sommes dans les marais du Cotentin.

C’est à peu près à cet endroit que Pascal nous arrête tous. Après avoir oublié la veille sa veste dans les sanitaires… heureusement ramenée à l’accueil… il réalise qu’il a perdu ses lunettes de vue. Il faut ouvrir toutes les sacoches où elles peuvent potentiellement être. Malheureusement… rien.
Pascal a appelé le camping. Petit Poucet a de la chance, elles ont été trouvées. Mais Petit Poucet va devoir faire demi tour. Ce sera 5km pour y aller et idem au retour. En vélo, tout se paie 🥺.

Nous avançons sans lui, il nous rattrapera en prenant la route. Rendez vous à Saint Jean Daye.
La pause déjeuner y compris est sympa. Nous aimons ces moments simples.

Nous re décollons à 13h. Il reste 50km à faire. On est dans les temps. Nous suivons encore l’eau, mais celle là est libre. Nous suivons La Vire.

Nous ne lâcherons plus la rivière jusqu’à notre arrivée.

La piste est facile, mais poussiéreuse. Osiris est dans la cariole depuis la pause déjeuner. Il faut la préserver. Moi je galère un peu mais ça va. Pause goûter.

Nous apprenons que demain, ça va monter dur. …. On verra bien. De toute façons, quand on est à vélo, on subit la topographie. Mais on la sublime aussi, on l’admire depuis nos montures, on savoure les descentes. On s’en met plein les yeux du paysage. Et puis une cote =une descente. Alors l’un dans l’autre, ce n’est pas trop grave.
Être en vélo : c’est voir de l’insolite, c’est être au plus près de la vraie vie. Parfois, on croise de drôle de personnages.

La France est belle. De simplicité de ses campagnes. Ses villages petits et envoûtants me surprennent toujours.

Les ponts sont toujours fascinants. Souvent signe d’angoisse pour moi même si je me soigne et que mon vertige va mieux. Ici en Normandie, peu sont anciens. La guerre a laissée des traces qu’il faut deviner.

Les églises parcourent le chemin. Il est impossible d’oublier que notre pays est historiquement de culture chrétienne.

À 17h, Pascal annonce que l’orage veut être de la partie. il nous reste un peu plus de 18km. Nous subissons un vent de face qui nous ralenti depuis 15h. L’annonce de l’orage n’est donc pas une surprise. On le sentait bien arriver. La question est donc de savoir si nous réussirons à atteindre le camping avant la pluie. La réponse est NON ! À 3 km de l’arrivée, l’orage nous tombe dessus. Trempés en moins de 2 min. Ce n’est pas un problème pour avancer, sauf pour les baskettes qui seront encore trempées demain. Rien que d’y penser, j’en suis dégoûtée. Pédaler avec les pieds humides. Dur dur.
Heureusement, lorsque Pascal m’a annoncé la pluie, j’ai téléphoné au camping et j’ai pu réserver un mobil-home. Il n’est que pour 4 mais au moins les enfants dormiront au sec.En fait, quand Pascal arrive environ 15 min avant moi, il n’a aucun souci pour faire que nous puisssions tous y dormir. On s’arrangera bien. Du coup pas de tente à monter. C’est agréable quand il pleut. Tout mettre à l’abri, prendre une douche chaude puis aller acheter à manger. Ce sera saucisse-purée avec même du gruyère dedans ! Pendant que le repas est préparée,je fais la lessive et le sèche linge. Ce fut un donc une grosse journée et celle de demain s’annonce également sportive. Mais ce sera l’objet d’un autre article. Je ne sais pas quand vous aurez celui-ci. Ni si les photos passeront. À Pont Farcy, il y a de la pluie, un petit camping municipal tout à fait sympathique et peu cher… mais absolument pas de réseau. 😂. Merci de votre lecture. Anne-Laure

Pont-Farcy- Vire- Le Mont Saint Michel. Le 13/08/20. 40km

L’article d’hier n’arrive pas à se télécharger. Vous allez donc en être privé. Je ne comprends pas pourquoi. Hier aucun réseau, ok mais aujourd’hui à chaque fois que j’ai pu j’ai tenté. J’ai même retiré toutes les photos.
Je tente aujourd’hui depuis internet pour l’article du jour. Sans les photos. Elles viendront plus tard. On verra bien.
Laissez moi vous expliquer le topo prévu.

Nous n’avons que peu de KM à faire … sur le papier. Car ces kilomètres sont durs. Énormément de dénivelés. Parfois 100m en peu de distance. Les côtes sont raides. Et nos vélos lourds.
Quand certains d’entre vous regardent le Tour de France, vous êtes déjà épatés par ceux qui gagnent les étapes de montagnes. Il y a même un maillot spécial pour vélo qui est considéré comme les meilleurs grimpeurs. Le maillot à poids me semble-t-il.
Mais il faut savoir que leurs vélos sont légers. Très légers. Alors que les nôtres frôlent le 15kg à vide, plus tout le chargement. Celui de Pascal doit avoisiner les 80kg une fois chargé, le mien 70kg. Bref, toute côte est un enfer.
Et aujourd’hui nous allons en avoir des sacrées. Des dénivelés de 100 mètres.

Après la journée d’hier, d’entrée de jeu une côte à 16%. Dur dur. Et ce sera comme ça toute la journée.

Pas le choix, je descends du vélo et je pousse. Pascal n’arrive pas à pousser le sien, il préfère mouliner et s’arrêter souvent.
Les enfants ne râlent pas trop. Sauf Raphaël qui fatigue. Osiris est à nos côtés. Elle monte dans la cariole uniquement pour les descentes. Notre moyenne est effroyable. 5km/h.
Nous profitons d’un espace avec des tables pour faire la pause picnic relativement tôt par rapport à nos habitudes. Il est 12h30.

Après le départ de la troupe.

Nous sommes partis depuis 1h30 et nous avons fait 13km. Il reste 20 km à faire. Nous avons un train à attraper à 16h26. Il ne va pas falloir traîner.
Après une énorme côte absolument affreuse, nous réalisons que nous sommes sortis de la piste. Il faut alors faire appel au GPS. Heureusement que la technologie est là pour nous aider.
Le GPS annonce 13 km. Sur la route. Osiris passe en cariole et nous enfourchons nos montures.

Les maisons sont belles sur le chemin.

Nous sommes à temps po attraper le train. Normal il était pour moi… regardez sa couleur.

À la sortir de la gare, une belle maison nous fait encore signe.

J’aime beaucoup de pigeonnier.

Sur la piste j’aime admirer les maisons, les a paysages et les arbres majestueux. Il me semble qu’il nous observent. Petits hommes affairés à bouger dans tous les end alors qu’eux sont là, immobile, plein de sagesse et d’histoire.

Nous arrivons à 18h40 au camping. Les enfants ont juste le temps d’aller se baigner un peu.
Nous sommes sur un espace commun aux cyclistes où nous trouvons une autre famille de cyclorandonneurs. La vie est trop drôle, et le monde petit. Pierre-Louis a eu le beau-frère de la maman comme professeur de français en Cinquième. Comme dit Pierre-Louis, le seul prof de français qui m’ai fait aimer cette matière.

Côtes d’agneau de Prés Salés au dîner, suivi de crêpes.
La nuit sera bienfaitrice et réparatrice.
Demain, visite du Mont Saint Michel puis direction Saint Benoit les ondes.
Merci de m’avoir lu.
Amicalement.
Anne-Laute

Été 2020. Normandie et Bretagne

Et voilà. Nous repartons. Enfin. Vraiment.

Comme à chaque fois, les préparatifs sont long et un peu compliqués. Quand à 6h du soir vous avez l’impression d’avoir plus qu’à fermer les sacoches et ce sera bon…. vous réalisez 8h plus tard – parce ceci quand même une pause dîner au milieu – qu’il est minuit et que ce n’est pas encore fini.

Bref à 2h Pascal et moi avons enfin pu aller nous coucher en ayant tout mis sur les vélos.

Nos vélos
Les vélos dés d’enfants dans le garage

Réveil à 5h15. Le premier train est à 7h16 à la Part-Dieu. Nous prenons le Lyon -Paris Bercy en Ter. Seul possibilité avec 6 vélos et 2 carioles.

Le réveil se passe en douceur et nous montons sur nos montures à 6h30 pour nous rendre à la gare.

Petit déjeuner dans le train avent une petite sieste.

La SNCF est fidèle à sa réputation. Le train est un vieux corail avec trois marches à monter et des petits espèces vélos répartis sur tout le train. Nous sommes obligés de scinder le groupe. Mais ça passe. Le train est plein de cyclistes. Peu iront jusqu’à Panam. Beaucoup de descente pour aller dans le beaujolais ou les vignobles à Dijon.

Dans le train, c’est lecture, sommeil et smart Phone.

On se repose et on profite un peu du paysage. Parfois Pierre-Louis fait office d’oreiller 😂.

Arrivés à Paris, il faut tout descendre, remonter nos attelages et direction Paris -Saint Lazare. Traversée de Paris en vélo avec Osiris qui cours à côté ou reste bien sage dans sa cariole. Première aventure pour nous. Mais tout se passe bien.

La grosse angoisse fit pour les billets de trains. Impossible de prendre deux billets pour Pascal et moi. À 12 min du départ, nous choisissons d’acheter des billets pour le suivants et on verra bien avec le contrôleur. Nous aurons de la chance, il est super sympa aussi.

Il est 5h, nous avons faim.
Sur le chemin, l’église de Bayeux donne des regrets de ne pas la voir de plus prêt.

Nous arrivons à 17h59 à la gare de Carentan. Nous avons 1 min pour tout descendre du train.

Nous avons fait il y a longtemps le choix du train à la place de la voiture et d’une grosse remorque. Mais quand même quelle galère à chaque fois. C’est toujours beaucoup de stress, d’efforts physique pour rentrer et sortir les vélos et nos sacoches. Après, c’est en accord avec nos valeurs et l’écologie. Mais bon, si seulement cela pouvait être plus simple. Il y a encore beaucoup de travail pour développer la mobilité douce.

Arrivée à Carentan, nous nous rendons au camping. Et c’est le premier montage de tentes. Solène calcule le timing. Bons ? Rouillés ? Mauvais ?

Voilà. Cette première journée est toujours celle du transit avant celles du plaisir à vélo.

Vivement demain ! Merci de m’avoir lu et à demain pour la suite de nos aventures.

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