L’article d’hier n’arrive pas à se télécharger. Vous allez donc en être privé. Je ne comprends pas pourquoi. Hier aucun réseau, ok mais aujourd’hui à chaque fois que j’ai pu j’ai tenté. J’ai même retiré toutes les photos.
Je tente aujourd’hui depuis internet pour l’article du jour. Sans les photos. Elles viendront plus tard. On verra bien.
Laissez moi vous expliquer le topo prévu.

Nous n’avons que peu de KM à faire … sur le papier. Car ces kilomètres sont durs. Énormément de dénivelés. Parfois 100m en peu de distance. Les côtes sont raides. Et nos vélos lourds.
Quand certains d’entre vous regardent le Tour de France, vous êtes déjà épatés par ceux qui gagnent les étapes de montagnes. Il y a même un maillot spécial pour vélo qui est considéré comme les meilleurs grimpeurs. Le maillot à poids me semble-t-il.
Mais il faut savoir que leurs vélos sont légers. Très légers. Alors que les nôtres frôlent le 15kg à vide, plus tout le chargement. Celui de Pascal doit avoisiner les 80kg une fois chargé, le mien 70kg. Bref, toute côte est un enfer.
Et aujourd’hui nous allons en avoir des sacrées. Des dénivelés de 100 mètres.

Après la journée d’hier, d’entrée de jeu une côte à 16%. Dur dur. Et ce sera comme ça toute la journée.

Pas le choix, je descends du vélo et je pousse. Pascal n’arrive pas à pousser le sien, il préfère mouliner et s’arrêter souvent.
Les enfants ne râlent pas trop. Sauf Raphaël qui fatigue. Osiris est à nos côtés. Elle monte dans la cariole uniquement pour les descentes. Notre moyenne est effroyable. 5km/h.
Nous profitons d’un espace avec des tables pour faire la pause picnic relativement tôt par rapport à nos habitudes. Il est 12h30.

Après le départ de la troupe.

Nous sommes partis depuis 1h30 et nous avons fait 13km. Il reste 20 km à faire. Nous avons un train à attraper à 16h26. Il ne va pas falloir traîner.
Après une énorme côte absolument affreuse, nous réalisons que nous sommes sortis de la piste. Il faut alors faire appel au GPS. Heureusement que la technologie est là pour nous aider.
Le GPS annonce 13 km. Sur la route. Osiris passe en cariole et nous enfourchons nos montures.

Les maisons sont belles sur le chemin.

Nous sommes à temps po attraper le train. Normal il était pour moi… regardez sa couleur.

À la sortir de la gare, une belle maison nous fait encore signe.

J’aime beaucoup de pigeonnier.

Sur la piste j’aime admirer les maisons, les a paysages et les arbres majestueux. Il me semble qu’il nous observent. Petits hommes affairés à bouger dans tous les end alors qu’eux sont là, immobile, plein de sagesse et d’histoire.

Nous arrivons à 18h40 au camping. Les enfants ont juste le temps d’aller se baigner un peu.
Nous sommes sur un espace commun aux cyclistes où nous trouvons une autre famille de cyclorandonneurs. La vie est trop drôle, et le monde petit. Pierre-Louis a eu le beau-frère de la maman comme professeur de français en Cinquième. Comme dit Pierre-Louis, le seul prof de français qui m’ai fait aimer cette matière.

Côtes d’agneau de Prés Salés au dîner, suivi de crêpes.
La nuit sera bienfaitrice et réparatrice.
Demain, visite du Mont Saint Michel puis direction Saint Benoit les ondes.
Merci de m’avoir lu.
Amicalement.
Anne-Laute