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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2017

Beaugency-Lyon, fin du voyage. Le 15/08

Et voilà, c’est la dernière nuit sous la  tente. Il est 7h30.

Le labyrinthe ouvre à 10h30. Il faut 1h30 pour le traverser. Notre train est à 13h et il faut 15 min pour aller du labyrinthe à la gare. Bref nous avons les yeux sur la montre.

Pliage rapide pour prendre notre dernier petit-déjeuner de camping. Le temps est menaçant, très menaçant. Les premières gouttes tombent. La question est : le labyrinthe va-t-il ouvrir ?

Dernière traversée de la Loire.


Le temps que nous arrivions devant le labyrinthe, il tombe des cordes. Je vous laisse regarder ma tête des enfants qui reviennent quand la dame leur annonce que le labyrinthe n’ouvrira pas pour cause de pluie. C’est le désespoir. 

Pascal étant parti chercher du ravitaillement pour nos 8h de trajet, nous sommes obligés de l’attendre sur place. Et c’est tant mieux car finalement le labyrinthe ouvre. Il est 11h. Ils ont juste le temps de la faire. Joie des enfants.


Pendant que je les attends, Lauraline arrive avec sa famille et en voyant nos vélos, elle s’éclame : « Oh moi j’aimerai trop faire des voyages comme ça ! »

En rigolant je lui dis alors « Eh bien tu viens avec nous l’an prochain ! »  C’est qu’elle ne dirait pas non…. sauf quand elle apprend qu’on fait environ 60km par jour et qu’on pédale depuis 15 jours. C’est l’heure de l’apéritif et ses parents nous offrent un verre de rosé. Nous acceptons mais ne pouvons en boire trop. C’est là qu’on voit que nous ne buvons presque rien depuis quinze jours en dehors d’une bière. Cela tape vite.

Les enfants sortent du labyrinthe à 12h25. Pile pour attraper notre train. Photo de groupe du départ prise par le papa de Lauraline. Il faut partir.


Je ne résiste pas à l’envie d’une dernière photo du pont de Beaugency et de la Loire.


Nous attrapons notre train sans problème malgré un dernier déraillement de Raphaël. 50 min de train puis 2h d’attente à Saint-Pierre-des-Corps. Nous y apprenons que nous aurions dû acheter des places pour nos vélos et que normalement il n’y a plus de place pour nos vélos à nous sur notre train. Et là, moi je dis que la SNCF a encore vraiment des progrès à faire. Mais comme je dis toujours dans ces cas là….. « De toute façon, je vais monter ! » Et c’est que nous faisons.

À 16h le train part, nous avons 5h de train devant nous. Après avoir installé les vélos, il faut s’occuper.

Je vous ferai cet article, Pascal trie les photos avec ses fils…..


Puis pour changer, les enfants jouent aux cartes.


À notre arrivée il faut encore monter la côte de la rue Eugène Pons avant de pouvoir retrouver nos lits. À 21h40 nous sommes à la maison. Dernier petite rigolade que je vous offre, la pile de linge à laver qui m’attend pour les jours à venir…. et ceci en sachant qu’une lessive tourne déjà.


Demain ce sera grasse matinée et barbecue, repos et nettoyage en tout genre.

Merci d’avoir suivi nos aventures.

Cette année nous avons fait 880 km en 14 jours de vélos.  Une fois encore la piste nous aura offert son lot d’aventures,  de rencontres et de merveilles. Vivement notre week-end de rattrapage pour pouvoir dire que nous avons fait la piste de Saint Brevin à Belgrade. Ce sera l’occasion de vous écrire un ou deux articles en dehors de l’été.


À tous bon fin de vacances et bonne reprise.

Je vous embrasse.

Anne-Laure

Orléans Beaugency, le 14/08. Des solutions mais pas des miracles 

Un réveil plein de gentillesse et d’attention. Voilà ce qui nous est offert ce matin. Véronique nous a fait le petit déjeuner. Emmanuel est sans doute allé chercher du pain. Les enfants sont touchés et nous un peu gênés. C’est tellement gentil, simple et humain. Des qualités rares et précieuses. Comme dit Amandine, « Tu aurais fait la même chose ? Alors profite et apprécie.  » La vérité sort toujours de la bouche des enfants, même quand ils sont grands…. mais comme elle dit aussi…. « j’ai toujours 5 ans, l’âge magique ».

À 9h30 nous appelons les magasins de vélos pour vérifier que ce soit ouverts. Bingo. On y croit. 

Pascal démonte les 2 roue des filles, Emmanuel propose gentillement d’emmener Pascal en mettant le vélo de Pierre-Louis dans sa voiture. Pascal reviendra en pédalant dessus, ce n’est qu’à 10 km. 


Connaissez-vous la loi des séries ????

Alors que nous espérons de bonnes nouvelles de Pascal, il m’appelle pour me dire …. »j’ai oublié mon portefeuille, je ne peux pas payer et pour finir il manque une pièce pour le vélo de Pierre-Louis, pas sur qu’on trouve une solution…. »

Me voilà repartie avec la voiture de nos hôtes pour aller chercher Pascal, le vélo et lui apporter de quoi payer ». Nous devons faire attention à l’heure, Emmanuel et Véronique ont une obligation familiale et doivent partir de chez eux à 14h30. Nous serons chez eux à 13h30 avec 2 roues réparées et le vélo de Pierre-Louis en chaine tendue. Il peut pédaler mais ne peut pas changer de vitesse ou de plateau. Bref il va mouliner et c’est la fin de notre voyage. Impossible de faire les 120 km qu’il nous reste normalement à faire pour avoir terminé la Loire à Vélo. C’est rageant, frustrant. 
Pascal remonte les roues des filles, nous disons au revoir à Véronique et Emmanuel qui doivent partir.


 Ils nous laissent les clefs pour pouvoir finir de plier et manger sans stress. 

Nous passons faire un tour dans la ville pour ne quand pas être venus aussi loin sans voir la ville. 



La vielle ville a été rénovée avec des façades peintes aux couleurs du Moyen-Âge. C’est très bien fait. 

Nous retrouvons les bords de Loire pour faire nos derniers kilomètres. 


 Nous avions commencé notre premier voyage sur l’Eurovélo 6 à Beaugency. C’était en août 2013. Lors de notre première nuit en camping, nous avions entendu les cris dans le labyrinthe de maïs situé juste de l’autre côté  de la Loire. Depuis les enfants en rêvent. C’était une promesse que nous avions fait pour le voyage de cette année. Nous allons donc y aller, même à petit vitesse. 

Nous pédalons donc tranquillement et suivons pour la dernière fois cette année le beau fleuve sauvage de France. 


Sur le chemin, joli moment d’art moderne et de rencontre. 


Nous arrivons à 19h30 à notre denier camping. Dernier montage de tente. Demain les enfants iront au labyrinthe puis nous prendrons le train pour rentrer à Lyon. 
Je vous salue avant de vous raconter notre retour. 

Anne-Laure un peu déprimée 

Gien-Orléans. Quand les casses vélos s’enchaînent, la gentillesse des gens est immense. Le 12/08

Note nuit à Gien fut agitée. Gros orage et des bruits qui nous font croire qu’on essaie de nous voler les vélos. Ne dites pas que c’est du délire, c’est arrivé à des cyclistes à Nevers. Au réveil, leurs 3 vélos n’étaient plus là. 8000€ de matériel volé pendant la nuit. 

Pascal est debout à 7h30 et depuis il bricole le vélo de Solène pour essayer de réparer sa roue t ses rayons qui sont soit détendus soit carrément sortis de leurs emplacements. Il fait tout ce qu’il peu mais n’arrive qu’à faire du provisoire. Nous espérons trouver de quoi réparer à Orléans. 

Nous démarrons sous un superbe soleil. Il fait à nouveau beau et ça fait du bien. Le gentil monsieur du camping nous a indiqué un raccourci qui nous permettra de gagner 9km. 

Et voilà que les ennuis commencent. Pascal crève la roue de la carriole. Il lui faut entièrement la vider pour pourvoir démonter. Je suis un peu plus loin avec les garçons. Car Solène pedale doucement et nous avons chargé Amandine pour pouvoir un peu décharger la roue arrière de Solène. Raphaël me fait une frayeur en s’échappant loin devant. Je suis obligée d’arrêter un cycliste pour qu’il arrive à le rattraper car moi aussi je suis chargée de sacoches avant supplémentaires. Décidément les garçons quand ça a décider d’avancer ça oublié toutes les règles de sécurité, 3 routes traversées seul et un début de départementale commencée avant de se dire que quand même, il vaudrait mieux attendre ses parents. 

Pascal finit par nous rejoindre et nous repartons. Au crapaud indiqué, nous prenons le raccourci indiqué. 


Les paysages sont prodigieux. La Loire est belle car sauvage, les oiseaux nombreux et la nature préservée. 


Et voilà la suite des ennuis. Pierre-Louis casse la pâte d’attache de son dérailleur. Il ne peut absolument plus avancer. Nous sommes au niveau… de quoi ? De nul part. Ça c’est vraiment un gros problème. 

Mais mon ange veille …. j’aperçois une grosse maison avec plein de gens dans le jardin. Je tente ma chance. 

C’est un lendemain de mariage. Devant plein de voitures alignées, dont un gros camion. Le propriétaire, Stan, accepte de me le prêter pour que j’emmène Pierre-Louis, son vélo, mais aussi le vélo de Solène et Amandine à Orléans. Veronique et Emmanuel Plannz, contact du site Warmshower nous ont indiqué un magasin de vélo qui seraient ouvert ce dimanche. On y croit. 

Je laisse Pascal,Solène et Raphaël avancer, mon Blacky dans le jardin des Écuries et je pars. Je dois être de retour pour 16h. Stress de conduire une voiture qui ne vous appartient pas et stress du timing. Je vais doucement. J’arrive à 15h40 à Orleans et malheureusement le café est fermé. Normal, c’est le pont du 15 août. Ente temps j’avais à nouveau eu Veronique qui nous accueille gentillement. Je peux déposer les 2 enfants, les vélos et les sacoches dans leur jardin pendant que je retourne chercher mon vélo. Comme dit Amandine  : cette journée n’est pas si terrible que ça puisque nous avons trouvé quelqu’un qui nous prête son camion et nous sommes accueillis ce soir. Ma fille trouve toujours le bon côté des choses. C’est une de ses grandes forces. Au moment de partir en camion elle aura aussi ce gentil mot :  « Maman ne stresse pas, tu as toujours bien conduit, il n’y a pas de raison que cela ne soit pas le cas aujourd’hui. » Gentil mot qui fait du bien et vous rassure. Elle avait aussi dit à Pierre-Louis qui s’interrogeait sur le entier de Stan que c’était facile à deviner …. « Son métier c’est être gentil ». J’adore !

Je laisse donc Amandine et Pierre-Louis pour ramener son camion à Stan. Je suis en retard. Je refais l’essence chez Leclerc et en profite pour voir que les 2 magasins de sport dont Mondovélo sont ouverts demain.  

J’arrive avec 50 min de retard et suis accueilli par le sourire de Stan et son amie que j’ai pourtant mis en retard. Encore mille mercis à eux. Je leur ferai parvenir du vin de citron et de la confiture maison dès mon retour.  

Et me voilà reparti à 17h15 pour 50 km de vélo à fond les ballons. 

En passant devant Sully-sur-Loire, Solène et Raphaël ont eu envie, et à juste tiré de voir le château. Ils se retrouvent donc avec Pascal derrière moi. Je n’ai rien mangé en dehors de quelque chois. Je m’achète donc 2 sablés et je fonce. 

Le paysage est grandiose. C’est rageant de ne pas plus en profiter. 


Amandine et Pierre-Louis vont visiter à pied la ville d’Orléans pour ne pas envahir nos hôtes. Ils reviennent éblouis par la cathédrale. 


J’arrive à 20h40 chez Véronique et Emmanuel. Leur gentillesse est incommensurable. Véronique nous a fait une quiche, la table est dressée et elle nous a fait des lits. Que vous dire….. 

Pascal me suit de peu. Juste avant l’arrivée il m’appelle pour me dire que la roue arrière du vélo d’Amandine vient aussi de lâcher. Axe mort. Cela fait 3 vélos de cassés, c’est lourd et démoralisant. Cela sonne aussi le glas de notre voyage. 

Merci à Stan de nous avoir fait confiance et pour le prêt du camion. Merci à Véronique et Emmanuel point l’accueil. 

Nous nous couchons en espérant pouvoir réparer les vélos demain. Il faut y croire. Que vos anges vous gardent. 

Anne-Laure

Sancerre-Gien, le 12/08. Début des galères 

Je sais, j’ai du retard. Mais on fait ce qu’on peut. Je vais essayer de. raconter nos derniers jours. Mais il aura bien 3 articles pour plus facilités. 

Nous voilà à Sancerre après une bonne nuit dans un lit. Cela fait du bien d’être sur un vrai matelas. Nous profitons de ce repos pour traîner un peu. 

La météo est plutôt clémente et la journée de vélo s’annonce simple. Il faut reliée Gien et cela représente 50km de vélo. 

Nous suivons encore le canal latéral de la Loire. Sur le chemin de jolies plantes. Orchidées sauvage pour Solène, je n’en suis pas sûre. 


Raphaël a encore des problèmes de pneu. Il est à nouveau à plat. En plus il se met à pleuvoir. Nous trouvons un endroit abrité pour nous restaurer et Pascal en profite pour à nouveau démonter une roue. Malheureusement, il y a eu une erreur. Le pneu acheté n’est pas adapté. Il repartira donc avec un peu plus de scotch à l’intérieur et une nouvelle rustine sur sa chambre à air. 

Il reste 40 km.mais le vent s’est levé. Et d’autre ennuis s’annoncent. Nous avions bien réalisé que Solène avait une roue un peu voilée, mais nous n’avions pas évaluer l’étendue des dégâts, ni l’origine du problème. En fait c’est le premier jour que cela est arrivé. Matthias, débutant dans le vélo à plusieurs, était rentré dans Solène à l’arrêt et nous n’avions pas vu que cela avait voilé sa roue. Ce n’est que depuis 1 jour et demi que nous avons constaté la situation qui en fait s’aggrave. Les rayons sont en train de lâcher. Elle pédale difficilement. Et surtout nous avons peur que cela lâche. 
L’arrivée à Gien est un soulagement. 


Le camping de Gien est tenu par un monsieur absolument adorable et très serviable. Alors qu’il est au téléphone, il m’entend demander si je peux trouver un magasin de vélo et dire qu’en plus notre tente prend l’eau. Il me fait un signe. Il a la solution à au moins un de nos 2 problèmes. 

Il nous dit qu’on peut aller planter nos tentes sous les 3 pointus installés au bout du camping. 


On aura même des sanitaires privatifs puisque cachés derrière la grosse tente. Et si on veut, il y a même un barbecue. Le sourire d’Amandine qui rêve de saucisses grillées vaut son pesant d’or. Il nous donne un reste de charbon de bois et nous permet même de dormir dans la grande tente si on a pas envie de monter les toiles. Pascal va acheter des grillades et Solène prend le balai. Nous mettrons nos tapis de sols par terre. 


Nous nous régalons, les enfants profites des jeux et c’est une bonne soirée de camping comme on les aime. Ok verra pour les problèmes demain. 


Anne-Laure

De Nevers à Sancerre, le 11/08.  

Maman ne voulant pas faire l’article je m’y colle.Comme le titre l’indique il se pourrait que nous ayons pédalé jusqu’à Sancerre, grâce à nos jambes qui commencent tout de même à fatiguer. Amandine

Bon je reprends la main. Je pensais que le blog plairait aux enfants mais ce n’est pas forcément le cas. Amandine dit que cela lui vole sa maman, les autres se moquent un peu. Bref je ne sais si je continue.

Je me dis que,quand même, cela leur permettra de se souvenir quand ils seront plus vieux et qu’ils auront perdu leurs mémoire infantile.

Je me dis aussi que c’est le lieu où raconter l’instant, où évoquer le détail et le ressenti.

Par exemple notre froid au réveil ce matin. 11 degré en camping, c’est peu. Du brouillard et un ciel bas. En plus nous avions essuyé un gros orage la veille au moment de nous coucher et avions du faire face à une petite catastrophe. Regardez la couleur du ciel au moment où nous allons dans nos tentes en faisant tout pour avoir fini avant la pluie.


Notre tente fuit. Ou plutôt, les joints thermocollés du sommet de notre tente ont rendu l’âme. Bref, il pleut dans notre tente. Pascal a mis un KW dessus, j’ai  collé l’intérieur au gros scotch de réparation. Décidément, c’est un bon achat ce scotch. Nous nous couchons en espérant que ça tienne et en envisageant l’achat d’une tente des le lendemain. Enfin nous en avions l’espoir…..

Au réveil donc, il fait froid mais la réparation à tenue. Pascal décide que nous irons prendre le petit déjeuner dans un bar à cause des températures glaciales de ce matin d’août. Nous plions tout rapidement malgré nos doigts gelés et des garçons plus préoccupés  par un grand bâton qu’il veulent emmener que par l’aide qu’ils devraient fournir à la famille.

Petit déjeuner bien garni au chaud avant l’ouverture du l’intersport de Nevers…. où il n’y a pas de tente. Zut.  Espérons qu’il ne pleuve pas ce soir aussi.

Avec tout ça, nous n’arrivons à quitter Nevers qu’aux alentours de 11h. Quand on sait que nous nous sommes levés à 7h, c’est rageant.

Au programme relier Sancerre soit 70km de vélo. C’est faisable mais nous avons froid et nous sommes à nouveau fatigués. Le ciel est menacant. Nous pédalons avec pull et KW.

Nous prenons d’abord la direction du Bec d’Allier, c’est à sur l’endroit où l’Allier se jette dans la Loire. Encore un magnifique pont canal et nous commençons tellement notre route avec La Loire.

Il faut bien se souvenir que c’est avec elle que notre avant-hier à commencé. Ceux sont ses bords qui nous ont donné le goût de ces grands voyages à vélo, ceux sont ces petit panneau eurovelo6 qui nous ont fait découvrir cette grande épopée que nous espérons finir l’an prochain. Avoir relier l’Atlantique à la Mer Noire.

Bref j’aime ces paysages.


Picnic en bord du canal latéral de la Loire et nous arrivons à la Charité sur Loire.

Le village est vraiment très beau l’église très impressionnante. On ressent bien que l’ensemble à du être imposant, très fervent et très animé à la grande époque de son apogée.

En quittant la Charite, il nous reste 25km. Il est déjà 16h30. Pascal a eu tellement froid sur son vélo qu’il a téléphoné au camping de Sancerre. On peut y louer des tentes déjà montées avec des vrais lits dedans. Mais il faut arriver avant 19h.

Il met le turbo à son VLUR, Vélo Long Ultra Rapide. ( création de Pierre-Louis) et embarque les garçons. Je reste derrière avec les filles qui n’avancent pas aujourd’hui.  Cela me permet de prendre en photo cette belle vache aux poils longs qui me rappelle un personnage fameux de la littérature enfantine anglaise. J’en ai malheureusement oublié son nom.


Nous arrivons à temps et découvrons nos tentes. Extérieur, et intérieur. 


Dîner au bords de la Loire ou dès jouteurs s’entraînent.

Une bonne nuit de sommeil s’impose. Je vous salue bien bas. Anne-Laure

Journée repos à Nevers

Pas envie de vous faire un article ce soir. 

Journée repos avec juste une visite du musée de la faïencerie, un tour dans la cathédrale et un passage devant la chasse de Sainte Bernadette. 

Moment tranquille avant les pâtes. 

Je vous embrasse. Anne-Laure

De Bourbon-Lancy jusqu’à Nevers….. Ou comment faire 2 journées en 1. 

Hier soir, nous étions donc arrivés à Bourbon-Lancey vers 18h. C’est les enfants qui avaient monté la tente et parlaient de l’étape du lendemain. 

Leur idée…. faire une grosse journée de vélo et obtenir une journée de repos pour atttendre Jules.  Leur demande : les réveiller à 6h30 pur faire les 90km jusqu’à Nevers dans la journée. 

Eh bien voilà, on ne pourra pas dire que cela vient de nous ! Réveil donc à 6h30 pour les parents et 7h pour eux. À 9h30 nous quittons le camping. 

Nous voulons Voir le village médiéval. Il vaut vraiment le détour. Ça monte fort pour y aller mais que c’est joli. 


Le petit panneau en bas nous incite à trouver le bourdon et à poursuivre la visite. 


Il faut attendre 6 petites minutes pour voir alors on attend ! 


Le temps est frais et menancant. La première partie de la journée s’annonce un peu plus difficile que d’habitude car nous allons enchaîner les cotes et les descentes. 

Mais en haut, ça vaut le coup d’œil. 



Nous rencontrons bien sûr beaucoup de belles vaches mais pour la première fois nous voyons un élevage assez rare. 

Avez vous réussi à voir l’animal en question dans sa petite maison. 

Les artistes sont vraiment de partout et notamment l’art moderne. Saviez vous que Byrne fait aussi dans la meule de foin ! 😉😄


À 13h nous avons trop faim et je trouve enfin un banc. Car cela fait plus de 2heures que nous pedal nos dans le bocage et qu’on ne trouve même pas une entrée de champ où se poser. 


Un voisin aura pitié de nous et nous indiquera des tables et des bancs à 50 mètre. Nous pique niquons vite fait. L’orage est là. Nous repartons sous la pluie. 

À Decize, rencontre de …. regardez bien la photo et le panneau



Un café ou un chocolat chaud pour tout le monde. Il reste 40km et UL est 14h30. 

Nous suivons maintenant le canal latéral de la Loire. C’est tout droit et assez joli. Nous essayons d’échapper à la pluie. 


Nous envisageons même un mobile home mais le camping n’en a plus de dispo. Il faut dire que devant nous, le ciel est menaçant.  


Eh bien nous aurons de la chance car nous arrivons à 18h15 au camping. Fourbus mais sans avoir repris la pluie alors que l’orage a tout arroser avant notre arrivée. 

Nous nous offrons un repas au chaud dans une crêperie super sympa. Raphaël choisi sa crêpe sucrée en fonction de son nom.

Une Jules. 

Nous avons appris que finalement Jules ne pourrait pas venir avec nous. Nous pensons très fort à lui, sa famille et à Papou. 

Un magnifique rayon de lune nous attend sur la Loire avant d’aller nous coucher. 


Que votre journée soit aussi calme que la notre car nous nous offrons une journée de farniente. 

Bises. Anne-Laure

De Paray-le-Monial jusqu’à Bourbon-Lancy : Pluie, vent, soleil, canaux. 

Un orage énorme a tonné une bonne partie de la nuit. L’épicentre était bien au dessus de notre tête, ou plutôt de nos toiles. Cela a réveillé tout le monde. Raphaël s’est réfugié dans les bras d’Amandine. 

À 7h30 il pleut toujours relativement fort. On en profite pour continuer un peu notre nuit. Il n’y aura pas de réveil avant 9h30. C’est un repos force bien agréable. 😏

Avant de vous raconter notre journée je voudrais partager notre dîner d’hier. Car hier soir, nous avons dîné chez Blanche-Neige et les 7 nains. Regardez la taille des sièges et compter les fauteuils -2  par côtés- le compte y est ! 😄

Alors ce matin, nous changeons de table pour nos tartines sous la pluie. Notre pliage de tente sera long, très long, tout est trempé. 


Nous quittons le camping à 12h30. Heureusement qu’il n’y a qu’un peu plus de 50km à faire. Direction Bourbon-Lagny. 

Comme le dit le titre, nous partons sous un ciel chargé en nuage et avec un vent de face très fort. Du coup, nous pédalons avec un super héros….


Sur la piste encore un croisement de canal. C’est vraiment incroyable de voir toutes ces voies fluviales. 

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​Notre piste nous amène ensuite à une merveille architecturale et technologique. Le pont canal de Digoin. Il permet au canal du centre d’enjamber le fleuve qui nous a fait démarrer notre aventure : La Loire si majestueuse et si belle. 


Nous profitons de ce lieu magique pour faire souffler ses bougies à Raphaël car nous n’avions pu le faire à Verdun. 


Un petit café sur le vélo…..


Et nous repartons pour 35 km avec toujours le vent. Nous nous disons juste qu’il pousse les nuages loin de nous. 

Un autre croisement de canal. 


Nous arrivons à 17h30 au camping et faisons immédiatement sécher nos tentes qui sont trempées. 


Les nouvelles matières techniques sont quand même incroyables. En 3 min tout est sec. 

Activité lavage d’où je vous écris cet article avant d’aller manger une soupe. Ce soir il fait froid. La camping est super sympa. La piscine fraîche, une salle avec frigo, micro-ondes. Et surtout, une super salle avec machine à laver le linge et sèche linge. Les petites choses je vous dit. On apprend à se contenter de peu. Comme vous. Puez sur la phot de la piscine, le ciel est menacant, j’espère qu’il ne pleuvra pas cette nuit.


Douce soirée à vous. Anne-Laure

Et hop on saute en train. Le 7/08. Verdun-Paray

Bonjour à tous. Il fait beau et doux. Nous plions très rapidement. Petit déjeuner dans un grand marabout. C’est décidément bien agréable. 

Nous quittons Verdun-sur-le-Doubs qui nous offre sa confluence entre le Doubs et la Saône. Aucune indication, c’est la galère. Et en plus cela nous amène à un pont qui va me donner ma première panique de l’année. Non seulement il est haut, mais en plus, l’ombre des barrières fait un effet qui me donne l’impression que je vais tomber. Je suis en panique tout le long. Même chanter ne me permet pas d’arriver à maîtriser ma peur. Je termine en larmes.  Et ne venez pas me dire qu’il n’est pas affreux !

Pur vous rendre compte, il y a une dame à pied sur la photo et nous nous avons traversé en pédalant. 

Nous sommes à Chalon sur Saône à midi. Nous ne traînons pas car nous devons attraper un train à Chagny. Nous pédalons donc vite.  Même si Pascal s’offre quand même le plaisir de quelques prunes à la sauvette. 


Petit passage fermé. 3 d’entre nous s’engagent. 3 autres voient le panneau déviation. On s’attend avant de repartir. 


Je me régale encore et toujours du paysage et encore plus d’entendre les enfants venu me dire à quel point ils trouvent cela beau. Ils auront aussi appris ça avec nos voyages à vélo. 

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Je remarque que les écluses que nous croisons sont particulièrement haute. C’est assez impressionnant. 


Nous arrivons avec 40 min d’avance à la gare de Chagny. 


Nous avons déjà fait lanpartie qui va de Chagny à Digoin avec nos amis Sophie et Duy il y a 2 ans. Nous avons donc décidé de faire un saut de puce en train. 1h30 de train avec un changement pour ne pas pédaler 100km. 

Nous arrivons à Paray-le Monial pour trouver une piscine fraîche au camping, manger note kilo de pâtes et nous offrir une glace. 

Bonne nuit à tous. Je viens de rattraper mon retard dans le blog. 😉😋😘. 

Je vous embrasse. Anne-Laure

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