Maman ne voulant pas faire l’article je m’y colle.Comme le titre l’indique il se pourrait que nous ayons pédalé jusqu’à Sancerre, grâce à nos jambes qui commencent tout de même à fatiguer. Amandine

Bon je reprends la main. Je pensais que le blog plairait aux enfants mais ce n’est pas forcément le cas. Amandine dit que cela lui vole sa maman, les autres se moquent un peu. Bref je ne sais si je continue.

Je me dis que,quand même, cela leur permettra de se souvenir quand ils seront plus vieux et qu’ils auront perdu leurs mémoire infantile.

Je me dis aussi que c’est le lieu où raconter l’instant, où évoquer le détail et le ressenti.

Par exemple notre froid au réveil ce matin. 11 degré en camping, c’est peu. Du brouillard et un ciel bas. En plus nous avions essuyé un gros orage la veille au moment de nous coucher et avions du faire face à une petite catastrophe. Regardez la couleur du ciel au moment où nous allons dans nos tentes en faisant tout pour avoir fini avant la pluie.


Notre tente fuit. Ou plutôt, les joints thermocollés du sommet de notre tente ont rendu l’âme. Bref, il pleut dans notre tente. Pascal a mis un KW dessus, j’ai  collé l’intérieur au gros scotch de réparation. Décidément, c’est un bon achat ce scotch. Nous nous couchons en espérant que ça tienne et en envisageant l’achat d’une tente des le lendemain. Enfin nous en avions l’espoir…..

Au réveil donc, il fait froid mais la réparation à tenue. Pascal décide que nous irons prendre le petit déjeuner dans un bar à cause des températures glaciales de ce matin d’août. Nous plions tout rapidement malgré nos doigts gelés et des garçons plus préoccupés  par un grand bâton qu’il veulent emmener que par l’aide qu’ils devraient fournir à la famille.

Petit déjeuner bien garni au chaud avant l’ouverture du l’intersport de Nevers…. où il n’y a pas de tente. Zut.  Espérons qu’il ne pleuve pas ce soir aussi.

Avec tout ça, nous n’arrivons à quitter Nevers qu’aux alentours de 11h. Quand on sait que nous nous sommes levés à 7h, c’est rageant.

Au programme relier Sancerre soit 70km de vélo. C’est faisable mais nous avons froid et nous sommes à nouveau fatigués. Le ciel est menacant. Nous pédalons avec pull et KW.

Nous prenons d’abord la direction du Bec d’Allier, c’est à sur l’endroit où l’Allier se jette dans la Loire. Encore un magnifique pont canal et nous commençons tellement notre route avec La Loire.

Il faut bien se souvenir que c’est avec elle que notre avant-hier à commencé. Ceux sont ses bords qui nous ont donné le goût de ces grands voyages à vélo, ceux sont ces petit panneau eurovelo6 qui nous ont fait découvrir cette grande épopée que nous espérons finir l’an prochain. Avoir relier l’Atlantique à la Mer Noire.

Bref j’aime ces paysages.


Picnic en bord du canal latéral de la Loire et nous arrivons à la Charité sur Loire.

Le village est vraiment très beau l’église très impressionnante. On ressent bien que l’ensemble à du être imposant, très fervent et très animé à la grande époque de son apogée.

En quittant la Charite, il nous reste 25km. Il est déjà 16h30. Pascal a eu tellement froid sur son vélo qu’il a téléphoné au camping de Sancerre. On peut y louer des tentes déjà montées avec des vrais lits dedans. Mais il faut arriver avant 19h.

Il met le turbo à son VLUR, Vélo Long Ultra Rapide. ( création de Pierre-Louis) et embarque les garçons. Je reste derrière avec les filles qui n’avancent pas aujourd’hui.  Cela me permet de prendre en photo cette belle vache aux poils longs qui me rappelle un personnage fameux de la littérature enfantine anglaise. J’en ai malheureusement oublié son nom.


Nous arrivons à temps et découvrons nos tentes. Extérieur, et intérieur. 


Dîner au bords de la Loire ou dès jouteurs s’entraînent.

Une bonne nuit de sommeil s’impose. Je vous salue bien bas. Anne-Laure