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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2016

Article fin du voyage. En retard car trop fatiguée 26/08/2016

Voilà,  c’est presque fini. 

Ce matin nous quittons notre logement. A midi tout est plié et rangé. Il a fallu bien réfléchir à mettre en soute nos couteaux, bouteilles de gaz, différents .produits liquides etc… 

J’ai payé pour 80 kg  de bagages. Nous avons droit à 7 bagages à main.  Nos 3 sacoches de guidons,  le sac à dos de Pascal, reste 3 sacoches à  prendre avec nous dans l’avion. Nous avons choisi trois sacoches lourdes pour essayer de gagner du poids . 

Nous allons nous faire une dernière promenade en ville.  Nous avons choisi d’aller au parc de la citadelle pour permettre aux enfants de se détendre, de courir et de prendre l’air avant l’aéroport et l’avion.  

En chemin,  nous passons devant ce joli coin que je n’avais pas remarqué hier.  Solène fait la star. 

Pascal et moi nous offrons un vrai café turc au pied de la cathédrale.

Nous sommes dans un établissement connu de Belgrade, le « ? « . Bosko nous avait expliqué hier l’histoire de ce vieux restaurant de Belgrade. Ce pub était situé là avant l’édification de l’église. Son nom un peu trop osé au goût du clergé posait un réel problème. Le patron avait alors réuni sa clientèle pour leur faire choisir un nom. Lorsque le garçon de café était monté sur l’escabeau, personne n’ayant rien à lui proposer, il avait tracé un grand ? sur la façade. Le nom est resté. 

En tout cas le café est délicieux et le petit loukoum à lavanille et à la noix un délice. 

Au parc les enfants disparaissent dans les jeux… Quelque que soit leur âge que les choses soient dites .

Petit instant drôle au moment de partir. Les enfants s’amusent avec Pascal à faire monter l’eau de la fontaine en bouchant certains tous.  Moment de rire et d’espièglerie. J’adore.

Nous avons rendez vous avec un ami de Bosko à  15H30 pour qu’il récupère nos multiples sacoches. Nous partons ensuite en bus vers le grand centre commercial de la ville.  Shopping time pour Solène qui est trop contente de trouver des chaussures et sa tenue pour sa rentrée en seconde.  

Nous retrouvons notre chauffeur au magasin de vélo.  Tous les vélos et la carriole sont dans des boîtes pour 7000 dinars soit presque 57€. C’est top. 

Notre super chauffeur nous commande 2 taxi et nous partons pour l’aéroport. 

Déchargement des vélos, des 25 paquets. Ces 2 gars ont été adorables avec nous. 

Nous nous rendons au comptoir.  Nous sommes très avance.  Cela nous donne le temps de revenir sur notre situation. 

Voilà le tableau. 

Nous avons  7 vélos et une carriole  en boîte ( la boîte bleue ).

Ensuite nous avons un nombre important de paquets, sacoches  ou sacs en tout genre. En tout 3 chariots.

J’ai acheté 7 billets spéciaux pour les vélos et 4 x 20 kg de bagages. …..  Sur le site d’Easyjet, j’ai lu que chaque passager pouvait avoir 3 bagages maximum. J’ai donc compris que mes 80 kg doivent être répartis en maximum 21 paquets. Et chacun de nous a droit à un bagage à main.  Cela fait un total de 28 de paquets

Or nous avons exactement 24 sacoches vélos plus nos 3 sacoches de guidons et le sac à dos de Pascal. …Cela fait pile poil le bon nombre. Selon moi. ….. sauf que j’ai tout faux 

Premièrement, nous avons 119 kg de bagage. Oui,  hors poids des vélos,  nous portons 119 kg minimum auquel il faut rajouter de la nourriture pour minimum 10 kg. Impressionnant non ? Cela fait une moyenne de 19 kg par vélo. …. 

Donc nous avons trop de poids,  il va falloir négocier. Pascal et moi espérons que le fait que nous ayons acheté autant de services supplémentaires nous permettra de ne pas avoir à encore payer une surtaxe de poids. 

Mais ce n’est pas fini.  

Nous sommes bien sûr en tête de file d’attente. Je ne vous raconte pas la tête de la personne d’easyjet quand elle voit nos boîtes de vélos, mais vous pouvez imaginer.  

7 vélos ?  Oui madame, 7 et une boîte toute légère dans laquelle nous ne dirons jamais qu’il y a une carriole.  Juste que c’est léger.  11kg . Elle vérifie.  Et le poids des vélos  ? Entre 10 et 15 selon les vélos.  

Ok donc déjà, plus de 100kg.

Puis le monsieur de l’embarquement voit nos 3 caddies 😯😮.

 Je lui dis encore une fois que nous sommes 7.  Puis j’avoue que j’ai plus que les 80 kg achetés, sans préciser que j’en ai 40 de plus,  mais que j’ai quand même payé une belle somme pour prendre cet avion.  Il est bien d’accord avec moi et me dit qu’il va voir.  C’est plutôt bien parti. Surtout que sa collège va dans notre sens en disant que nous avons acheté 7 billets vélos.  Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là . …. une fois qu’il a passé 7 bagages  il m’explique qu’en fait c’est normalement  20 kg de bagage en 1 paquet. 😨 Nous ne pouvions donc normalement mettre que 4 paquets et il y a 26 sacoches sans compter  celles qui vont en cabines. Et il en a déjà mis plus que permis.

Là on est mal.  

Je lui dis ce que j’ai vu sur le site et ce que j’ai compris le jour où je suis allais à l’aéroport de Lyon. 
Nous avons beaucoup de chance car non seulement il va nous permettre de prendre 12 sacoches vélos à bord en bagage cabine  mais en plus il ne va rien nous faire payer en supplément. Nous nous en sortons très bien.  

Nous passons les contrôles et embarquons.  J’aurai passé plus de  40 min au comptoir.  

Nous sommes à bord. Grande première pour Raphaël.  Il a un peu peur mais avec sa main dans celle de Jules, tout va bien. 

A Genève il faut récupèrer  les vélos. Puis les remonter.  Et ce n’est pas évident.  Heureusement tout le monde s’y mets.Jean-François est venu nous chercher. Ça fait une personne de plus.  
Pierre-Louis gère le remontage de la carriole.  Champion mon bonhomme. Il nous faut  presque 2 heures pour remonter nos 7 vélos et remettre toutes nos sacoches.  Mon vélo n’a pas aimé l’avion.  Nous n’arrivons pas à le remonter correctement.  Le guidon n’est pas stable.  Mais il est presque 1h du matin  nous avons un peu peur de nous faire  mettre dehors.  Je vais pédaler ainsi mais doucement. Il y a environ 8 km jusque chez les Stassen.  

Et il y a une piste cyclable tout le long. C’est pas en France que ça existerait C’est trop drôle, il y a même une piste cyclable sur ce qui semble être une autoroute.

Allez, encore une fois, nous détachons nos sacoches pour laisser nos vélos dans le hall. 

Retrouvailles pour Jules et sa famille. Vanessa nous a gentillement préparé une salade pour nos ventres affamés.  Nous papotons puis allons finalement nous coucher à 3h du matin.  

Quelle journée ! Le réveil sera dur.  Mais rendez-vous compte. .Nous avons mis 7 vélos et 130 kilos de bagages dans l’avion.

Je vous remercie de m’avoir lu avec du retard.  Le dernier article paraîtra dimanche seulement. Un peu de patience 😉 

Anne-Laure 

Visite guidée de Belgrade, 25/08/2016

Ce matin nous devons aller déposer nous vélos  au magasin qui va nous les préparer pour prendre l’avion.  

Nous partons donc sans rien sur nos vélos pour une petite  promenade en direction du magasin. 

En chemin nous passons à la confluence de la Drava et du Danube. Photo souvenir. 

Cela fait un peu bizarre d’abandonner nos chers vélos ainsi.  J’avoue avoir une relation assez forte avec mon vélo.  Le laisser ainsi m’inquiète toujours un peu. 

Nous repartons en bus vers la ville. Petite anecdote : je vais voir le chauffeur de bus pour acheter mes billets.  Il me dit que ce serait trop cher alors il ne va pas me les vendre. Je trouve ça  fou. 

Nous avons rendez vous avec un guide pour découvrir la ville à  14h.  Visite guidée  privée  en français.  Notre guide s’appelle Bosko .  Traduction de Théodore . .comme Raphaël.

Il va nous guider pendant 3 heures, nous parler de son pays, de l’histoire de la ville, de la relation entre la France et la Serbie.  C’est passionnant.  Nous n’entendrons pas les enfants pendant 3 heures.  C’est vous dire. 

Il nous montre la rue commerçante principale. Puis il nous emmène vers la cathédrale orthodoxe.  L’ancienne. Celle là est finie mais on ne peut pas y faire de photo malheureusement. Pascal,  Jules et Amandine sont obligés de se couvrir les jambes. Il nous explique le culte orthodoxe. Dans un pays  qui a été envahi pendant  3 siècles par les ottomans et qui historiquement est l’union de plusieurs  peuplades,  la religion a été et reste un ciment de la société.  

Il nous explique aussi que les Serbes, longtemps sous domination ottomane ou austro-hongroise, ont choisi comme symbole d’unité leur premier souverain Pierre 1er de Serbie. 

En continuant notre promenade nous passons cette fois-ci devant ce bâtiment.

Nous sommes à l’entrée du plus grand parc de la ville.  Il domine l’ancienne Belgrade et permet de voir la Drava.

Il nous emmène ensuite à la forteresse de Belgrade qui est située au bout ce parc. En chemin , il nous présente une vendeuse ambulante et nous raconte l’époque juste avant la dévaluation du dinar serbe. Il nous explique que lorsque l’on touchait son salaire, il fallait immédiatement courir faire des courses car entre le moment où vous aviez l’argent dans les mains et celui où vous arriviez sur place, la monnaie pouvait avoir perdu de sa valeur.. A ce moment là,  il y a même eu des billets de 100 000 000 000 dinars serbe.  

Déjà que j’ai du mal avec les prix et les billets serbes.  Qu’est ce que cela aurait été à l’époque.  Pour vous expliquer mon problème, je vous laisse admirer les quelques coupures que j’ai dans mon portefeuille 

et vous redire que pour calculer le prix de quelque chose il faut diviser par 1000 puis multiplier par 8.  Donc les limonades à  240 dinars coûtent. …. 1,92€….

Nous voici à la forteresse. Elle a été construite ou agrandie sous différentes époques.

On peut identifier les époques du 16 ième siècle, des agrandissements de l’époque austro-hongroise, ottomane.  Bosko nos explique  que l’on peut voir l’influence de la technique de Vauban. 

Il nous montre aussi la confluence du Danube et nous raconte l’histoire de la plaine pannonienne.

Nous repartons ensuite en ville et passons devant l’académie des sciences de la ville.

Nous quittons Bosko qui a la gentillesse de nous organiser un van pour nos vélos le  lendemain. Un souci de régler.  

Notre visite nous a enchantés mais fatigués.  C’est l’heure de nous poser et de nous offrir un plaisir. Grosse glace sur la terrasse de l’hôtel Moscou dont je vous avez promis la photo.

Et vu que j’y suis, en voici une de l’intérieur 

Et de nous sur la terrasse avec nos glaces.  Le bonheur c’est simple. 

Pour finir cette journée, nous nous organisons un restaurant typiquement serbe. Forcement dans la rue dont je vous ai parlé hier…  Bosko nous a conseillé « Le 3 chapeaux  » 

Nous avons réservé pour 19h30. Pourvu que nous ne soyons pas détournés vers la lune ou ailleurs vu les indications que nous trouvons.

Le restaurant est vraiment typique. 

Nos plats énormes. 

Et tout cela pour moins de 110€ à  7  avec une bonne bouteille de vin rouge serbe.  

Nous rentrons repus et bien heureux de notre journée.  Le plaisir des enfants est visible.  En tant que parents, il est bien agréable de les entendre nous en remercier d’eux même.

J’espère que la votre vous aura autant comblés que la nôtre. 

Demain derniers instants de notre voyage. Cela sera sans doute doux et dur à la fois.

Anne-Laure 

Belgrade,retour à la ville. 24/08/2016

Ils l’ont eu.  Et Nous aussi. …notre grasse matinée.  Solène a même pu pousser jusqu’à  11h ce matin.  

Nous partons en balade  à pied pour découvrir la ville.  Premier arrêt à l’office du tourisme pour réserver une visite commentée en français. Rendez-vous est pris pour demain 14h.  

Nous partons voir la grande cathédrale orthodoxe de la ville.  

En chemin nous voyons le must de l’hôtel à  Belgrade.  L’hôtel  Moscou.  Ça ne s’invente pas. Photo demain promis. 

Puis forcément à 14h les estomacs crient famine.  Nous mangeons la spécialité locale en matière de restauration rapide. Un pljeskavica.  C’est l’équivalent d’un kebab mais avec une viande moitié boeuf moitié agneau dans un pain pita. C’est énorme, nos garçons n’arriveront pas à finir.  

Nous arrivons ensuite à la cathédrale de Saint Salva.  C’est la plus grosse église orthodoxe d’Europe de l’est. Sa construction a commencé en 1935 et n’a jamais été finie.

De l’extérieur on ne se doute de rien…

Mais une fois à l’intérieur, la chose est évidente. 

Je ne sais pas si vous l’aurez compris au vu de la photo,  mais les piliers sont sous plastique. Quand on sait que dans une église orthodoxe c’est un peu comme dans une église de style baroque, il n’y a pas un espace sans ornements, on réalise bien que l’édifice n’est pas fini.

Nous continuons nous pérégrinations jusqu’au musée Tesla. Petite experience en live pour sentir la décharge électrique mais malheureusement les explications sont en serbe et notre niveau de compréhension n’a pas vraiment dépasser le bonjour,  au revoir et merci.

Notre promenade nous amène à une autre église,  elle aussi encore en construction.  On y découvre surtout une très joli maquette de l’édifice qui est en fait une ruche.

En sortant de l’église,  regardez donc sur quel bâtiment nous tombons … Jules est si bien avec nous qu’il n’a même pas voulu faire un tour sur son sol natal.  😆

Nous sommes un peu fatigués et partons à la recherche d’une glace.  En chemin nous trouvons ce marché ouvert. Devinez ce qu’on y vend ?

Je vous aide avec une autre photo. 

C’est le marché aux livres scolaires d’occasion.  Un Decitre en plein air. Quand je pense que dans une semaine, c’est la rentrée. … Ce sera même lundi pour Pascal et Jules. Dur, dur.

Nous cherchons un endroit sym sympa pour nous poser.  Les indications trouvées sur internet nous envoient dans cette rue qui est qualifiée d’équivalent du Monmatre parisien. Moi je dirai plutôt la rue Mouffetard car il n’y a que des restaurants avec des rabatteurs devant.

Nous prenons notre glace Place de la République. Et hop, …. pas de photo mais vous avez deviné ce que font les gamins.  Je ne sais pas combien de « barbu », de belote, de  » chouette  » auront été faites surpendant ces vacances. C’est génial.  

Pascal et moi nous offrons un verre de vin blanc, car la bière c’est bien ; mais changer de temps en temps, c’est bien aussi. Ici, le verre de vin nous est servi en petite bouteille, c’est original. 

Solène et moi partons acheter le repas du soir avec un petit détour par la grande rue commerçante. Il est 20 h45,  tous les magasins sont ouverts.  Ils fermeront entre 21h ou 23h selon les enseignes. La rue  est très animée et les magasins relativement plein.  Dans la capital,  certains commerces,et pas que des petits commerces alimentaires,  sont ouverts 24h sur 24. 

De retour à l’appartement je vous termine cet article. Demain nous devrons nous séparer de nos vélos pour qu’ils soient préparés pour l’avion. Je pense que cela va me faire tout drôle.  

Amitiés à tous. 

Anne-Laure 

Dernier jour de vélo, pincement au coeur, joie de finir, satisfaction de l’avoir fait. 23/08/2016

Ce matin,  encore pas de grasse matinée. Nous avons néanmoins du mal à nous lever.  Nous commençons à sentir la fatigue.  J’ai oublié de vous montrer l’instant volé par Pascal hier au restaurant. 

Je vous rappelle que nous espérons faire un saut de pouce en train pour éviter une zone dangereuse. 

Nous quittons vie notre logement et traversons la ville pour trouver de délicieuse viennoiserie. Nous passons devant le grand marché de la ville.  On dirait vraiment un souk. 

Nous nous rendons ensuite à la gare en vélo. A 9h45 j’ai la réponse à nos attentes.  Nous ne pouvons pas prendre le train de 10h08, mais on nous accorde celui de 11h08. 

C’est un régional et nous pourrons y mettre nos vélos.  C’est la guichetière qui nous obtient ce droit. Avec l’aide d’un voyageur qui parle anglais, j’explique que nous avons vraiment eu peur hier,  je montre le genou de Raphaël. Elle prend alors l’initiative de nous obtenir cette autorisation spéciale.  Car même si le train que nous prenons a un espace vélo. .. vous vous imaginez bien que mettre 7  vélos, ce n’est pas gagné d’avance.  

Nous avons une heure devant nous pour prendre un petit déjeuner avant de revenir  sur le quai. 

Nous sortons juste de la gare et dégustons les meilleurs baklava de ma vie. 10h30 retour à la gare.  Il y a des escaliers et nous n’avons pas envie de stresser.  Confirmation de l’espace vélo. .. Petit.  La guichetière vient même sur le quai pour parler au contrôleur et justifier notre présence.  Vraiment très gentille.  Voyager avec des enfants c’est compliqué,  mais cela aide aussi parfois.  

Nous montons donc nos vélos dans deux voitures distinctes.  

Et que font les gamins dès qu’ils sont installés  ? 

Dans le train, le contrôleur me fait payer un billet pour les vélos. 

Une demi heure de train et nous sommes à destination à 11h45 . Il reste 70 km pour être à Belgrade.  En route pour notre dernière épopée. 

Au début, tout se passe bien.  Bien sûr, c’est du partage de route. Mais nous sommes en pleine campagne.  Il n’y a pas grand monde sur la route,  voir personne.  Nous roulons à vive allure.  Je suis vraiment très impressionnée de la force que les enfants sont capables de déployer.  Et je pense également que si les kilomètres nous ont fatigués,  ils nous ont aussi renforcés.  Nous n’aurions pas pédalé aussi fort en début de voyage.  

A 12h30,  en 1h30, nous avons fait 30 km. Pause déjeuné juste à côté d’une très jolie église orthodoxe. 

C’est un culte que je connais mal et qui m’intrigue beaucoup.  Il faudra que je me renseigne. 

Nous repartons à 14h15.  Il reste 45 km jusqu’à notre destination.  A l’allure où nous allons, les garçons se voient déjà arrivés à  17h30. Je sais parfaitement que ce ne sera pas le cas.  Arrêt,  détours et ennuis seront forcément au rendez-vous. 

A 16h nous sommes au point indiquant à nouveau une route à très fort traffic.  Nous voulons essayer d’éviter cette zone.  Nous arrêtons des québécois qui sont dans l’autre sens.

Ils nous confirment que c’est difficile avec les enfants. Nous échangeons quelques informations et astuces. C’est le yeux sympa du vélo.  C’est communauté. 

Nous tentons un autre chemin.  Mais rapidement un monsieur avec une énorme moto nous arrête. Nous ne sommes pas les seuls à avoir essayécette option,  mais cela ne passe pas.  Nous allons tomber dans des chemins de terre, des marécages et avec les pluies des 2 derniers jours nous serons obligés de faire demi tour.

Pas le choix,  il faut prendre la route. 

Cela se passe bien.  Il n’y a pas grand monde dans notre sens et les voitures font  attention.  Nous tournons sur la route nationale si nous fera entrer dans Belgrade.  Là, il y a beaucoup plus de voiture mais les embouteillages empêchent les voitures de nous doubler. C’est une bonne  chose.  

Nous pédalons  pendant  25km dans ces conditions et enfin,  nous retrouvons des petits chemins détournés.

Je trouve que la signalisation de notre piste en Serbie est presque aussi bonne qu’en Autriche. Incroyable  non ?

Nous sommes aux abords de Belgrade.

Nous passons réserver la préparation de nos vélos pour prendre l’avion avant de nous rendre à notre appartement.

Il est situé en pleine ville juste à côté de la grosse place de la ville.  

Il y a un monde fou.  Ce soir.  Les Serbes ont fêté leurs champions olympiques.

Morphée m’appelle…..Le wifi est capricieux.  Je pense que vous aurez l’article demain.  

Je vous embrasse depuis Belgrade où nous sommes arrivés. ..en vélo 😆😎😮

Anne-Laure 

De la Croatie à la Serbie. 

Ce matin,  il pleut. Il ne fait pas froid,  mais on entend souffler le vent.  Espérons que nous l’aurons dans le dos. 

Nous sommes prêts à partir à 10h de notre chambre d’hôte.  Quand je toque à la porte pour payer et partir, le responsable me demande pourquoi nous partons maintenant. Je lui réponds que nous devons aller jusqu’à  Novi Sad. Il me regarde alors avec à peu près cette tête  😯 et me dit « mais il pleut!  » 😮. 

Si j’avais pu prendre une photo de sa figure,  je l’aurai fait.  Il n’en revient pas que nous partions sous la pluie.  

Après un rapide passage au magasin du coin de la rue pour notre picnic,  nous commençons notre périple à  10h22. C’est top.  

Il s’est presque arrêté de pleuvoir et nous avons le vent dans le dos. Nous sommes une fois encore en partage de route. Mais les voitures font attention à nous et nous encouragent même avec des petits coups de klaxons.  

Beaucoup de cimetières le long de la route. 

Puis arrivent les montées …. et elles ne sont pas piquées des verres. 6%. 8%. Ça ne rigole pas.  Et les descentes sont du même acabit. Du coup notre moyenne reste bonne.  Nous faisons 42 km en 2h45. 

A 13h15 nous quittons la Croatie….. nous enjambons le Danube sur le pont 

et à  13h30 nous obtenons le droit d’entrer en Serbie. C’était un petit moment de stress car ni Pierre-Louis, ni moi n’avons de passeport mais uniquement nos cartes nationales d’identité…. et même si nous savons  que cela suffit pour une période de moins de 90 jours en Serbie,  nous avons aussi vu sur les blogs que parfois. .. ça coince.  Nous sommes donc vraiment heureux de poursuivre notre voyage sans souci. 

Nous sommes à Backa Palanka,  ville frontalière très active.  Un monsieur super gentil, qui parle le français, et nous avait déjà signalé que les vélos ne faisaient pas la queue à la frontière, nous obtient le droit de s’installer sur une table extérieure pour manger notre picnic si nous commandons des boissons chaudes.  Regardez comme ces chocolats chauds sont supers.

Tellement bons qu’on s’en offre un deuxième avant la route.  En fait c’est quasiment du Montblanc chaud. Un délice. 

Petit tour pour voir le marché de la ville qui nous rappelle les marchés trucs et nous repartons pour les 45 derniers kilomètres de la journée.  

Les premiers vont être très durs.

Nous sommes sur une route nationale.  Les camions nous frôlent,  les voitures vont à une vitesse incroyable et ne ralentissent absolument pas pour nous doubler.  Quand à la ligne blanche,  c’est un concept inconnu chez les Serbes. 

Solène chute. Gros stress. Grosse peur mais aucune blessure.  Arnica, câlin et une réflexion entre Pascal et moi. Si cela doit être ainsi l’an prochain,  nous n’irons pas jusqu’à la Mer Noire.  

Et nous allons avoir encore plus peur. 

Raphaël chute à son tour, dans un virage en plus et il se blesse le genou. Gros bobo. J’ai surtout eu peur quand il s’est retrouvé sur la route en se tenant le genou avec l’angoisse de voir arriver une voiture.  J’ai lâché mon vélo d’un coup et me suis jetée pour le mettre dans l’herbe.  Très gros stress. 

Je soigne Raphaël,  on redonne les consignes et on repart. Il reste 100m avant d’être en sécurité sur une piste. Nous n’aurons plus de route partagée et c’est tant mieux.  J’ai vraiment eu peur. 

Le reste du chemin sera soit de la berge du Danube soit du chemin. 

19h30.  Nous sommes à Novi Sad.  Petit réparation du vélo de Pierre-Louis qui n’a plus de frein suite à une chute sans conséquence. 

Nous traversons la ville. C’est très joli.

Pascal nous guide jusqu’à notre appartement trouvé avec Booking. …. Le monsieur est adorable. Pas de souci pour être 7 alors que l’appartement est pour 6. Il offre même une bière à Pascal. 

Nous allons manger au restaurant. C’est un grand plaisir pour tous.  

Demain nous devrions être à  Belgrade.  Nous avons choisi de faire 25km en train. La sortie de Novi Sad se fait à nouveau sur une nationale et il y a une partie signalée comme dangereuse. C’est frustrant de devoir « tricher » mais la raison doit l’emporter. 

Un petit « tartinage » de « crème de Corentin » (en entier dans le texte svp) contre les moustiques qui nous auront dégustés tout le long du chemin et qui grattent énormément et nous allons nous coucher.  

Demain sans doute notre dernier jour de vélo. 

Bonne nuit. 

Anne-Laure 

Kopacevo -Vukovar, le 21/08/2016. La Croatie profonde.

Bonjour,  ou plutôt bonsoir puisque je vous fait mes articles systématiquement le soir.  

Hier vous avez compris que j’étais trop fatiguée pour finir,  l’article a été finalisé ce midi. Première  chose à vous dire, hier nous avons dormi à  Kopacevo et non à Osijek que nous verrons ce midi.  

Ce matin nous nous sommes réveillés à 7h30 et en 1h, notre campement était plié.  Nouvelle technique, petit déjeuner quand tout est prêt.  Cela va beaucoup plus vite. Il faut que je m’en souvienne pour l’an prochain.  

Notre camping était situé juste à côté d’un parc naturel. Celui de Kopacki rit. C’est un parc naturel connu pour sa réserve d’oiseaux. Nous aurions dû y passer au travers hier mais une erreur de route nous a privé de cette possibilité. Nous nous renseignons sur une possible visite guidée sur un petit bateau ,car en fait c’est un grand marécage entre la fin du fleuve de la Drava et le Danube dans lequel elle se jette.  Malheureusement c’est en slovaque. … et pas avant 16h30.  Il faudra se contenter de le longer pour rejoindre Osijek. C’est magnifique encore et toujours.  Et tellement calme. Après la route d’hier,  cela fait du bien.


Pour la première fois nous voyons des panneaux indiquant la présence possible de mine antipersonnelle.  Nous avons expliqué aux enfants qu’à partir de maintenant ils doivent systématiquement rester sur les chemins. En Croatie et en Serbie, il reste des zones non encore totalement déminées. 

Nous voyons aussi des drôles de bêtes. Cette énorme chenille a même un crochet et des faux yeux à  l’arrière. Quand on la touche, elle se tord pour vous attaquer avec son arrière train.  

Ces drôles de bus sont en fait des ruches. Nous voyons les apiculteurs en train de s’occuper d’elles.

Nous sortons trop vite du parc à mon goût pour arriver à Osijek. L’entrée de la ville de fait par ce pont. Décidément je n’aime pas ça. 

Petite visite de l’église avant d’aller manger. 

Juste en face de l’église, à une porte du Macdonald se trouve ce super café. 

Nous nous installons dans la cour intérieur pour manger des hamburgers énormes et délicieux pour moins cher que chez le voisin américain. C’est très drôle. Dès que nous nous arrêtons, que font nos jeunes. … ils jouent aux cartes. 

Et que fait Pascal  ? Réponse sur la photo 

Quelques photos de l’intérieur. 

Drôle non juste à côté d’un MacDo.

Nous faisons un petit tour dans Osijek puis nous filons vers Vukovar. Encore de la route.  Plus de 40 km.  Nous voyons néanmoins de jolis choses.

Les réserves de bois sont devant la maisons et non dedans. La confiance règne.

Nous réalisons que les feux tricolores sont minutés.  On sait exactement combien de temps il reste à attendre avant le feu. … hyper pratique je trouve.

Encore une grosse méchante côte à  6% puis c’est la descente vers les abords de la ville.  Tout droit toujours sur la route.

A 17h30 nous sommes arrivés. Comme Solène l’avait imaginé, nous faisons une dernière petite côte avant d’arriver sur une place. Je veux une glace ! Je fais un petit caprice de gamine mais j’en ai trop envie.  Il a encore fait très chaud aujourd’hui. 

Nous traversons la ville.  Il y a des stigmates évidents de la guerre.  Impacte de balles sur les murs,

 maisons détruites et laissées telle quel, ou  fleuries

mur peint évoquant les morts, 

et très impressionnant ce château d’eau avec un énorme drapeau qui flotte dessus. C’est d’ailleurs le symbole de la ville. 

18h nous sommes arrivés à  notre Zimmer.  Douche pour tout le monde. Nous allons chercher 2 énormes pizzas  que nous attendons 2h.. .😠😤

Au lit,  demain il faudrait atteindre  Novi Sad, soit 90 km.  Pas sûr qu’on y arrive. Mais cela nous permettrait d’être à Belgrade mercredi soir au lieu de jeudi. 

Pensez à nous pour nous envoyer de l’énergie et de la force. 

Je vous embrasse. 

Anne-Laure 

 

De Mohacs à Osijek, on passe la frontière. 20/08/2016

 Après une bonne nuit dans un lit, nous savourons notre petit déjeuner dans le jardin de notre hôte.  Pascal nous a acheté du « tejfol », espèce de fromage blanc assez proche du petit suisse mais en meilleur et beaucoup moins light. C’est un délice et nous regrettons déjà de quitter la Hongrie ce jour sans en avoir abuser tous les jours.

Nous quittons notre pension vers 10h30. L’hôte a bien voulu mettre notre linge mouillé depuis plus de 36h dans son sèche linge. Quel soulagement. 

Petit café rapide en face du bac et nous partons pour de nouvelles aventures.  

En chemin regardez comme c’est beau.

Je croise ma première voiture à cheval alors que je quitte le pays. 

La Croatie nous offre notre première côte. Dur, dur et 3km après une descente en pavé qui tuent les bras des adultes et de Raphaël qui n’ont pas d’amortisseurs. 

Mais ce qui blessent tant notre plaisir de cyclistes c’est de faire de la route.  Bien sûr nous pédalons plus vite, entre 18km/h et 24km/h…. mais la concentration ne nous permets pas de regarder le paysage qui de toute façon est bien  moins joli. Et aujourd’hui,  nous n’allons faire que ça  : plus de 60 km de route.  

Il fait une chaleur à vous clouer sur place. Dès que nous nous arrêtons, la chaleur nous tombe dessus.  Heureusement, quand qu’alors pédalons,  l’air nous rafraîchi.  Nous traversons des villages tout en long.  Pas un coin d’ombre pour notre pause déjeuner. Nous avons faim et très chaud. 

Enfin,  j’aperçois un espace vert qui semble public. 

En fait c’est un espace privé.  Le monsieur croit au départ que nous envisageons  de planter notre tente et que le camping est juste à côté. .. Lorsque je lui dit que je cherche juste un coin d’ombre pour ma troupe il nous donne son accord et même la possibilité d’utiliser ses toilettes et de se laver les mains. C’est  parfait. Nous passerons un joli moment de fraîcheur et de repos. 

Nous sommes à  17h30 au camping. Épuisés 

C’est un camping familial, nous avons accès à la cuisine. C’est un fait appréciable car nous commençons à avoir des inquiétudes quant à nos réserves de gaz. 

Nous prenons notre dîner sur une vrai table en regardant le match de handball féminin.  Très rapidement la fatigue nous envoie au lit.  Je n’aurai même pas la force vous finir cet article.   

Morphée m’appelle. 

Anne-Laure 

Belle journée de vélo tout simplement. 19/08/2016

Ce matin, nous nous sommes levés avec une seule envie  : quitter ce camping pourri.  Levés  7h30,  nous avions tout rangé et mis sur les vélos à  8h30.  1h pour être prêt,  cela vous donne notre niveau de  motivation.  

Nous retournons vers le village pour essayer d’y prendre un petit déjeuner avant notre journée de vélo. 

Petit hic,  nous n’avons que 1500 florins, autant dire rien

 Heureusement nous trouvons une super gentille dame

qui accepte nous faire 7 petits déjeuners hongrois et qui prends la CB. Il faut dire que quand je lui dis où j’ai dormi,  elle change de tête et prend carrément pitié. La jeune fille qui nous sert d’interprète nous dit que c’est bien dommage car cette même dame loue une maison pour presque rien et propre avec ça.  Nous réalisons qu’en fait les gens qui font ce type de service se mettent non pas sur AirbnB mais sur Booking.com . Bon à savoir pour notre prochaine étape.  Petit déjeuner royal avec saucisses,  café,   chocolat chaud et tartines.  A 9h45 nous sommes en route pour notre grande journée de vélo. 

Ce sera une journée magnifique.

Nous sommes en hauteur sur des berges. On sent le Danube sans vraiment le voir. La nature est belle,  verdoyante, il y a des saules pleureurs prodigieux. L’air est frais alors que le soleil tape méchamment. 

Nous passons par la parc naturel de Duna-Dráva. Un grand moment de calme et de nature.  Il y a des vaches si paissent librement,  des dizaines de buses décollent devant nous.  

C’est une dizaine de kilomètres que je parcoure seule et c’est un grand bonheur.  

Raphaël  pédale avec son papa.

Une fois encore nous avons un bon rythme. Nous pédalons à environ 20km/h et avec les arrêts cela nous fait une moyenne de 14km/h au global.  

Nous sommes à Baja pour notre pause déjeuner.  Il faut que je précise que lorsque je vous ai donné à chaque fois l’indication midi. … ce n’était pas l’heure mais notre moment de midi qui est toujours au delà de 13h30, voir même 14h.  Nous pédalons vite et bien le matin,  nous essayons d’en profiter et surtout de ne pas laisser plus de km à faire que de km déjà parcourus. 

Arrivés à Baja il faut faire les courses.  Je vous laisse imaginer la tête quand je faisdécouvre la machine à trancher chez Tesco. On voit que ce pays mange beaucoup de charcuterie tranchée.  Car en plus la machine est programmable.

Nous trouvons un bel endroit tranquille pour nous poser qui nous rappelle notre premier voyage à vélo le long du Canal du Midi.

Je vous laisse admirer le moment de bonheur de Jules et Raphaël.  Cela se passe de commentaires.

Voir Jules au milieu de nos 4 enfants est un régal . Il passe de l’un à l’autre.  Tout est naturel, simple. 

Parfois c’est grande discussion avec Amandine  et ils sont loin devant à leur ryhtme.

Parfois il est avec les garçons. Ça rigole, ça fait des courses,  ça chante.  C’est le bonheur. 

Puis enfin ils sont à 4 à avancer vite quand je garde Raphaël avec moi.  

Bref des instants précieux pour chacun d’eux. 

Sur le chemin, nous admirons une magnifique mare à  lotus jaune.

Nous retraversons le Danube pour arriver à notre destination finale : Mohacs. Pas de camping alors qu’il y en avait un sur la carte.  Notre déconfiture de la veille nous à dégoûter des tentatives extrêmes. Et puis nous avons parcouru 87km . Nous avons besoin de repos. 

Nous cherchons un hôtel mais ils sont pleins.  Solène et moi trouvons un petit appartement à louer pour une somme modique.  La dame nous donne un matelas supplémentaire pour permettre à Raphaël de dormir par terre.  Pas de tente à monter,  des draps et des serviettes éponges, une cuisine : c’est parfait. 

Demain c’est la fête nationale en Hongrie.  Que nous réserve la journée qui nous verra quitter la Hongrie pour entrer en Croatie. 

Anne-Laure 

Super journée de vélo mais camping d’horreur à l’arrivée. 18/08/2016 

Ce matin au réveil, un magicien avait fait disparaître le Danube. C’était très beau et très bizarre. 

Hier je vous disais que notre camping ne méritait pas son nom. . . . Comment Vous parler de celui où nous avons atterri ce soir  Une horreur et cher en plus. C’est dans ces moments là que le fait d’être à vélo est un vrai handicap. Il impossible de faire demi tour ou de pousser plus loin.

Le terrain affreux, les sanitaires totalement délabrée. Je vous laisse admirer la vidéo des sanitaires et de l’espace  » selfhand washing  » selon le panneau. 

Pascal et moi nous mettons immédiatement à la lessive à la main.  Impossible de faire autre chose que d’éclater de rire quand Pascal me dit que l’eau coule directement par terre.En face de cet espace, il y a une sorte de bâtiment à deux étages que Pascal part explorer. Il revient pour me dire qu’il faut voir ça. C’est impressionnant. Des espèces de chambres avec des matelas vieux. Tout cela date d’une autre époque mais les douches sont moins sales. 

Nous nous doutons bien que nous n’avons pas accès à ce luxe mais c’est là que nous venons nous doucher.  Alors que nous sommes en train de nous laver, la responsable débarque en râlant. Nous n’avons pas accès à ce luxe.  Pascal explose et lui répond que nous n’irons pas de l’autre côté, car nous ne sommes ni des chiens ni des cochons. Pour parfaire le tableau, c’est infesté de moustiques. 

Nous allons mangé en ville pour ne pas voir où nous longeons. 
 La pizza est délicieuse et nous nous offrons une glace.  Demain nous partirons très vite de cet endroit. 

Parlons maintenant de notre journée de vélo. C’était très beau. Nous avons vu de beaux paysages,

 Traversé de jolis villages. 

Notre arrêt pour acheter à manger nous a bien fait rire. Alors que je peux payer en carte bleue, voici comment je calcule le prix de mes brugnons 

Nous avons super bien pédalé. Une moyenne de 14 km / h. A midi nous avons fait les 2 tiers du chemin.Il est temps de manger. 

Arrêt picnic sure un terrain de spry et nous repartons. 

Nous avons à nouveau pris le bac pour traverser le Danube.  C’est un temps de repos pour certains. 

Et une première pour Jules. 

Oui c’était une belle journée vélo 

Anne-Laure 

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