Ce matin nous devons aller déposer nous vélos au magasin qui va nous les préparer pour prendre l’avion.
Nous partons donc sans rien sur nos vélos pour une petite promenade en direction du magasin.
En chemin nous passons à la confluence de la Drava et du Danube. Photo souvenir.
Cela fait un peu bizarre d’abandonner nos chers vélos ainsi. J’avoue avoir une relation assez forte avec mon vélo. Le laisser ainsi m’inquiète toujours un peu.
Nous repartons en bus vers la ville. Petite anecdote : je vais voir le chauffeur de bus pour acheter mes billets. Il me dit que ce serait trop cher alors il ne va pas me les vendre. Je trouve ça fou.
Nous avons rendez vous avec un guide pour découvrir la ville à 14h. Visite guidée privée en français. Notre guide s’appelle Bosko . Traduction de Théodore . .comme Raphaël.
Il va nous guider pendant 3 heures, nous parler de son pays, de l’histoire de la ville, de la relation entre la France et la Serbie. C’est passionnant. Nous n’entendrons pas les enfants pendant 3 heures. C’est vous dire.
Il nous montre la rue commerçante principale. Puis il nous emmène vers la cathédrale orthodoxe. L’ancienne. Celle là est finie mais on ne peut pas y faire de photo malheureusement. Pascal, Jules et Amandine sont obligés de se couvrir les jambes. Il nous explique le culte orthodoxe. Dans un pays qui a été envahi pendant 3 siècles par les ottomans et qui historiquement est l’union de plusieurs peuplades, la religion a été et reste un ciment de la société.
Il nous explique aussi que les Serbes, longtemps sous domination ottomane ou austro-hongroise, ont choisi comme symbole d’unité leur premier souverain Pierre 1er de Serbie.
En continuant notre promenade nous passons cette fois-ci devant ce bâtiment.
Nous sommes à l’entrée du plus grand parc de la ville. Il domine l’ancienne Belgrade et permet de voir la Drava.
Il nous emmène ensuite à la forteresse de Belgrade qui est située au bout ce parc. En chemin , il nous présente une vendeuse ambulante et nous raconte l’époque juste avant la dévaluation du dinar serbe. Il nous explique que lorsque l’on touchait son salaire, il fallait immédiatement courir faire des courses car entre le moment où vous aviez l’argent dans les mains et celui où vous arriviez sur place, la monnaie pouvait avoir perdu de sa valeur.. A ce moment là, il y a même eu des billets de 100 000 000 000 dinars serbe.
Déjà que j’ai du mal avec les prix et les billets serbes. Qu’est ce que cela aurait été à l’époque. Pour vous expliquer mon problème, je vous laisse admirer les quelques coupures que j’ai dans mon portefeuille
et vous redire que pour calculer le prix de quelque chose il faut diviser par 1000 puis multiplier par 8. Donc les limonades à 240 dinars coûtent. …. 1,92€….
Nous voici à la forteresse. Elle a été construite ou agrandie sous différentes époques.
On peut identifier les époques du 16 ième siècle, des agrandissements de l’époque austro-hongroise, ottomane. Bosko nos explique que l’on peut voir l’influence de la technique de Vauban.
Il nous montre aussi la confluence du Danube et nous raconte l’histoire de la plaine pannonienne.
Nous repartons ensuite en ville et passons devant l’académie des sciences de la ville.
Nous quittons Bosko qui a la gentillesse de nous organiser un van pour nos vélos le lendemain. Un souci de régler.
Notre visite nous a enchantés mais fatigués. C’est l’heure de nous poser et de nous offrir un plaisir. Grosse glace sur la terrasse de l’hôtel Moscou dont je vous avez promis la photo.
Et vu que j’y suis, en voici une de l’intérieur
Et de nous sur la terrasse avec nos glaces. Le bonheur c’est simple.
Pour finir cette journée, nous nous organisons un restaurant typiquement serbe. Forcement dans la rue dont je vous ai parlé hier… Bosko nous a conseillé « Le 3 chapeaux »
Nous avons réservé pour 19h30. Pourvu que nous ne soyons pas détournés vers la lune ou ailleurs vu les indications que nous trouvons.
Le restaurant est vraiment typique.
Nos plats énormes.
Et tout cela pour moins de 110€ à 7 avec une bonne bouteille de vin rouge serbe.
Nous rentrons repus et bien heureux de notre journée. Le plaisir des enfants est visible. En tant que parents, il est bien agréable de les entendre nous en remercier d’eux même.
J’espère que la votre vous aura autant comblés que la nôtre.
Demain derniers instants de notre voyage. Cela sera sans doute doux et dur à la fois.
Anne-Laure
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