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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2018

23/08 Dernière ligne droite pour rentrer chez nous.

Réveil à 7h ce matin pour pouvoir décoller à 8h. Objectif : attraper un train à Saint-Pierre-d’Albigny pour pouvoir rentrer chez nous. Enfin.

La dernière nuit sous la tente a été calme, c’était très agréable.

En 1h nous avons tout plié et tout remis dans la remorque. Tiens d’ailleurs, je vous présente notre attelage. Impressionnant non ?

Nous partons sans petit déjeuner pour gagner du temps. Il faut être à Saint Pierre-d’Albigny avant 19h, heure du dernier train direct pour rentrer sur Lyon. Du coup, les enfants se rendorment immédiatement dans la voiture. Trop bien.

Nous papotons tranquillement avec Jérémie. Au bout de 1h30 de sommeil, réveil des enfants, les uns après les autres. Les estomacs crient famine. J’avoue que je ne dirais pas non à un café. Arrêt sur une aire d’autoroute. Vu notre attelage, on essaie de jouer à la bataille avec les camion. Perdu !

On repart jusqu’à la pause déjeuner. J’oublie de vous faire une photo. Désolée.

Jérémie fait une petite sieste. J’ai oublié de dire que malheureusement nous ne pouvons pas le relayer pour conduire. Vu le poids et la longueur du camion et de sa remorque, il faut le permis remorque. Ce que ni Pascal, ni moi n’avons. Jérémy est donc obliger de conduire tout du long.

En route on joue à des blindtest de musique de films, de répliques de films, de chansons des thèmes plus variés les uns que les autres. On analyse, les mêmes chansons sot dans toutes les listes, idem pour les films. Mon préféré, celui des répliques de films.

Autre jeu qui nous a bien fait marrer. Deux équipes, on donne un thème, il faut trouver une chanson avec le mot dedans. Pas aussi facile que l’on ne l’imagine. Rapidement on bloque. On a jouer avec les thèmes soleil, étoiles et couleurs. C’était super sympa.

A 18h, nous sommes à la gare de Saint-Pierre-d’Albigny. À temps pour le train.

On prend quelques affaires et on libère Jérémie. Il part dans sa famille ce soir et nous amènera toutes nos affaires à la maison à Lyon demain. Après il part direct sur Potiers. 😰

Ce jeune homme a été absolument adorable. Gentillesse, disponibilité, serviabilité, humour, calme, sourire, sympathie… et tant d’autres, voilà les mots qui me viennent à l’esprit. Jérémie était la personne idéale pour nous permettre de rentrer chez nous avec toutes nos affaires. Je suis absolument abasourdie par ce sens du service et par son geste. Épatée et abasourdie aussi par le nombre de kilomètres parcourus, non seulement pour nous mais aussi dans sa vie professionnelle et dans sa vie de chef éclaireurs-marins.

On espère pouvoir lui offrir un bon repas demain midi.

En attendant…. ben justement, on attend le train.

Enfin le train. On en a pour 2h. Jeu de cartes,

écriture d’article pour le blog

et musique dans le train.

À l’arrivé Marie-Anne récupère Paola et les garçons. Nous prenons une Bluely pour rentrer. Photo souvenir de ce dernier moment à 7.

Demain courte grasse matinée pour attendre nos affaires. Demain également dernier article de ce voyage avec impressions, réflexions et retour d’expérience.

Bonne nuit à tous. La mienne sera forcément bonne… je dors dans un lit, cela ne m’est pas arrivée depuis le 5/08 😰.

Je vous embrasse

Anne-Laure

Retour vers Lyon. En voiture ça va plus vite. 285 km en une seule journée 😰.

Pascal et moi nous sommes offerts une deuxième nuit à la belle étoile. J’adore. J’ai pourtant eu beaucoup de mal à m’endormir. Sans doute l’adrénaline de la fin de voyage, un peu aussi le magnifique plafond à contempler, et puis s’endormir c’est mettre fin au voyage. Pas forcément envie.

Je m’endors finalement en pensant à tous ces paysages, en admirant les pins parasols, avec des odeurs de pins et de soleil et le bruit des hérissons qui se promènent dans le camping.

À 8h, le réveil est super dur. Pour la première fois j’ai mal aux jambes. La journée d’hier a été dure.

Nous installons les vélos et le matériel dans la remorque que Jérémie tracte depuis Marseille.

Dernière baignade sur cette île de Pula. Nous étions là.

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Le camping occupe toute l’île. Nous nous offrons un bon bain dans l’Adriatique.

Tout le monde dans la voiture. Et c’est parti.

Pierre-Louis nous attend dehors. J’avoue on a pas enregistrer tout le monde. Le camping en Croatie est très cher et les enfants compte comme des adultes des 10 ans.

On roule tranquillement. Sauf qu’en moins de temps qu’il ne le faut nous voyons passer nos jours de vélos. Et c’est des « On est passé la il y a 2 jours, 3 jours, 4 jours. » En voiture cela va quand même beaucoup mais beaucoup plus vite. On identifie très bien la route que nous avions emprunté dans la mer il y a 4 jours. Dingue non ?

Pause déjeuner à Isole avec petite baignade pour Pierre-Louis, Paola, Solène et Pascal. Il est 17h30. Il faut repartir.

Direction Venise. Nous allons au camping pour notre dernière nuit sous la tente.

C’est sûr qu’en voiture je peux faire moins de photos. Mais ce que je peux vous dire c’est que décidément en vélo on voit mieux les paysages. On sent la terre, on perçoit le travail des hommes, les dégâts qu’ils font parfois mais aussi les merveilles, on s’ébahit de la beauté de ce qui nous entoure.

Dans la voiture j’aime voir le miel des moments de complicités de enfants.

Nous arrivons à 19h30 à notre camping juste après Venise.

Repas tous ensemble, j’ai oublié d’en faire une photo.

Au moment d’aller me doucher j’apprends que mon amie Annick a perdu une de ses amies. Patricia aimait la vie, ses filles Nadine et Catherine, son mari, son boulot et construire des maisons. Elle nous rappelle avec son départ brusque et accidentel que la vie est précieuse. Si précieuse.Il faut profiter de chaque instant, de chaque douceur, de chaque pleurs aussi car ils ont tous la beauté d’exister, l’extraordinaire incroyable unicité d’être. Notre vie est belle et unique. Ne l’oublions jamais. Sachons toujours nous extasier de notre chance, préserver les vies qui nous entourent, humaines, animales ou végétales, voir même minérales. Chaque vie est unique et donc précieuse.

Je dédie cet article à Patricia Baucher-Deschamps et à mon amie Annick.

Amitiés à tous

Anne-Laure

Rovinj-Pula. Dernier jour de vélo : se perdre pour arriver. 45km

Réveil à 8h. Nous n’avons pas bea de kilomètres à faire et beaucoup déjà fait. La fatigue est présente dès le réveil.

On ne décolle qu’à 10h45. Nous partons par des petits chemins de terre.

Mais ça monte tout de suite. Et le sol est assez difficile.

On voit des beaux paysages et de jolies fleurs.

Puis c’est le retour de la route. Ça monte mais tout le long, il y a des monuments de commémoration. Florilège.

J’ai particulièrement aimé celui de Nelson Mandela, sans doute la couleur et de Marie Curie. Celui de Darwin était très impressionnant car complexe. 🤣

Au milieu du chemin, malheur pour moi, ma chaîne s’accroche à mes changements de vitesse. Chaîne cassée. Je tente de trouver le maintien manquant, sans succès. Je repars avec ma Sainte Vierge et mon petit cœur de Nanou dans la sacoche, j’espère qu’ils continueront à nous protéger.

Et là, comment vous dire…ben erreur de lecture de la carte GPS, on va dans la mauvaise direction. On aurait dû prendre à droite. On part à gauche.

Le chemin c’est ça !

Forcément la vue en haut… elle est belle. Mais regardez comme on galère. Et c’est pas fini.

Toujours pas fini.

Et encore plus haut.

Sauf qu’on est au milieu de nul part

Et la çà ne va pas s’arranger.

On va se perdre pendant 3h. Voilà où on est. Le GPS n’arrive même pas à nous donner une direction. On est le petit trait vert.

On est sur du chemin de caillou, de terre rouge. Je me dis que c’est comme la Sainte Victoire, sauf que la Sainte Victoire je n’y vais pas à vélo !!!

Au bout de 3h, de quelques pleurs, d’un dernier repas de junkfood pris à 16h. Ben forcément, au milieu de nul part, pas de magasins…. enfin

La joie des enfants.

Dans le village on recharge en haut et on repart. Le GPS annonce 25km.

Et là, c’est de la route. On se régale à exploser les convoyeurs. Âmes sensibles, ne pas regarder la vidéo.

À nouveau des émotifs de Provence.

En a peu près une heure, on est arrivé. Youpi.

On retrouve la mer, puis la ville de Pula.

Le cirque est magnifique et si bien conservé. On attend juste l’arrivée des gladiateurs. La sculpture me fait penser à celle située en haut de Fourvière.

Arrivée au camping. On s’installe puis Jérémie arrive très vite. Baignade dans une crique de rêve.

C’est notre dernier soir et la rencontre avec Jérémie. On s’offre un bon restaurant de poissons. Dorade, sole et Loup. On se régale. Et moi je me régale aussi à voir les enfants et Jérémie se faire des blagues et des énigmes. J’adore ces moments.

Douche fraîche pour me rafraîchir les jambes qui ont bien souffert aujourd’hui. Demain c’est le départ et le début du voyage retour. Cela ira plus vite c’est sûr !

Amitiés à tous.

Anne-Laure

20/08. Porec-Rovinj. De la grosse côte, de la tranquillité et des campings immenses. 50km

Une nuit à la belle étoile merveilleuse. Je crois bien que c’est ma meilleure nuit depuis notre départ. Pas de moustique, un air juste frais comme il faut et les étoiles au plafond. C’était génial. D’ailleurs Pascal fait durer le plaisir.

Notre campement c’était ça hier. Nous avons dormi juste derrière ma tente de gauche. Réveil à 8h00. Peu de km mais de la côte, les enfants ont besoin de repos.

On décolle avec ma super décapotable à 10h45.

À la sortie de notre camping, grand fou rire. Un Chine joua cache cache. Le rêve de Pierre-Louis.

La route est belle et tranquille. Nous montons, c’est sûr et ça se voit sur la photo, mais c’est de la petite route tranquille.

On croise un fauconnier. La bête est magnifique.

Au loin la mer s’éloigne.

Moi j’ai trouvé le carrosse de Cendrillon, me manque plus que la fée Salagadou, la, machikabou, la, petipetibou.

On continue tranquille pendant 1h30. Nous trouvons plein de fruits sur la route. Figues, quetsches, raisins et même des kiwis. Jamais vu autant de figuier de ma vie. Jamais mangé autant de figues de ma vie.

Regardez le panier avant de Solène.

On trouve aussi le vélo du Marsupilami. Bon pour aller jusqu’à Pula, on préfère garder nos montures.

Pascal avance toujours aussi vite. Il attend donc au croisement et pour indiquer les changements de direction.

Cela fait 2h00 que nous roulons, figues et autres fruits ne suffisent pas… sauf qu’on a pas trouvé de magasin sur le chemin. Et hop un deuxième repas junkfood. Moi j’ai essayé Nuts dans le pain, c’est très bon. Les enfants ont préféré crackers goût pizza dans leur pain. 🤮. Chacun ses goûts.

Voilà le gros dénivelé de la journée qui s’annonce. Nous sommes là !

Tout en haut du fjord. Preuve avec les enfants. Ben va falloir aller en bas puis en haut de l’autre côté.

La descente, c’est facile même si les voitures n’apprécient pas qu’on se soit mis au milieu pour les empêcher de nous doubler. Il faut dire que nos pégases font du 35 km/h voir presque 40 km/h en descente. Pas envie d’être doublé à cette vitesse.

Mais en bas, sentence.

Et moi j’adore voir la circulation qui du coup ralentie quand il faut doubler la troupe Cézard. Comme dit Pierre-Louis, « Il y a des bouchons sur l’A86Fjord ».

Ben on la fait. Tranquillement mais sûrement. Avec un arrêt casse sacoches pour Raphaël au milieu mais on a pu réparer sur un bas côté en sécurité. A l’arrivée récompense Crocodile Haribo.

Et on repart sur du petit chemin. Tous ensemble, j’adore. Et ça sent bon le thym et les pins parasols. Un vrai bonheur.

Nous pédalons au milieu des champs d’oliviers.

Encore une crevaison, nous sommes. Passes par du chemin de cailloux. C’est super. Difficile et ça crève les pneus. Mais cette fois ci, ce n’est pas Pierre-Louis, c’est pour Amandine. Pneu déchiré. Encore une fois de la chance, un Intersport 10 min après. Pas sûr que la chambre à air neuve ait tenu bien longtemps. Il y a encore 40km jusqu’à Pula.

Arrive au camping à 19h00. Tout est plein. Il faut supplier. C’est parce que nous sommes en vélo qu’on nous propose de nous installer derrière le terrain de volley. Faudra faire avec.

Ce camping est immense. Comme tous ceux de la côte. C’est une usine.

Ils ont même des espaces pour doucher les chiens.

Installation tente

Puis baignade

Ce soir purée-saucisse grillée, c’est la fête.

Bonne nuit à tous, demain on termine notre voyage à vélo et on rencontre Jérémie.

Salutations cyclistes

Anne-Laure

Arrivée en Croatie. Des beaux paysages et des côtes. 55km.

Nous sommes donc au début de la dent de la Croatie. Nous nous levons en Slovénie avec une problématique. Finir le voyage.

Si nous faisons tout ce qui était prévu, il reste plus de 250km. Et nous avons 5 jours. Sur le papier c’est possible. 50 km par jour, on sait faire. Sauf que nous sommes un peu trop fatigués, la chaleur, et il va y avoir de la montagne. Les enfants expriment un ras le bol. On aime pas ça. Il faut trouver une solution de rechange.

Pendant que le campement est plié, que je fais la lessive, Pascal étudie la carte et les solutions de rechange. Rappel, nous avons réservé un bus à Rijeka, jeudi 23/8 à 20h. Moi je mets un message à Jérémie.

Pliage et départ le long de la mer. Quel bonheur de pouvoir faire du vélo sur de tels paysages.

Mais qui est Jérémie ? C’est tout simplement le pendant de Clothilde qui avait fait l’aller en camion avec nous…. Jérémie est éclaireur à Marseille, il a vu mon annonce sur le cercle scout et il accepte de venir avec son camion et une remorque nous chercher à Rijeka. Fou non ? Adorable surtout. Et il l’est vraiment. Jérémie accepte de changer de l’an et de venir non pas à Rijeka, mais à Pula, tout en bas de cette dent de la Croatie. Cela nous permet de gagner 100km. On fera mils de kilomètres par jour ou on arrêtera plus tôt, on profitera de la mer. Pendant que j’appelle Jérémie, le paysage qui défile à mes côtés est superbe. Une grande Saline.

Nous quittons la Slovénie, pour entrer en Croatie. Deux passage de Frontière. Passeport s’il vous plaît. Cela ne rigole pas. C’est aussi notre sœur de la zone euro. Maintenant va falloir convertir. Et à chaque fois je me dis que quand même, c’est bien pratique cette zone euro.

Et maintenant une ancienne ligne de chemin de fer transformé en piste de vélo.

Le clame absolue, des odeurs de pins maritimes, le bruit des cigales et en contre bas la saline. Et je dis bien en contre bas. Car nous montons. Document, mais nous montons. Regardez bien la photo, nous étions de l’autre côté 45 min avant.

Mais après la montée la descente. Et cela va être ainsi toute la journée. Malheureusement beaucoup plus souvent en partage de route que dans la nature.

Pause déjeuner en bord de mer. Picnic et baignade.

On passe au milieu des agglomérations, je retrouve des arbres morts peints,

Et de drôles de maisons.

Nous quittons parfois à la route et nous inaugurons une nouvelle culture. Nous avons déjà pédalé au milieu du blé, du maïs, du riz, des tomates, des pommes-de-terre, des choux, des arbres fruitiers, des carottes…. bref beaucoup de choses mais pas de vigne. Voilà c’est fait !

Notre chemin nous amène sur une route inimaginable. Elle est construite au milieu de la mer. Nous faisons une photo de groupe avant de prendre cette construction humaine incroyable.

Et moi je me dis que je préfère entre là que sur le pont très haut que l’on voit au loin 😰

Je ne me lasse pas de cette vue sur la mer. On voit des aigrettes, des poules d’eau.

Et maintenant, on monte. Dur et en partage de route. Tout du long. Pas de photo.

Arrivée au camping à 19h30. Nous avons encore bien galérer pour faire 30 km, deux fois plus de temps que prévu.

Fatigue et besoin de fraîcheur, pas de moustiques. Pascal et moi décidons de dormir à la belle étoile et de donner notre tente aux enfants. Les deux petites sont plus faciles et rapides à monter que la grosse.

Une nouvelle expérience donc que je vous raconterai demain.

Il faudra encore faire 59km, et nous allons encore grimper….

Je vous souhaite une belle journée.

Anne-Laure

De l’Italie à la Slovénie. La mer qu’on voit danser …. Journée galère.

Réveil tranquille pour tout le monde. Nous avons besoin de nous reposer. La nuit a été plus ou moins reposante selon les personnes. Amandine est fatiguée. Le bruit dans les campings l’empêche de dormir correctement.

Nous sommes prêts rapidement mais au moment de décoller nous réalisons que Pierre-Louis a crevé. Il faut mettre 2 rustines. Du coup le départ n’a lieu qu’à 10h20. C’est tard pour la chaleur mais c’est ainsi.

Nous longeons la mer. C’est superbe, tellement agréable. Nous qui avons beaucoup longé des fleuves, des canaux, la mer cela nous change.

Nous arrivons sur un bord de mer aménagé. Il y a des WC, des douches et de l’ombre. Pause déjeuner et baignade.

On repart vers 14h30. Grosse côte pour commencer l’après midi. La vie est grandiose.

Il faut pousser les vélos mais au bout une superbe piste de vélo au calme et parfaitement goudronné. C’est le bonheur.

Et a 16h…. la catastrophe. Paola n’a plus de pédale du côté gauche. S’il y a bien une pièce qui pose problème, c’est le pédalier ( et la patte d’attache du dérailleur, mais ça on a eu l’an dernier 🤪).

On essaye de réparer avec du sparadrap, du strap, mais bon, c’est quand même une pièce sur laquelle on appuie en permanence. On est vraiment en galère. On est samedi après-midi et au milieu de nul part.

Je fais marche arrière pour aller demander de l’aide au camping que nous venons de dépasser. Peut être y a t’il un loueur de vélo qui pourrait me vendre la pièce en question.

Encore une fois, on a de la chance. Il y a un réparateur qui peut venir…. mais dans 2 h. Pas le choix, il faut attendre. Je retourne voir Pascal pour lui annoncer la solution. Il essaie de réparer depuis un moment.

On croise un groupe de filles françaises qui sont prêtent à faire un aller retour pour nous ramener une pièce mais je sais que tout est fermé. Ne sont-elles pas adorables. Il y a Noémie, Maud, Camille et Anna. Elles font la côte Croate. Camping sauvage, amitié, découverte et aventures. Chapeau les filles 💪👍 et chapeaux aux parents de ces jeunes filles de 19 ans 😩

Nous patientons au camping et à 19h30 le vélo est reparé. Nous avions envisagé de rester dans ce camping mais les espaces tentes sont vraiment affreux -découverte glauque des enfants qui ne veulent absolument pas dormir là. Ils préfèrent repartir.

Ce petit bout de chemin sera encore une merveille. On passe même dans un tunnel. Ça ne vous fait penser à rien ???

À la fin une vie de folie.

Nous nous rendons au prochain camping qui est littéralement bondé.

Nous ne trouverons une petite place qu’en partageant leur place avec Elisabeth et Martin ( I hope I did not mixe your name, if so tell me and I will correct. 😉😁). Pas de wifi, je ferai l’article demain.

Photo prise le matin car nous sommes bien sûr arrives de nuit.

Journée dure et frustrante. Nous allons être obligés de changer les plans. Plus que 5 jours pour faire la route. Cela semble impossible d’être à Rijeka à temps en tenant compte des cotes et de notre fatigue.

Mais ce soir, nous voulons juste dormir. On trouvera demain

Je vous salue bien fatiguée.

Anne-Laure.

Bords de mer de Trieste 17/08 43km

Départ tôt d’un camping fort désagréable et cher.

Nous commençons la route le long de la côte adriatique jusqu’à Trieste. Pour éviter la route, nous prenons une petite route qui serpente …. et nous emmène direct tout le bas dans la calanque. C’est beau.

Mais le problème, c’est que quand on est en bas…. il faut remonter. En fait nous sommes dans une calanque qui a été entièrement privatisée. Il y a des constructions sur tout le pourtour de la falaise. C’est presque dérangeant.

Vous voyez la route en bas…. ben on a tout remonté. Dur dur.

Maintenant partage de route jusqu’à Trieste. La vue est superbe. Il faut néanmoins être concentré. Petite vidéo pour vous mettre dans l’ambiance.

Nous arrivons à l’entrée de l’agglomération de Trieste. Il y a des pins parasols, des jeux, et plein d gens qui vont se baigner. On s’installe pour une vrai longue pause. Picnic, baignade et sieste pour moi.

La sieste dans le hamac, trop bien.

Mais après il faut repartir. Traversée de Trieste. Je vous livre un florilège de photo.

Il faut repartir vers le camping. Nous longeons la mer. La vie est superbe. C’est un bonheur.

C’était un bon moment de vélo, même si nous avons fait un beau dénivelé et que nous avons toujours eu des voitures à côté.

A l’arrivée le camping est familial, pas Cher et nous nous offrons une dernière pizza italienne avant de passer en Slovénie et après en Croatie.

Salutations amicales.

Anne-Laure

Venise, Peggy, Maria, 15/08. Journée féminine, journée visite, moments rares et plage.

Premier réveil pour Paola. Premier petit déjeuner. Tranquille pas de speed aujourd’hui.

Notre nuit a été mouillée, il a bien plu. Le réveil est frais, les affaires humides. Nous apprécions la fraîcheur après tant de chaleur.

Au programme de notre journée, il y a les fondamentaux de Venise.

La Cathédrale San Marco, le Palais des Doges et la collection Peggy Guggenheim.

Nous décollons tranquillement mais rapidement. Il faut essayer de ne pas trop faire la queue à la Cathédrale.

Arrivée sur place 11h, nous pénétrons dans la Cathédrale à 11h45…. pour nous faire refouler. Nous sommes le 15 août., c’est l’Assomption, il y a une messe. Première séparation de notre groupe. Moi je vais à la messe, ce qui me permettra de voir la Cathédrale. Ne me demandez pas des photos, c’est interdit d’en faire à l’intérieur. Frustrant. Je peux donc juste vous donner mes impressions. Les coupoles sont entièrement en mosaïque dorée. C’est très brillant, surtout que l’église est allumée ce qui n’est le cas que de 11h30 à 12h30 quelque soit le jour. Les facettes des mosaïques renvoient la lumière dans tous les sens , c’est un miroitement infini. Marbre, colonnades, statues, le byzantin à son apogée. Le maître autel est surmonté d’un grand tableau impossible à approcher qui brille de mille feux. En dessous repose le corps de Saint Marc. On sent la piétiné qu’il a fallu pour construire un tel bâtiment. Photo volée par Solène.

Maintenant, en ce qui concerne la messe, je l’aurai pensé plus gaie, avec plus de participants. Je suis surprise par le peu de monde. Je constate que parmi l’assistance il y a des touristes comme moi, mais qui n’en comprennent pas la mess, voir ne la suivent pas. J’observe même une famille qui va communier sans savoir ce que c’est pour pouvoir s’approcher du chœur. Surprenant de voir la petite fille se retourner pour demander à sa maman ce qu’elle fait de l’hostie et voir sa mère lui faire signe de l’avaler. A l’opposée, une famille sans doute orthodoxe fait preuve d’une très grande adoration pour l’effigie de Saint Marc qui est posée sur le bénitier. C’est un culte que je trouve à la fois bouleversant car plein de piété et d’adoration et que j’ai du mal à comprendre. En tout cas, c’est beau à observer, touchant.

Le reste de la troupe me rejoins pour mettre un cierge à mon papi. Pendant la messe, ils ont visité le musée de la Cathédrale et admiré la vue de la terrasse.

Nous sortons de la Cathédrale et allons nous acheter un petit picnic pour permette de décider de la suite de la journée.

Comme annoncé, j’ai vraiment envie d’aller voir la collection Peggy Guggenheim. Pierre-Louis répète son désir de voir le Palais des Doges. Après quelques hésitations et le conseil d’une autre touriste française, la troupe se sépare à nouveau. Solène vient avec moi alors que Pascal, Amandine, Pierre-Louis, Paola et Raphaël vont au Palais des Doges.

Petite ballade pour y accéder. Venise, c’est le paradis du flâneur.

La collection est superbe. L’art contemporain est parfois difficile à comprendre, à saisir. Difficile parfois de donner le nom d’œuvre à certaines pièces. Je pense que c’est bien sûr une histoire de goût mais aussi d’émotions, de sensations. Mais en ce qui concerne Picasso, Braque, Chagall et Léger, je suis toujours émue.

C’est aussi une jolie moment avec ma poupée Solène. C’est l’artiste de la famille. Elle observe, admire, commente ou rejette les œuvres. Moment privilégié et rare.

Nous passons par l’exposition temporaire de Josef Albers et sa femme. Jeu de géométrie, photos, couleurs.

Nous retrouvons la troupe pour le retour au camping. Dernier regard sur Venise et le parc de la biennale d’architecture.

Pascal emmène les enfants à la mer, corvée lessive et repas pour moi.

J’irai me baigner après à la piscine de nuit. La piscine est illuminée avec des spots de lumière qui changent de couleur. Original.

Demain nous devons quitter Venise et cela s’annonce un peu compliqué avec nos 7 vélos. Mais ce sera l’objet de mon prochain article. Patience, patience.

Je vous embrasse et vous remercie de m’avoir lu.

Anne-Laure

16/08. Venise-Aquilea-Dugno. 45 km

Debout la troupe, il est 6h45.

Nous nous levons à 6h avec Pascal puis une fois notre campement rangé, nous réveillons les enfants. Ils connaissent l’enjeu : arriver à prendre les bateaux dans le délai de validité de nos billets.

Exploit, nous quittons le camping 8h45. Direction le port pour prendre le premier bateau jusqu’à Lido.

Nous manquons le bateau de 9h00 de quelques instants. On s’installe donc en tête pour le suivant.

Nous avons beaucoup de chance… nous pouvons monter tous les 7 dans le premier bateau. Et un de pris.

Arrivée à Lido, il faut nous rendre en vélo à l’embarcadère du ferry. Zut nous voyons celui de 10h partir sous notre nez. Le prochain est à 10h45. Nous trichons un peu en validant le billet de Paola qui n’est valable que jusqu’à 10h22.

Et nous montons dans le ferry.

Cette fois ci, nous longeons Venise vraiment pour la dernière fois. C’est décidément un beau spectacle.

Arrivée à Piazza de Roma, il faut nous rendre à la gare De Santa Lucia. On nous fait clairement comprendre que nous ne pourrons pénétrer dans Venise que pour nous rendre à la gare. Nous franchissons le pont « au téléphérique » de Raphaël et nous y sommes.

Photo souvenir de notre passage à vélo à Venise. Ça vaut quand même le coup non ! Je m’offre même un selfie.

On monte les vélos dans les trains. Quelle organisation. Heureusement que nous avons du temps.

On picnic dans le train. Arrivée à Aquileia, il faut tout descendre en vitesse. Nous faisons une chaîne. Panique au moment de la fermeture des portes du train, Raphaël a oublié son sac d’appareil photo dans le train. Le conducteur a entendu ses pleurs, il nous rouvre gentiment les portes. Notre bonhomme est sauvé.

La sortie de la gare est assez rocambolesque. Une fois de plus pas d’ascenseur. Il y a bien des rigoles le long du mur ; mais avec nos sacoches, c’est compliqué de les utiliser. Nous allons mettre 40 min à pouvoir repartir. Enfin du vélo, de la campagne, du calme.

Nous suivons une belle piste cyclable bien indiquée et bien équipée. Il y a même des boutons pour obtenir le feu vert qui permettra de traverser la route sans danger.

La piste est superbe. Je me regarde. Les Alpes au fond, des champs à perte de vue, des petits canaux qui ruissellent.

Et Paola qui pédale avec nous. C’est mignon de les voir papoter en pédalant avec Pierre-Louis.

Nous arrivons à Aquileia. C’est un très beau site plein d’histoire. Je vous mets le lien car il vous permettra de découvrir ce site.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aquilée

Nous visitons la basilique patriarcale. Elle est prodigieuse. Les mosaïques sont si bien conservées. C’est magnifique.

Mais ce qui me touche le plus, ce sont les plafonds en bois marquetés. J’espère que les photos vous permettront de les voir.

Il y a aussi de belles peintures murales restaurées.

Jolie photo de mes filles à la sortie puis nous repartons.

Le paysage est si beau, si paisible, si vert. J’aime entendre les enfants le dire. Cela me conforte dans ce choix de voyages. Nous passons par des passages vraiment très beaux.

Le long d’un petit chemin Pascal nous arrête. Il y a quelque chose à voir au dessus du monticule. La mer adriatique.

Encore 25 km de vélos. C’est maintenant du partage de route. Pas de photos. Les 10 derniers kilomètres vont être compliqués pour Paola. Nous roulons sur du goudron, avec des voitures. Nous avançons. Un peu trop vite pour elle. Ce n’est pas seulement la vitesse et la force qu’il faut déployer mais aussi la concentration et la persévérance qu’il faut car on en peut pas s’arrêter. Il n’y a pas de bas côté. Pauvre choupinette…. c’est dur.

Mais elle va y arriver cette championne. Arrivée bien rouge et avec beaucoup d’émotion au camping. Bravo Paola, tu es une battante .

Après s’être remise de ses émotions, on peut aller admirer la mer.

Dîner de pâtes fraîches à là tomates, douche et au lit !

Je vous salue bien bas.

Anne-Laure

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