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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2018

Venise où se perdre avec délice, arrivée de Paola. 14/08

Après une nuit fraîche et reposante nous nous offrons notre deuxième matinée tranquille.

La question est posée : qui a envie de rester tranquille toute la journée au camping et qui veut aller à Venise. Les esprits sont partagés.

Nous avons une obligation au milieu de ce questionnement : récupérer Paola à 16h à l’aéroport. Elle arrive avec son vélo dans un carton de Lyon pour finir le voyage à vélo avec nous. Je ne sais pas qui de Paola ou des garçons est le plus impatient de cette arrivée.

C’est Pascal qui doit s’y coller car au moment de la réservation nous avions envisager qu’il faudrait remonter son vélo et donc on avait décidé que ses muscles s’étaient les bienvenus pour serrer les pédales. Sauf que depuis, on sait qu’il faudra plutôt laisser le vélo dans le carton pour pouvoir prendre le bus de l’aéroport à Venise.

Il faut donc faire coïncider cet horaire et une éventuelle petite visite de Venise.

Alors que Solene aurait bien choisi de rester sa journée à farniente, elle change d’avis et se range à l’avis de ceux qui veulent voir Venise.

Nous décollons tranquillement à midi. C’est une journée repos non !!!!

Nous prenons notre vaporetto pour nous rentre à San Marco. Cela nous permet de remonter tout le long de Venise et de voir les ports de gros bateaux de croisières.

À notre arrivée Raphaël me fait mourir de rire. En votant le dernier pont de Venise, il dit  » regarde Maman, il y a un télésiège ! »

Picnic dans un parc puis Pascal part pour l’aéroport.

Moi j’ai envie d’aller voir la collection de Peggy Guggenheim…. on ne peut pas dire que l’idée enchante les enfants. Seule, je ne fais pas le poids. Ce sera promenade dans le dédale des rues de Venise.

Voici un florilège des photos de ma journée.

Venise est vraiment une belle ville. Loin des rues bondées de touristes ont perçoit mieux la sensualité et le charme de la ville. Elle mérite bien son nom de Sérénissime ».

Nous reprenons le vaporetto au pont Rialto pour descendre le grand canal mais de jour cette fois ci. Encore des belles photos.

Ce grand Canal c’est quand même quelque chose. Les hôtels sont plus beaux les uns que les autres mais ce que j’aime particulièrement c’est les perspectives qui apparaissent lors des croisements avec les petits canaux qui permettent de pénétrer dans la ville. C’est ça l’esprit de Venise. Grandeur et multiples petits secrets.

Puis c’est le bateau pour Lido. Le trafic maritime dans la lagune est vraiment impressionnant. Je me surprend plusieurs fois à dire aux enfants, on va prendre le bus. Mais c’est exactement ça ! Il y a des arrêts partout, des panneaux avec les lignes indiqués. Un plan TCL mais de bateau.Message de Pascal. Il a récupéré Paola et a réussi à prendre le bateau pour nous rejoindre. Les retrouvailles sont proches.

À la descente du bateau, les enfants fument à pied, moi j’attends le bus…. et je les rattrape.

Nous arrivons à notre camping et avons juste le temps de déplacer nos tentes avant un énorme orage.

Je suis trempée, mais bien contente d’avoir réussi à enlever mes tentes de sous les platanes plein de « poux du platane » qui nous salissaient tous les habits et les tentes. En plus l’emplacement est plus grand.

Il pleut vraiment trop pour arriver à faire cuire quoique se soit. Direction le restaurant. Cela permettra de fêter l’arrivée de Paola.

Super pizza avec plein de roquette. Pourquoi ne font-il pas ça en France ????

Retour sous la pluie vers nos tentes. La nuit sera fraîche et cela sera bien agréable.

Bonne nuit à tous.

Anne-Laure

13/08 Visite de Venise.

Que pourrais-je vous dire ?

Ce matin c’est réveil tranquille et départ très tardif. Nous ne sommes à l’embarcadère pour Venise qu’à midi.

Panique du jour, mes cartes bleues ont disparues. Pascal les a laissé au camping. Il faut qu’il retourne les chercher pour que nous puissions payer les billets. Nous arrivons sur la place Saint Marco à 13h. Il fait une chaleur écrasante, le soleil est de plomb et les mieux bondés de touristes.

Nous faisons une ou deux photos sur la place Saint Marc.

Le palais des Doges et la Cathédrale Saint Marco sont aussi éblouissantes que dans mes souvenirs.

Mais la foule est incroyable, oppressante, j’emmène toute ma troupe dans les petites rues adjacentes.

Objectif, découvrir le vrai Venise, celui des vénitiens, aller voir le ghetto, s’imprégner de la ville.

Nous partons à l’aventure dans le dédale de rues.

Mon plan est nul mais heureusement mon sens de l’orientation me sauve. Il faut parfois faire demi-tour, je fais quelque erreurs mais dans l’ensemble, c’est pas mal.

L’église Santa Maria des Miracles. Nos short ou jupes sont trop courtes, impossible de visiter.

Dommage. Petit moment rigolo à la sortie. Raphaël se penche pour faire une photo et fait tomber son chapeau dans un canal.

Un gentil gondolier et sa passagère nous permette de le récupérer. Bon faudra quand même le laver avant d elle remettre car la couleur de l’eau n’est pas très alléchante. 🤨

Nous continuons notre promenade. Les rues se suivent, ne se ressemblent pas, on sent bien qui est d’ici et qui ne l’est pas. Un passant qui avance vite et vous demande de passe : local, un passant qui vous rentre dedans sans faire express : touristes.

Au bout d’une rue, l’île de San Michele.

C’est Napoleon qui en fit le cimetières Venise. Même de loin on devine à la vie des arbres bien ordonnés et alignes l’ordre qui règne sur l’île.

Plus loin au fond Murano. Nous aurions bien envie d’y aller mais on ne pourra pas tout voir.

Visite de l’église de Guisetti.

Les canaux de Venise.

Le sourire de Pierre-Louis.

Les estomacs des enfants crient famine, il est 17h30… le repas est loin. Nous découvrons le Spar local, installé dans d’un ancien théâtre vénitien. Beau à l’extérieur.

Et à l’intérieur.

Nous arrivons enfin sur le grand Canal. Nous avons décidé de le descendre en vaporetto. En sortant de la ruelle, nous découvrons les barrières qui bloquent l’accès à la ville les jours de grandes affluences. En effet depuis quelques années, pour tenter de lutter contre l’enfouissement de Venise, les autorités choisissent parfois de réduire le nombre de personnes sur les îles. Dans ce cas là, seuls les habitants ont le droit de pénétrer.

Nous attendons le vaporetto et les enfants en profitent pour faire un tour de tarot.

L’orage menace. Très gros, très noir. Le vent souffle fort. On pense à nos tentes et on espère qu’elles ne vont pas s’envoler.

Nous passons sous le pont du Rialto et nous décidons d’aller au restaurant manger un repas chaud typique de Venise ( et j’oublierai de vous faire un photo).

En sortant il pleut, mais le gros de l’orage est passé. Nous reprenons le vaporetto puis le bateau pour entrer sur notre île. Les éclairs déchirent la nuit, la lagune tangue un peu.

Il fait froid, j’essaie de ne pas y penser en vous écrivant cet article.

C’était une belle journée. Fatiguant mais riche. Je vous en raconterai la fin demain.

Bonne nuit à vous tous.

Anne-Laure

Chorggia- Porta Sabbioni : Voir Venise. 12/08

Ce matin, pas de réveil autre que celui du soleil. Il est 8h00 quand nous ouvrons les yeux. La nuit a été bruyante et le vent a soufflé fort. Il y a une fête foraine juste à côté du camping. Nous avions hésité à rester là 3 jours et aller visiter Venise depuis ce camping, mais la non !

Ce matin nous allons prendre le temps. Pas de stress, nous n’avons que quelques 25km à faire pour nous rendre à Porta Sabbioni. Et 3 bateaux à prendre. C’est la seule inconnue de notre journée. La traversée. Petit déjeuner tranquille et dernier échange avec nos charmants voisins français. Anne-Lise, Nicolas et Victor nous ont donné plein de conseils, ont chargé nos téléphones la nuit et écouter les blagues de Raphaël ( et ça c’est dur !)

Nous quittons le camping à 10h30. Direction le port pour prendre le bateau qui nous permettra d’accoster sur l’île de La Pellestrina

Nous patientons pour prendre notre premier bateau. Les vélos bien en ordre. Nous sommes les premiers sur la ligne de départ. Nous ne devrions pas avoir de problème à monter. Car maintenant tout se joue à l’humeur du capitaine. Voudra ou voudra pas de 6 vélos. 😰

C’est bon, nous pouvons monter. On quitte Chorggia.

Arrivée sur l’île de Pellestrina. La piste est indiquée.

Nous devons remonter l’île, prendre un autre ferry.

L’île est très jolie. Authentique île de pêcheur. Pas de touriste, pas de commerces visibles.

Sur le chemin, nous croisons Katia, Michel et leur fils Luca. Ils arrivent de Lausanne. A leur compteur déjà 1270km. Ça c’est impressionnant. Luca suit son papa grâce à un « follow-me ». On fait comme toujours. Échange d’informations, d’adresses et chacun repart dans sa direction. Bonne route à eux, ils vont faire le chemin inverse jusqu’à Turin avant de rentrer chez eux.

Deuxième bateau.

Nous voilà sur l’île du Lido de Venezia. On commence à apercevoir Venise au loin et on voit des maisons sur pilotis

Grâce notamment aux indications de Katia, nous prenons notre pause déjeuner dans un bar où on fait des jolis sandwichs. Le serveur est adorable et parle super bien français. C’est agréable d’arriver à se faire comprendre.

Nous devons remonter toute l’île du Lido pour prendre notre dernier bateau du jour. Le bord de mer est splendide et Venise se devine de mieux en mieux. La lagune scintille, le soleil tape fort mais on est émerveillé. Je ne résiste pas au plaisir d’un selfie avec Venise derrière moi.

Ce sera un peu plus galère. On doit être accepté par le capitaine. Le premier bateau nous refuse. Il faut attendre 35 minutes pour le suivant. On patiente dans la gare.

Enfin nous pouvons monter. 30 minutes de bateau pour apercevoir Venise, Murano, la baie. Le spectacle est prodigieux.

Enfin nous débarquons à Porta Sabbioni. Merci au capitaine. Nous sommes à destination pour 3 nuits. Le plaisir de nous savoir poser est immense.

Et demain. Nous irons voir Venise.

J’ai une immense pensée pour mon grand-père, mon Papi chéri. Je suis venue à l’âge de 12 ans à Venise en camping avec mes grands-parents et ma cousine chérie Virginie. Nous avions passé une semaine de rêve. Visite de la ville, pâtes au chocolat, dédale de rue, j’ai plein de souvenirs. De là où il est, je sais qu’il me protège et me soutient quand je suis sur mon vélo. Papi allait tous les jours en vélo d’Aix-en-Provence a Martigues dans les année 50′. C’était un cycliste averti. Il aurait adoré nos voyages à vélo. J’en suis sure. Peut-être que je tiens tout ça de lui.

Je vous souhaite une douce nuit.

Anne-Laure

Ca Nuvo – Chorgia 90km minimum et la mer adriatique au bout.

Encore une fois nos voyages nous auront offert une belle rencontre. Car encore une fois, ce qui s’annonçait comme un plan galère s’est révélé un beau moment.

Ce matin nous nous réveillons tranquillement d’une nuit la plus calme possible. Nous n’avons pas eu un bruit, pas de lumière de camping pour nous empêcher de nous endormir, pas de bruit de voisins le matin pour nous réveiller.

À 6h30 le réveil sonne, il est un peu dur comme d’habitude, mais l’idée de ce petit déjeuner dans le calme nous aide à nous mettre en route. Nous en sommes à notre petit déjeuner lorsque que notre hôte vient nous saluer. Il nous propose un café et n’en revient pas e voir que nous avons tout le nécessaire.

Il va rester autour de nous le temps que nous finissions de ranger notre campement. Il a une demande à formuler, lorsque nous arriverons à la maison, que nous lui envoyons une carte. Il ne sait pas que c’est déjà notre idée est que de toute façon il aura plus qu’une carte une photo de nous tous ainsi que les remerciements en bonne et due forme. Deux cyclistes de route sont eux aussi ébahis de tout notre matériel et de nous voir partir aussi loin avec nos enfants. L’un d’eux arrive à se glisser sur la photo.

Départ à 9h30. Notre route ce matin est encore magnifique. Nous sommes une fois deux plus sur les berges en hauteur. Voici la carte de notre piste de vélo.

Et c’est vraiment fléché. On voit enfin apparaître Venezia.

Le paysage est infini.

Je ne peux m’empêcher de savourer, d’admirer, de m’extasier sur tout ce qui m’entoure et surtout ce calme absolu, ce silence sans pareil.

À midi, nous avons déjà fait 35km. C’est vraiment bien. Un orage tourne autour de nous la question est de savoir s’il va nous tomber dessus.

Pierre-Louis éclate son pneu pour éviter de se faire rouler sur les pieds. Ces Italiens c’est quand même quelque chose sur la route. Le problème c’est que le pneu est percé, la chambre à air aussi. Nous avons encore une fois beaucoup de chance. Juste là où cela arrive c’est le moment où nous allons déjeuner et où nous sommes un point d’eau. Il y a un magasin visible de la berge qui semblent être un magasin de matériel agricole, j’aime gérant en espérant acheter du scotch fort pour boucher le pneu depuis l’intérieur. Quand je rentre à l’intérieur c’est la caverne d’Ali Baba. Il y a tout, outillage, matériel pour les véhicules agricoles, voitures, matériel pour nettoyer la maison. Bref, nous sommes sauvés. Parce qu’elle peut réparer le pneu pendant que je prépare les sandwiches.

Pendant ce temps l’orage a choisi, il va passer juste à côté de nous et nous n’aurons droit qu’à quelques petites gouttes pour nous rafraîchir. Une fois la pause déjeuner fini il est une heure nous pouvons repartir. Dans la caverne d’Ali Baba, j’ai obtenu les informations nécessaires pour connaître notre destination du jour.

Au lieu d’aller à Gorino comme prévu, nous irons un Chorggia. De là nous espérons prendre le bateau qui nous permettra de traverser une partie de la lagune pour nous rendre à Venise en bateau. Cela veut quand même dire qu’à 13h30, il nous reste encore 48km à faire. Et c’est beaucoup de partage de route. Sur de la grosse route et avec des grands ponts. Tout ce que je déteste.

Je fais un truc incroyable pour moi. Je m’arrête au milieu pour arriver à faire ces photos. Le Pô est magnifique.

Nous retrouvons enfin des petits chemins qui longent des canaux. Certains sont envahis d’une plante inconnu. On a l’impression que l’on pourrait marcher dessus.

A 16h. Nous entrons dans la province de Venezia. Il reste prêt de 25km.

La piste est agréable, étroite parfois avec malheureusement quelques fous en voiture. Mais bon, on est en Italie non ?

Enfin Chorggia. Nous entrons dna sla ville en suivant la Lagune Centeale sur ne belle piste pavée. C’est très joli et très fréquenté.

Entrée majestueuse de la ville. C’est une petite Venise, fréquentée par des italiens. Pas de touristes étrangers. Il y a un monde incroyable et un très grand nombre de cycliste, qui conduisent comme des fous eux aussi. La ville est bruyante de vue, de vacanciers, de plaisirs.

Nous arrivons sur le ponton pour nous renseigner. Il faut passer sur les îles en face. Après une tentative d’extorsion par un petit bateau touristique, nous décidons de rester à Chorggia ce soir.

Pizza puis glace puis camping.

Les enfants iront même se baigner à la mer une fois le campement monté.

Ce fut une grosse mais belle journée de vélo. Demain nous serons vraiment à Venise !

Ane-Laure

Vendredi 10/08 Corte Nigella-Rô. 60km et plein de bonheur.

Nuit fraiche. Cela fait du bien. Nous avons utilisé nos duvets pour la première fois. Il a plu pendant au moins 1h30.

Le réveil à 6h30 est toujours un peu douloureux. Je n’arrive pas à savoir que faire. Les lever plus tard en espérant qu’ils seront plus rapide ou maintenir un réveil lent. Ce matin c’est petit déjeuner avant le pliage, histoire d’espérer que les tentes sèchent un peu car elles sont trempées. A 9h30 nous décollons enfin de notre petit paradis. Je recommande ce lieu à toutes personnes ayant envie d’une pause tranquille, sans bruit et avec des hôtes très gentils et très discrets.

Ce matin la piste est enfin vraiment indiquée. Nous trouvons maintenant des panneaux EuroVelo8. C’est très plaisant. Et cela nous donnes le kilométrage.

Nous devons nous rendre à Ferrara. Ce sera le lieu d’y faire des courses et de faire arranger les transmissions du vélo de Solène.

Certains lecteurs sont impressionnés par notre énergie, notre périple. Moi je me suis aussi de nos montures qui elles aussi souffrent. Entre le poids que nous leur mettons dessus, la variété des revêtements pas toujours prévus pour vélo. Le sable, les cailloux, la terre, le goudron tout bossellé, oui nos montures ont bien du mérite. Et certaines ont déjà beaucoup de kilomètres. Les petits ennuis sont donc plutôt récurrents. Il faut que l’un de nous se mettent vraiment à la maintenance de vélo. Il y a des ateliers à Lyon, il faudra que l’on s’y mette vraiment.

En attendant la ville, la piste. Belle, époustouflante. Champ de tomates, canaux avec belles allées abritées de platanes, un figuier qui nous régale. Cette matinée est un vrai bonheur. Simple, agréable, et facile.

Rencontre avec un paon. Il n’a pas sa belle parure mais quand même, quel animal. J’aimerai que quelqu’un m’explique où la nature a eu l’idée de mettre une si jolie houlette à un animal déjà si beau. Le regard noir, les plumes éclatantes, il picore sans prêter attention à nous.

On voit aussi des mouettes. La mer se rapproche

Force est de constater l’intensité de la tempête d’hier. Sur notre chemin, plusieurs platanes à terre.

À midi nous sommes à l’entrée de Ferrara. Il faut trouver un réparateur pour le vélo de Solène. J’ai une totale confiance en mon magasin fétiche de vélo à Lyon Vélonaute. Malheureusement, les ennuis s’enchaînent et je suis obligée de revoir mon avis. Certes César a ajouté un grand pignon à Solène pour qu’elle puisse mouliner en cas de montée. C’est elle qui porte la tente, plus de 10kg, en plus de ses sacoches. Mais l’écart entre le pignon de la cassette et le supplémentaire est trop grand. Elle a du mal à passé ses vitesses et son dérailleur n’est pas d’une qualité suffisante pour ce genre d’exercice.

Mais bon, ma beauté patiente et une fois la vélo réparé, c’est reparti.

Dans notre famille, il y a deux clans. Celui pro John Food, et celui contre la John Food. Aujourd’hui le groupe de la junk Food a gagné nous allons manger chez McDo.

Visite de la ville de Ferrara. C’est tout simplement splendide. Le premier bâtiment sur lequel nous tombons est le palais ducal.

À l’intérieur l’office du tourisme. Mauvaise nouvelle, il n’y a aucun camping, aucun agricotourismo avant 80 km. Nous voilà parti pour un plan galère. Pas grave. Vu ce que nous avons vu sur la piste, je n’ai aucun doute sur le fait que nous allons trouvé sans souci un endroit pour dormir.

Nous visitons la ville à vélo. Pêle-mêle de photo.

Les enfants jouent à « Devines à quoi je pense ». Pas vraiment passionné par l’ex qui les entoure. C’est pourtant très beau. La ville date en grande partie du moyen âge. Elle est entièrement entouré de remparts. Au milieu des maisons, des ruelles et des grandes et belles places. Au sol du pavage d’époque. Ça saute un peu à vélo. J’achète du pain en cas du plan galère.

Nous suivons un itinéraire fléché dans un dédale de petites rues pour admirer la ville et son histoire.

On tombe sur des bâtiments de toutes époques et vraiment différents les uns des autres. La ville est endormie. Il n’y a pas grand monde voir personne dans les rues. Normal, il est entre 14h et 15h30. C’est l’heure de la sieste.

Encore des petites rues avant de repasser devant le palais ducal pour voir l’autre partie de la ville qui nous offrira encore 2 beaux palais et surtout le cimetière. C’est impressionnant.

Nous sortons de la ville en passant en dessous des remparts.

Nous voilà sur la piste balisée de l’Eurovelo8. Le sol est goudronné, ok avec des racines, mais elle est majoritairement à l’ombre.

A 17h, rencontre ! Le Pô majestueux, tranquille, il suit son cours. Nous allons le longer pendant environ 15 km. Cela me rappelle notre Danube. Nous sommes sur des berges en hauteur et nous pouvons d’un côté admirer la campagne qui est maintenant faite avant tout de mais, de blé et d’arboriculture.

A 18h30 pause barre de céréales. Voilà le plan. Un agrictourismo apparaît sur internet dans 5 km. On essaie de voir si on peu y dormir sinon à 18h30, je toque aux portes pour demander à dormir dans un jardin.

Quelle chance nous avons. Ce n’est pas un camping, mais un restaurant à la ferme. Le propriétaire nous accueille avec un grand sourire et accepte que nous plantions nos tentes dans son jardin.

Le lieu est superbe. Et l’accueil incroyable. Voilà où nous pouvons poser nos tentes. Avant ……

Avec les tentes. Et où nous pourrons dîner.

Et quand je demande le prix, la réponse est « Niente ». J’insiste mais le propriétaire refuse. Avec un grand sourire sa réponse est ferme. Et toute la soirée va continuer ainsi.

On aura droit à des tomates, des pêches, 2 salades, de la pastèque, des bougies anti-moustiques, du café de la grappa, et des morceaux de gâteaux. Et un tuyau d’eau pour se rincer. C’est juste parfait.

Et tout ça offert. C’est incroyable la gentillesse des gens.

Je sais que si je propose encore de payer ce sera non, nous décidons donc que nous ferons partir quelque chose de Lyon.

Je termine mon article dans le calme, la fraîcheur et le bonheur de cette soirée. Et tout ça gagné au prix de nos mollets, tranquillement, sans souffrance, un peu d’obstination et de fatigue, et cela rend le plaisir encore plus fort.

Demain, normalement le delta du Pô et la mer Adriatique ! J’ai impatience.

Je vous embrasse de mon coin de paradis. Voilà encore une chose que m’offre le vélo. Des coins de paradis et des rencontres extraordinaires.

Anne-Laure.

Jeudi 9/08. Mantova -Corte-Nigella 80km

Le réveil a sonné à 6h00, Mais nous n’avons pas réussi à nous lever avant 6h20.

On réveille les enfants, petit déjeuner tous ensemble. Notre hôte tient à nous montrer ses chevaux et ses ânes avant notre départ et à nous raconter un peu sa vie. Il est vraiment très gentil, il nous offre même un pot de miel de sa production.

Le départ peut avoir lieu à 8h30, pas mal non.

Il faut retourner à Menton avant de prendre la direction de Ferrara. Sur le chemin, cette fois, les nénuphars sont ouverts. C’est un spectacle extraordinaire.

Petit café en ville et passage par les rues piétonnes. Certaines magasines donnent vraiment envie d’y rentrer.

Nous avons de la chance aujourd’hui. C’est une vraie piste, pas de voiture, enfin des panneaux indicatifs, et des paysages grandioses.

Regardez la couleur de l’eau du canal. Impressionnant ce rouge. Et au milieu des envols d’hérons.

On rencontre même des ragondins.

Mais si il fait déjà chaud. Nous sommes à la recherche de tout le moyen de rafraîchissement. Regardez donc celui que Pascal a trouvé.

Ce fut un chouette moment. Drôle et frais.

Aujourd’hui je me régale. La piste est belle. Nous retrouvons un peu les paysages de toujours,mais c’est tellement beau. J’aime pense T, que quelque soit le pays, finalement les hommes ont besoin de la même chose pour se nourrir.

Du maïs, du blé, des céréales, et parfois quelques animaux. Une fois encore je constate qu’en dehors de la France les animaux sont rarement dans les pâturages.

Enfin nous longeons vraiment le Pô. n’est-il pas majestueux ?

Il est midi, il faut manger. Le problème c’est que nous n’avons pas trouvé un seul commerce depuis notre départ de Mantova. Nous n’avions pas envisagé cette possibilité. Que des petits villages et aucun commerce à l’intérieur.

Alors notre repas sera une allégorie aux interdits ! Sous ce porche, à l’ombre nous mangerons : des fraises tagada, roses et rouges, des scoubidous, des BN, des barres de céréales et des barres intra nutritive amande miel ou pruneaux cranberries. Eh bien croyez moi ! Cela nous permettra de tenir jusqu’à l’arrivée.

La rorieyaite nous offrira même de l’eau pétillante fraîche et une autre bouteille d’eau plate. Impossible de se faire remplir une bouteille au robinet en Italie. Les italiens ont subis des scandales autour de la qualité de l’eau et la publicité est tellement forte en faveur des eaux en bouteilles que l’habitude est tenace. Les maires d’Italie ont même lancé des campagnes pour inciter à diminuer la consommation d’eau en bouteille à cause des coûts environnementaux.

http://infos-eau.blogspot.com/2010/03/campagne-pour-leau-du-robinet-en-italie.html?m=1

Nous repartons sous un soleil de plomb. Il est 12h45. Pour le moment tout va bien. Toujours des paysages de rêves.

Arrêt dan d’un petit village pour emplir les bouteilles et boire un café. C’est l’occasion de voir la maison de la cousine de Charlotte au fraises ( ou est-ce sa meilleure amie, j’ai un doute ). Souvenez-vous, Angélique.

Mais c’est aussi le début de mes ennuis. Mes cuisses ont trop pris le soleil. J’ai voulu changé de cuissard, je n’ai pas mis le long. Résultat, mon allergie au soleil est de retour. Et avec elle, les bandes qui cachent ma peau du soleil.

Mais pour le moment ça va. Et ce qui nous entoure tellement extraordinaire. Les paysages, les villages, l’horizon. Tout est beau.

J’aime aussi beau pu constaté les évolutions de l’architecture. D’abord celle du 16 rime siècle et derrière celle de nos jours. Laquelle préférez vous ?

A 14h15, il reste pile 2h15 de vélo. Encore un autre beau village.

Mais d’un coup, ça ne va plus. J’ai très chaud. Trop chaud. Je pédale pourtant en brassière, mais j’ai chaud au dos. Je dois faire une isolation.

D’ailleurs je ne suis pas la seule mon téléphone va me lâcher. Trop chaud. Du coup plus de gps et je suis loin derrière la troupe. Il faut tenir jusqu’à ce que je les rattrape. Une fois que je les ai rejoins je suis obligé de m’asseoir, de me mouiller et de me crémer fortement le dos et le reste du corps. En fait, c’est mon allergie sur les jambes, un coup de soleil dans le dos…. je n’arrive plus à descendre en température. Apte une pause je peux repartir mais doucement. Pierre-Louis reste avec moi. Il reste 100 minute de vélo. Voilà où j’en suis, je compte les minutes. Et en kilomètres cela donne 15 km à faire. Il faut tenir.

A 8 km du camping prévu je vois un panneau indiquant un agriculture touristico. Le reste de la troupe a envie d’aller jusqu’au bout car le camping annonce à une grosse piscine et nous avons promis une glace. Mais je ne tiens plus. Je sonne et c’est le paradis.

Une piscine rien que pour nous un magnifique haras et d signes adorable qui vont nous faire le repas. Vu qu’il est 16h30 nous allons bien profiter de ces moments calmes. Nous sommes seuls. C’est délicieux. Pour me faire pardonner de les avoir privé de la grande piscine avec toboggan ( mais plein de gens de bruits et d’italiens, bref l’horreur à mon sens ) je monte seule notre campement. Les enfants jouent aux cartes et font de la guitare. Mais que c’est tranquille. J’adore.

Je profite du calme pour rattraper mon retard au niveau du blog.

Le repas est délicieux même s’il faudra demander une rallonge, nous avons trop faim.

Au moment de se coucher un énorme orage éclate. Raphaël n’est pas rassuré, mais alors pas du tout. On le met à l’abri dans la maison et on remets des sardines. Le vent est terrible on se demande si la tente ne va pas s’envoler. Mais non, elle tiendra, l’orage s’éloigne, je termine mon article et vais me coucher. J’ai rattrapé mon retard et suis à nouveau à jour dans le blog. 😁

Génial il est à peine 21h50.

Bonne nuit à tous., et à demain pour de nouvelles aventures.

Anne-Laure

Pavia- Mantova. On prend le train. 8/08/18

Réveil plus tranquille que d’habitude. Le programme est de visiter la ville, de prendre le train et d’aller jusqu’à Crémone. Réveil donc à 8h.

Mais les enfants sont lents. Ils savent qu’il n’y aura pas de. Flo et donc ça traîne. Ça traîne beaucoup même.

Pour arranger le tout. Au moment où Pascal termine de gonfler le dernier pneu, celui de Solène, il réalise qu’il fuit. Il faut changer la chambre à air. 15 min de plus.

Nous décollons à 11h30 pour la gare. Je fais 2 propositions à la famille. Crémone ou carrément Venise pour se poser. Ils hésitent. Se poser, ne plus pédaler mais c’est aussi abandonner, arrêter le vélo.

On regarde encore un peu les blogs et on lit que la partie Venise-Trieste est affreuse en vélo. On choisit donc une solution intermédiaire. Ce sera Mantova. Mais pour les horaires, la sentence tombe ! Pas de visite de Pavie qui avait pourtant l’air très belle à voir comme ville. Le train part dans 30 min.

On a le temps de tranquillement amener les vélo sur le quai et de constater qu’en Italie aussi, ben les ingénieurs ferroviaires ne sont pas des flèches ! Le wagon a des marches. Et nous pensons toujours aux handicapés dans cette situation. On répartie les vélos dans 2 wagons. Direction Milano car nous avons un changement.

Arrivée catastrophe à Milano Rogoredo. On n’avait pas compris que plusieurs gare et que nous devions descendre à la première. Ce fut rock mais on l’a fait. 1h d’attente. On peut tranquillement s’acheter à manger et faire un truc encore jamais fait ! Picniquer dans une gare.

Arrivée du deuxième train. Encore des marches et un espace spécial vélos qui est dans le train à 3 marches de hauteur. Quel est l’ingénieur italien qui a pensé ce truc. 😩😥😡

Une fois les vélos installés, on a 1h45 de tranquillité. Les enfants commencent pas jouer puis rapidement

Arrivée à Mantova, on se prend un orage énorme. Mais vous savez quoi ? C’est un vrai vrai plaisir. De l’eau, de la fraîcheur.

On profite de l’orage pour manger une glace tranquillement en se mettant de temps en temps sous l’eau. Jamais été aussi cool de ma vie. J’ai les pieds trempés, je suis trempée de la tête au pied mais j’ai la banane. Plaisir simple difficile à expliqué mais c’est ainsi. Visite de la ville qui est magnifique avant de nous rendre à notre Agriculturo Turistoco, c’est à dire une ferme camping.

La plus vielle église de la ville époque romaine.

Basilic du Sang Sacré. Au milieu est conservé la lance qui aurait transpercé le cœur du Christ. Le soldat qui eu se geste se serait installé à Mantova. 3 églises furent construite en son souvenir, la vielle romaine, la basilique et une autre non visitée. La basilique est impressionnante car les murs ne sont pas seules mais peints. Entièrement peints, idem pour le plafond. C’est l’invention de la 3D au 15 siècle. C’est très beau et franchement bluffant.

Nous longeons le palais ducal des Gonzagues de Nevers et y découvrons de drôles d’habitants.

Sur le chemin magnifique vue sur un des lacs qui entourent Mantova. Les nénuphars sont déjà fermés mais on imagine le spectacle.

Arrivée au camping. Très calme, isolé, et le propriétaire est adorable. Il nous offre une de ses pastèques. Repas tranquille et au lit.

Demain il faut se lever à 6h00

J’espère que le récit et les photos vous ont plu.

Anne-Laure

Mardi 7 août. Alessandria-Pavia. 78km

Debout à 6h00 pour nous, 6h30 pour les enfants. Espoir : partir tôt pour arriver tôt. Camping encore endormi.

Au bout du chemin, un camping avec piscine.

Nous sommes prêts à 7h30 pour partir prendre un petit déjeuner sur la route quand 2 catastrophe. Solène bloque sa chaîne. Je réalise que mes lunettes de soleil de vue sont restées hier au restaurant.

30 min de panique car impossible de trouver quelqu’un pour m’ouvrir, 3 enfants sont déjà partis sur la route et je ne peux absolument pas partir sans mes lunettes. Heureusement ma poupée Solène arrive à se glisser par la fenêtre que j’ai trouvé entrebâillée. Elle ouvre une porte, je rentre et récupère mes lentes. Oui je sais, je viens de rentrer par quasi effraction dans un restaurant …. on file vite.

Enfin vite, c’est plus une image que la réalité car pour ceux qui ont lu l’article d’hier…. par quoi se terminé la route…. une longue descente, qu’il faut donc remonter. Heureusement que c’est le matin et qu’il ne fait déjà que presque 25 degré.

On regroupe la troupe et petit déjeuner. Décision du jour. Pas de petit chemin du partage de route.

Je demande mon chemin et c’est parti. Au programme environ 55 km jusqu’à Pavia. Mais s’il y a quelque chose que nous avons déjà appris n Italie c’est que les prévisions kilométriques sont toujours à revoir à la hausse. 😥

Néanmoins les choses ne se passent pas trop mal. La route est jolie. La circulation supportable pour nous. Nous esquivons les grosses nationales en suivant le gps puis en reprenant la main avec la carte. Une bonne vielle carte Michelin, ça a quand même du bon !

Pause déjeuner dans une petite ville sous une grande hall. Et nous repartons. La chaleur est arasante. Nous sommes comme assommé, abruti. Nous arrivons au camping à 18h30. Piscine pour tout le monde avant de monter les tentes.

À notre retour de la baignade, un groupe de cyclistes avec 3 français et 2 italiens se sont installé à côté de nous. Ils font la même route, juste deux fois plus vite !

Échange d’impressions, de piste et d’expérience. Vive la jeunesse !

Nous nous couchons en ayant pris une décision. Demain nous allons raccourcir le voyage non pas dans sa globalité mais dans sa partie vélo. Bref, on va prendre le train pour sauter un peu des kilomètres.

Choix sera fait demain matin en allant à la gare et après avoir visité Pavia.

À demain

Anne-Laure

6/08/2018 Quand on a 10 ans. Al Fontana-Allessandria 75 km

10 ans. Tradition de nos voyages. Raphaël a son anniversaire en vélo. Cette année est un peu particulière.

Il a 10 ans. Toute la famille a maintenant 2 chiffres. Notre bonhomme est presque un grand. Je dis presque car il est par tant de côté encore petit. Dans ses actions plus que dans ses pensées mais quand même.

Gros bisous au levé. Câlins, la tradition est d’aller au restaurant le soir. C’est aussi normalement le soir qu’il a son cadeau. Mais cette année, une autre tradition de la famille est d’avoir un appareil photo pour les 10 ans. Afin qu’il puisse faire des photos de ce grand jour nous lui offrirons son cadeau à la pause déjeuner. C’est la photo d’ouverture de cet article.

Nous nous levons et plions rapidement nos affaires depuis notre « hôtel ». La soirée d’hier a été difficile. Il faisait encore plus de 30 degré à 22h. C’est dur de s’endormir. Et en plus, les moustiques nous agressent.

Départ à 8h30. Il faut retrouver la piste d’origine. Nous tenons la direction de Casal Montferrato.

Nous pédalons entre des rizières à perte de vue. C’est très beau. Envol d’aigrettes, de hérons cendrés ou de couleur ocre. Nous apercevons même des ibis noirs.

Nous pédalons surtout sur de la route. Cela à l’avantage d’être roulant. Notre moyenne le prouve. Nous ferons du 25km/h jusqu’à notre pause déjeuner. Pour ceux qui pense que ce n’est pas rapide, je vous rappelle que nos vélos avec chargement pèsent en moyenne 35 kg…. et qui fait très vite très chaud.

Le truc : ne pas s’arrêter ! Cela coupe la clim.

À 10h45 nous sommes à Casal Montferrato. Nous franchissons le Pô et entrons dans la ville. Le magasin à l’entrée est un réparateur de vélos. Fabrizio. Il est vraiment le bienvenu car le pneu, pourtant tout neuf de Raphaël présente un défaut. Il faut le changer.

J’en profite pour faire regarder mes transmissions. Ça craque, ça bloque. La chaîne ne passe pas bien. Elle est pourtant, elle aussi neuve. Fabrizio regarde, fait un réglage et je repars.

Je n’ai pas fait 200m que ma chaîne casse. Net ! Retour chez Fabrizio. Il est contrit. Il répare la chaîne. S’excuse à plate couture. Il n’est pas content de lui mais j’arrive à lui rendre le sourire.

Les italiens sont adorables avec nous. Notre épopée leur fait impression. Ils regardent les enfants ébahis, les parents admirativement. Du coup, c’est toujours sympathique. Je traverse la ville, fait quelques photos et achète du papier cadeau pour notre héros du jour.

La ville est jolie mais déjà endormie sous la chaleur alors qu’il est à peine midi.

Je retrouve ma troupe dans un parc pour la pause déjeuner avant de prendre un café et une glace pour l’anniversaire de Raphaël. Il est trop content.

Nous repartons pédaler. Il reste encore plus de 30km. La piste est très belle aujourd’hui. Petit chemin, cultures, forêts de bouleau. Notre malheur, c’est que ces possibilités d’ombres sont malheureusement toutes sur le bord de notre piste. Nous avons bien sûr admiré le magnifique maillage de canaux d’irrigation. Le sol est humide, frais … mais en bas. Car sur tout le chemin, nous sommes plus haut. Seules les plantations ont les pieds dans l’eau.

Les rizières sont partout, les pieds dans l’eau et la tête en plein soleil. Nous n’avons droit qu’au soleil. Harassant. Le long d’une de ces petites forêts, les enfants découvrent un effet écho. C’est l’occasion d’un concert improvisé. J’avoue ne pas savoir ce que donne la vidéo.

A la sortie d’un champ de maïs, au moment de refaire un partage de route, nous nous extasons devant ce magnifique nuage qui en plus aura la bonté de nous protège pendant presque toute la fin du chemin. Nous sommes en approche d’Allessandria. De loin le village semble magnifique. En hauteur au dessus du Pô.Il est tellement en hauteur que pour y accéder, côté à 16%. Blacky fait des siennes. Chaîne qui casse au cinquième tour de pédale. Je vais pourtant doucement et suis en toute petite vitesse, petit plateau. Cette casse tombe mal. Il reste 7km jusqu’au camping, il est 17h30. Je ne sais pas réparer une chaîne et on a rien pour le faire de toutes façons.

J’envoie Pascal et les enfants au camping. Je me débrouille. J’arrête un camion qui accepte gentillement de m’emmener dans un magasin.

La sentence n’est guère agréable à entendre. Ok ma chaîne est neuve, mais ma cassette de vitesse a elle plus de 3000km. Elle est usée et c’est pour cela que cela ne va pas. Chaîne neuve sur maillon vieux, ça ne fonctionnent pas. Mon deuxième sauveur du jour, dont j’ai malheureusement oublié le prénom et je m’en excuse. Il me mets un faux maillon, répare le tout, refuse de me faire payer autre chose que les pièces. Encore une fois, c’est l’effet de nos voyages à vélos en famille. C’est toujours surprenant pour nous mais bon.

Je répare seule pour rejoindre la famille. Je passe au milieu de magnifiques demeures sur une petite route qui m’oblige à poser le pied par terre. Pente trop forte. Et agressions de moustiques. Je suis obligée de m’arrêter, de mette de l’anti-moustique pour pouvoir avancer. Autant l’avouer, mon parfum de l’été, c’est Chanel au carré. ( ou 5-5 pour ceux qui ne comprennent pas). Je fais tellement peine à voir qu’un scooter qui m’a vue de la route au-dessus viendra me demander si je vais bien, si j’ai besoin d’aide. Dommage que je sois presque en haut et lui pas en voiture. J’aurais osé.

Une immense descente pour finir et j’ai juste le temps d’aller me baigner 5 min avant la fermeture de la piscine. Elle est trop chaude pour moi, je lui préfère une douche glacée pour me rafraîchir et délasser mes jambes.

Une fois les tente montées, restaurant. C’est un régal.

Voilà. La journée est finie.

Eh bien vous savez quoi. Tant mieux. Je vais pourvoir aller me coucher.

Buena note

Anne-Laure.

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