Encore une fois nos voyages nous auront offert une belle rencontre. Car encore une fois, ce qui s’annonçait comme un plan galère s’est révélé un beau moment.

Ce matin nous nous réveillons tranquillement d’une nuit la plus calme possible. Nous n’avons pas eu un bruit, pas de lumière de camping pour nous empêcher de nous endormir, pas de bruit de voisins le matin pour nous réveiller.

À 6h30 le réveil sonne, il est un peu dur comme d’habitude, mais l’idée de ce petit déjeuner dans le calme nous aide à nous mettre en route. Nous en sommes à notre petit déjeuner lorsque que notre hôte vient nous saluer. Il nous propose un café et n’en revient pas e voir que nous avons tout le nécessaire.

Il va rester autour de nous le temps que nous finissions de ranger notre campement. Il a une demande à formuler, lorsque nous arriverons à la maison, que nous lui envoyons une carte. Il ne sait pas que c’est déjà notre idée est que de toute façon il aura plus qu’une carte une photo de nous tous ainsi que les remerciements en bonne et due forme. Deux cyclistes de route sont eux aussi ébahis de tout notre matériel et de nous voir partir aussi loin avec nos enfants. L’un d’eux arrive à se glisser sur la photo.

Départ à 9h30. Notre route ce matin est encore magnifique. Nous sommes une fois deux plus sur les berges en hauteur. Voici la carte de notre piste de vélo.

Et c’est vraiment fléché. On voit enfin apparaître Venezia.

Le paysage est infini.

Je ne peux m’empêcher de savourer, d’admirer, de m’extasier sur tout ce qui m’entoure et surtout ce calme absolu, ce silence sans pareil.

À midi, nous avons déjà fait 35km. C’est vraiment bien. Un orage tourne autour de nous la question est de savoir s’il va nous tomber dessus.

Pierre-Louis éclate son pneu pour éviter de se faire rouler sur les pieds. Ces Italiens c’est quand même quelque chose sur la route. Le problème c’est que le pneu est percé, la chambre à air aussi. Nous avons encore une fois beaucoup de chance. Juste là où cela arrive c’est le moment où nous allons déjeuner et où nous sommes un point d’eau. Il y a un magasin visible de la berge qui semblent être un magasin de matériel agricole, j’aime gérant en espérant acheter du scotch fort pour boucher le pneu depuis l’intérieur. Quand je rentre à l’intérieur c’est la caverne d’Ali Baba. Il y a tout, outillage, matériel pour les véhicules agricoles, voitures, matériel pour nettoyer la maison. Bref, nous sommes sauvés. Parce qu’elle peut réparer le pneu pendant que je prépare les sandwiches.

Pendant ce temps l’orage a choisi, il va passer juste à côté de nous et nous n’aurons droit qu’à quelques petites gouttes pour nous rafraîchir. Une fois la pause déjeuner fini il est une heure nous pouvons repartir. Dans la caverne d’Ali Baba, j’ai obtenu les informations nécessaires pour connaître notre destination du jour.

Au lieu d’aller à Gorino comme prévu, nous irons un Chorggia. De là nous espérons prendre le bateau qui nous permettra de traverser une partie de la lagune pour nous rendre à Venise en bateau. Cela veut quand même dire qu’à 13h30, il nous reste encore 48km à faire. Et c’est beaucoup de partage de route. Sur de la grosse route et avec des grands ponts. Tout ce que je déteste.

Je fais un truc incroyable pour moi. Je m’arrête au milieu pour arriver à faire ces photos. Le Pô est magnifique.

Nous retrouvons enfin des petits chemins qui longent des canaux. Certains sont envahis d’une plante inconnu. On a l’impression que l’on pourrait marcher dessus.

A 16h. Nous entrons dans la province de Venezia. Il reste prêt de 25km.

La piste est agréable, étroite parfois avec malheureusement quelques fous en voiture. Mais bon, on est en Italie non ?

Enfin Chorggia. Nous entrons dna sla ville en suivant la Lagune Centeale sur ne belle piste pavée. C’est très joli et très fréquenté.

Entrée majestueuse de la ville. C’est une petite Venise, fréquentée par des italiens. Pas de touristes étrangers. Il y a un monde incroyable et un très grand nombre de cycliste, qui conduisent comme des fous eux aussi. La ville est bruyante de vue, de vacanciers, de plaisirs.

Nous arrivons sur le ponton pour nous renseigner. Il faut passer sur les îles en face. Après une tentative d’extorsion par un petit bateau touristique, nous décidons de rester à Chorggia ce soir.

Pizza puis glace puis camping.

Les enfants iront même se baigner à la mer une fois le campement monté.

Ce fut une grosse mais belle journée de vélo. Demain nous serons vraiment à Venise !

Ane-Laure