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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

mai 2021

Saint Gilles-Arles-Lyon 30km

Réveil à 7h. Il pleut. Je suis bien contente de ne pas avoir à plier une tente mouillée.

Si moi j’ai bien dormi, c’est au tour de Pascal de se plaindre de sa nuit. Il regrette la fraîcheur de sa tente.

Nous réveillons les garçons, rangement, reste de pain et de confiture. Nous enfourchons nos vélos à 8h20. Direction la boulangerie pour des viennoiseries et du café ! Nous traversons la ville endormie.

Nous décollons de Saint-Gilles à 8h40. Il pleut. Une petite pluie fine. Cela fait longtemps que cela ne nous gêne plus à vélo. Je dirais même que nous savons que cela rend la route plus roulante. Nous n’avons que 26 km à faire et un train à 14h44. C’est donc tranquille.

La piste est d’une tranquillité absolue. Nous ne croisons absolument personne. Osiris court à côté de nous. Il faut juste garder les garçons à une allure qui soit supportable pour elle soit aux alentours de 15km/h.

À 10h45 nous sommes à Arles. Et Gabriel crève. Il faut réparer. Heureusement, il ne pleut plus.

Nous sommes juste devant l’abbatiale. Sous bonne protection

Mais le petit déjeuner est loin. Nous avons faim. Alors une fois n’est pas coutume nous vous recommandons une adresse trouvée au hasard des rues d’Arles. « Tonton Sam ». Des hamburgers maison, avec du pain bio, des viandes locales, des sauces maison et des frites délicieuses. Nous nous régalons.

Petite visite d’Arles pour Gabriel. Les arènes bien sur.

Et c’est le retour au bord du Rhône.

La boucle est bouclée.

Notre train est dans longtemps , mais nous voulons tenter de rentrer plus vite à Lyon.

Nous nous rendons à la gare et autant vous prévenir. Nous n’allons pas le regretter.

Arrivés à la gare, nous constatons qu’il y a au moins 25 vélo sur le quai. Le train de 12h40 est en retard. C’est un TER avec seulement une rame. Le contrôleur refuse l’accès à tous les vélos. De toutes façons, la rame est bondée. Il faut attendre le suivant. Et croiser les doigts. Oui, nous avons bien fait de venir plus tôt !

Nous sommes tous alignés sur le quais à se demander combien de vélos il y aura déjà dans le train et surtout qu’elle sera l’humeur du contrôleur. Car c’est de lui que tout dépend.

Le train arrive, nous sommes en première position, pour nous c’est gagnés…. nous sommes tous les 4 dans le train. Et cela sera même bon pour tous les autres cyclistes. Il y a des vélos de partout

Nous sommes bien contents d’être assis car nous allons apprendre qu’un train a été annulé et que les passagers sont du coup basculés sur celui dans lequel nous sommes. Il y a du monde partout dans les couloirs. La SNCF fait encore une fois des miracles de planification et d’anticipation. 😤😡

Nous arriverons à 16h40 à Lyon. Il faudra se dépêcher de rentrer. Nous avons une fenêtre de 15 min pour parvenir à la maison sans nous prendre la pluie sur la tête. 🤞

Ce fut un petit tour en Camargue bien agréable, malgré le vent, les moustiques et un peu de pluie.

Merci encore une fois de m’avoir lu. À bientôt pour notre périple de cet été. Nous avons espoir d’une belle virée en Europe du Nord avec des villes mythiques en prévision. Mais je préfère garder la surprise pour plus tard.

Avec l’espoir de vous avoir diverti et le bonheur de ces moments à vélos.

Anne-Laure

Saintes-Marie de la Mer vers Saint-Gilles.

Après une journée entière dan sle vent, nous avons eu une nuit dans vent. Le mistral a soufflé presque toute la nuit. Il a glacé la nuit. Ce vent amène le ciel bleu, mais il vous pénètre jusqu’aux os. J’ai eu froid.

Puis le vent a cessé et la pluie est tombée. Au réveil d’une nuit difficile pour moi à cause du froid, le ciel est gris. Il n’y a que plus de vent… les moustiques sont de retour 🤪. En Camargue c’est soit l’un, soit l’autre.

Départ tranquille à 11h. Nous commençons par faire un tour dans la ville pour la montrer aux garçons. Malheureusement l’église ferme. Encore une fois je ne pourrai pas la visiter.

Les arènes sont bien sûr fermées mais la plage est accessible et bien belle.

Direction Sainte-Gilles. Sans le vent cela s’annonce tranquille.

Nous traversons la Camargue par l’intérieur. Nous bordons des rizières et de vignes. Il y a une leon d’oiseaux encore mais se sont bien joutes au paysage les chevaux et les taureaux aux camarguais. Le yin et le yang de ce pays.

Ce que j’ai le plus aimé aujourd’hui, c’est mes fleurs le longs de la piste. Des chardons magnifique, des coquelicots bien sur, mais aussi des petites fleurs bleus, des foins d’une couleur extraordinaire.

La nature est si belle dans sa simplicité. Être dans la campagne, avancer tranquillement et au rythme de mes jambes , sentir une petite pluie fine venir de temps en temps nous rafraîchir, entendre le vent léger dans les hautes herbes…. la vie est belle quand elle est aussi simple.

La piste nous offre des petits détours comme celui que nous faisons pour surplomber le Canal du Rhône à Sète. Cela me rappelle le Canal du Midi.

Nous sommes à 17h20 au camping. Ce soir ce sera un petit bungalow pour avoir moins froid. Et barbecue pour faire plaisir aux garçons.

Le bonheur simple et la vie paisible.

Bonne soirée à tous.

Anne-Laure

Port Saint Louis vers Sainte Marie. Du vent !

Réveil avec le chant des oiseaux. il a plu une bonne partie de la nuit mais ce matin , le vent a poussé tous les nuages loin de nous. Le vent….

Vous notez….c’est déjà la deuxième fois que je vous en parle.

La piste est une route sablonneuse, pleine de trou. Alors qu’elle est interdite aux voitures, c’est un balai sans fin. Nous comprendrons plus tard.

Dans les étangs nous pouvons apercevoir une multitude d’oiseaux et bien sûr quelques flamands roses.

Mais il faut rester concentré sur la piste, le vent est tel qu’il nous déstabilise, et bien sur nous ralenti !

Et de trois. Le vent donc. De face, à décorner des bœufs.

Je mouline pour préserver mon genou mais je ne lésine pas. Pourtant le compteur n’affiche guère plus de 9 km. En fait, entre les moments à 7 km/h et les têtes pointes à 12…. la moyenne est aux alentours de 8 où 9km /heure.

Cela permet d’admirer le paysage mais c’est fatiguant. J’admire les étangs.

Sur le côté des zones humides secouées par le vent, de soyeux sont plantés. Et sur chaque poteau, un caillou est posé, en équilibre. C’est un tour de force d’équilibre. Et très beau à voir.

Nous arrivons enfin à la plage de Beauduc. C’est encore une fois le paradis de kits surfeurs.

Il y a tellement de vent que nous ne pouvons pas nous y rendre. Et puis le soleil tape trop fort. À l’abri d’une dune, nous prenons rapidement un repas. Mais nous sommes en plein soleil. Impossible de rester trop longtemps. Je fais la manche auprès de surfeurs pour obtenir de le riz et nous repartons.

Nous reprenons la piste pour nous rendre aux Saintes. C’est toujours aussi beau, mais toujours aussi exposé au vent.

Nous traversons ce qui s’appelle la digue à la mer. Puis direction le phare. La piste est en plein vent, en plein soleil. Ça épuise. On avance doucement. Surtout moi. Juste avant l phare, j’ai une pensée pour mes amies qui se reconnaîtrons.

Il faut continuer ainsi jusqu’au bout. J’admire les flamands roses, je pense à mes licornes. Les petites fleurs sur les chemins sont justes divines.

Et nous allons galérer ainsi jusqu’à notre arrivé à 17h30. Record de lenteur battu. C’est ainsi quand il y a du vent.

En fait c’était une belle journée de vélo mais il ne fallait pas être pressé et savoir admirer la Camargue dans toute sa splendeur.

Belle nuit à vous tous.

Anne-Laure

Arles- Port Saint Louis 65km

Quand un week-end de 4 jours se présente et que cela fait presque une année qu’on est confiné…. l’appel à l’escapade est trop forte.

Du coup, ce matin direction la gare à 6h40 pour prendre un train pour Arles. Nous partons faire un tour en Camargue.

Nous, cette fois-ci, est composé de Pascal, Raphaël, Gabriel ( un camarade de Raphaël), Osiris et votre serviteur bien-sûr.

Quel bonheur d’enfourcher mon Blacky. Oh bien sûr il faut d’abord prendre le train, mais la perspective est déjà là. En route, le ciel passe de gris à bleu. C’est prometteur.

Arrivés à Arles, le soleil de printemps nous réchauffe doucement. Nous faisons un petit ravitaillement avant de nous engager sur la ViaRhona.

L’expérience nous a appris qu’il ne faut pas partir sans avoir de quoi nourrir la troupe.

Il fait beau, pas froid, pas trop de vent. C’est le bonheur.

Et quand en plus sur la route se présente un lieu qui me fait penser à mon peintre préféré…. tout est parfait.

Le pont est là. Fidèle au tableau. Comme si le temps n’avait pas coulé et que Vincent allait apparaître avec sa palette et son trépied. On est hors du temps.

Le pont Van Gogh

La piste s’offre à nous. Toute droite, bitumée. Elle est bordée d’un côté par un canal et de l’autre par des rizières ou autres plantations. Tout ce que j’aime.

Des guêpiers d’Europe !

Nous sommes survolés par plein d’oiseaux. Mouettes cendrées, cygnes, goélands bien sûr, ibis noir, hirondelles et pinsons. Tout à coup, un oiseau attire mon attention.

Un guêpier d’Europe. C’est une espèce que je n’avais jamais vue. Et là, il y en a plein. Ils ont fait des trous dans les bords sablonneux du canal. Leur plumage est magnifique. De toutes les couleurs de l’arc en ciel.

Quelques photos et nous repartons. A l’ombre de quelques arbres , nous pique-niquons.

La piste continue au milieu des marécages. Au loin la Sainte Victoire, le massif de l’Étoile, Puis on aperçoit Fos. Ça, c’est moins beau. Mais cela veut dire que l’on s’approche.

Nous traversons le Rhône avec le bac. Nous sommes à 15h près du camping. N’ayant aucune réservation et ayant appris hier qu’il est complet nous décidons de nous y rendre en priorité. C’était une bonne idée.

Le patron nous accueille en s’excusant. Il est bien complet. Mais il propose de nous mettre a des endroit qui n’en sont pas vraiment pour la modique somme de 15€. Comment vous dire 🤣. Surtout que le doigt en question est parfait ! Plat !

Une fois les tentes montées, dont notre toute nouvelle avec une zone pour mettre les sacoches et Osiris, nous reprenons les vélos pour aller voir la mer.

Ce fut la partie la plus difficile de la journée. Vent de face, nous appuyons comme des malades sur nos pédaliers pour être à peine à 8km/h. Mon genou n’y résiste pas. Il me faudra bien plus d’une heure pour faire 11km.

Méthode débrouille je me fais embarquer par un camping car qui me ramène au camping. Ouf. Car cela aurait vraiment été trop dur.

La mer est glacée et très agitée mais j’y mets mon genou. Objectif, apporter du froid, baisser la douleur. Néanmoins je n’arrive pas à repartir. Du coup, débrouillardise et appel à l’aide…. je me fais embarquer par un couple dans leur camping car. Trop gentils. Ils me déposent au camping.

Je n’ai plus qu’à trouver du liquide pour payer le patron…. ben on est dans le Sud et certaines choses ne changent pas. La place à 15€ non enregistrée…. il faut du cash. Ça me rappelle un sujet d’agrégation …. l’économie informelle. 😉🤔

D’ailleurs le repas du soir en sera aussi. Premier soir du restaurant du camping…. pas de CB…Au menu du soir pizza- bière-limonade.

Puis bonne douche chaude et au lit.

Demain sera un autre jour pendant lequel j’espère retrouver comment insérer des photos 🥺

Belle nuit à vous.

Anne-Laure

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