Quand un week-end de 4 jours se présente et que cela fait presque une année qu’on est confiné…. l’appel à l’escapade est trop forte.

Du coup, ce matin direction la gare à 6h40 pour prendre un train pour Arles. Nous partons faire un tour en Camargue.

Nous, cette fois-ci, est composé de Pascal, Raphaël, Gabriel ( un camarade de Raphaël), Osiris et votre serviteur bien-sûr.

Quel bonheur d’enfourcher mon Blacky. Oh bien sûr il faut d’abord prendre le train, mais la perspective est déjà là. En route, le ciel passe de gris à bleu. C’est prometteur.

Arrivés à Arles, le soleil de printemps nous réchauffe doucement. Nous faisons un petit ravitaillement avant de nous engager sur la ViaRhona.

L’expérience nous a appris qu’il ne faut pas partir sans avoir de quoi nourrir la troupe.

Il fait beau, pas froid, pas trop de vent. C’est le bonheur.

Et quand en plus sur la route se présente un lieu qui me fait penser à mon peintre préféré…. tout est parfait.

Le pont est là. Fidèle au tableau. Comme si le temps n’avait pas coulé et que Vincent allait apparaître avec sa palette et son trépied. On est hors du temps.

Le pont Van Gogh

La piste s’offre à nous. Toute droite, bitumée. Elle est bordée d’un côté par un canal et de l’autre par des rizières ou autres plantations. Tout ce que j’aime.

Des guêpiers d’Europe !

Nous sommes survolés par plein d’oiseaux. Mouettes cendrées, cygnes, goélands bien sûr, ibis noir, hirondelles et pinsons. Tout à coup, un oiseau attire mon attention.

Un guêpier d’Europe. C’est une espèce que je n’avais jamais vue. Et là, il y en a plein. Ils ont fait des trous dans les bords sablonneux du canal. Leur plumage est magnifique. De toutes les couleurs de l’arc en ciel.

Quelques photos et nous repartons. A l’ombre de quelques arbres , nous pique-niquons.

La piste continue au milieu des marécages. Au loin la Sainte Victoire, le massif de l’Étoile, Puis on aperçoit Fos. Ça, c’est moins beau. Mais cela veut dire que l’on s’approche.

Nous traversons le Rhône avec le bac. Nous sommes à 15h près du camping. N’ayant aucune réservation et ayant appris hier qu’il est complet nous décidons de nous y rendre en priorité. C’était une bonne idée.

Le patron nous accueille en s’excusant. Il est bien complet. Mais il propose de nous mettre a des endroit qui n’en sont pas vraiment pour la modique somme de 15€. Comment vous dire 🤣. Surtout que le doigt en question est parfait ! Plat !

Une fois les tentes montées, dont notre toute nouvelle avec une zone pour mettre les sacoches et Osiris, nous reprenons les vélos pour aller voir la mer.

Ce fut la partie la plus difficile de la journée. Vent de face, nous appuyons comme des malades sur nos pédaliers pour être à peine à 8km/h. Mon genou n’y résiste pas. Il me faudra bien plus d’une heure pour faire 11km.

Méthode débrouille je me fais embarquer par un camping car qui me ramène au camping. Ouf. Car cela aurait vraiment été trop dur.

La mer est glacée et très agitée mais j’y mets mon genou. Objectif, apporter du froid, baisser la douleur. Néanmoins je n’arrive pas à repartir. Du coup, débrouillardise et appel à l’aide…. je me fais embarquer par un couple dans leur camping car. Trop gentils. Ils me déposent au camping.

Je n’ai plus qu’à trouver du liquide pour payer le patron…. ben on est dans le Sud et certaines choses ne changent pas. La place à 15€ non enregistrée…. il faut du cash. Ça me rappelle un sujet d’agrégation …. l’économie informelle. 😉🤔

D’ailleurs le repas du soir en sera aussi. Premier soir du restaurant du camping…. pas de CB…Au menu du soir pizza- bière-limonade.

Puis bonne douche chaude et au lit.

Demain sera un autre jour pendant lequel j’espère retrouver comment insérer des photos 🥺

Belle nuit à vous.

Anne-Laure