Réveil avec le chant des oiseaux. il a plu une bonne partie de la nuit mais ce matin , le vent a poussé tous les nuages loin de nous. Le vent….
Vous notez….c’est déjà la deuxième fois que je vous en parle.
La piste est une route sablonneuse, pleine de trou. Alors qu’elle est interdite aux voitures, c’est un balai sans fin. Nous comprendrons plus tard.
Dans les étangs nous pouvons apercevoir une multitude d’oiseaux et bien sûr quelques flamands roses.
Mais il faut rester concentré sur la piste, le vent est tel qu’il nous déstabilise, et bien sur nous ralenti !
Et de trois. Le vent donc. De face, à décorner des bœufs.
Je mouline pour préserver mon genou mais je ne lésine pas. Pourtant le compteur n’affiche guère plus de 9 km. En fait, entre les moments à 7 km/h et les têtes pointes à 12…. la moyenne est aux alentours de 8 où 9km /heure.
Cela permet d’admirer le paysage mais c’est fatiguant. J’admire les étangs.

Sur le côté des zones humides secouées par le vent, de soyeux sont plantés. Et sur chaque poteau, un caillou est posé, en équilibre. C’est un tour de force d’équilibre. Et très beau à voir.

Nous arrivons enfin à la plage de Beauduc. C’est encore une fois le paradis de kits surfeurs.

Il y a tellement de vent que nous ne pouvons pas nous y rendre. Et puis le soleil tape trop fort. À l’abri d’une dune, nous prenons rapidement un repas. Mais nous sommes en plein soleil. Impossible de rester trop longtemps. Je fais la manche auprès de surfeurs pour obtenir de le riz et nous repartons.
Nous reprenons la piste pour nous rendre aux Saintes. C’est toujours aussi beau, mais toujours aussi exposé au vent.

Nous traversons ce qui s’appelle la digue à la mer. Puis direction le phare. La piste est en plein vent, en plein soleil. Ça épuise. On avance doucement. Surtout moi. Juste avant l phare, j’ai une pensée pour mes amies qui se reconnaîtrons.


Il faut continuer ainsi jusqu’au bout. J’admire les flamands roses, je pense à mes licornes. Les petites fleurs sur les chemins sont justes divines.
Et nous allons galérer ainsi jusqu’à notre arrivé à 17h30. Record de lenteur battu. C’est ainsi quand il y a du vent.
En fait c’était une belle journée de vélo mais il ne fallait pas être pressé et savoir admirer la Camargue dans toute sa splendeur.
Belle nuit à vous tous.
Anne-Laure
Votre commentaire