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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2021

Cap Breton vers Bidart. Dernière étape. 48 km. 19/08/21

Réveil difficile pour Raphaël. Il est fatigué notre bonhomme. Heureux mais fatigué. Il est temps que le voyage se termine.

L’avantage de notre parcours est que nous pouvons nous arrêter un peu où nous le voulons entre Bayonne et Hendaye. Notre seule contrainte est de pouvoir revenir dans la journée de samedi chercher le véhicule de location que nous avons pris pour rentrer à Lyon.

Par contre nous avons découvert hier une autre contrainte. Très peu de camping entre Bayonne et Saint Jean de Luz. Du moins très peu sur la piste. Nous pensions aller jusqu’à Biarritz aujourd’hui, il va falloir tirer jusqu’à Bidard. C’est à la fois pas beaucoup plus loin et néanmoins des kilomètres en plus. Cette étape va se révéler très riche. Comme le dernier tableau d’un feu d’artifice. Accrochez vous !

Nous plions et décollons de Cap Breton à 11h. Ce camping municipal était vraiment un bon camping. Pas cher, propre, accessible, avec piscine et du PQ. Bref on recommande.

La piste est encore une fois très fréquentée. Difficile de faire courir Osiris. Même si la chienne est vraiment nickel, un accident peut toujours survenir. Sachant que Raphaël est en tête depuis deux jours, moi au milieu et Pascal derrière, elle jappe souvent pour exprimer son désaccord d’être la dernière du convoi.

Alors que nous avons fait quelques kilomètres, je me transforme en infirmière. Sur le côté, je vois une petite famille en situation difficile, le plus jeune, Léo 6 ans a chuté. Gros bobo et juste une gourde pour nettoyer. Demi-tour pour sortir la trousse à pharmacie et les pansements magiques hydrocéllulaires découverts sur la Loire à Vélo. Et hop un champion de sauvé. On donne le blog et on repart.

Un champion prêt à repartir !

Nous sommes un peu plus dans les terres qu’hier. La piste est différente. Il y a beaucoup de loueur de vélos à même la Vélodysée. Il y en a un qui me fait penser à une amie.

Se reconnaitra-t-elle ? Elle adore les pois

Notre point d’arrivée est loin aujourd’hui. Et la Vélodysée fait beaucoup de détours pour permette de tout voir, de tout faire. Si nous suivions le guide, nous devrions faire notre programme du jour en 3 jours. Impossible. Alors nous coupons parfois, nous évitons les détours. En plus cela nous fait voir d’autres choses que ce qui a été planifié pour nous. J’aime bien

Une immense et magnifique maison. Admirez la pelouse
Notre Dame des Forges. Petite église, énorme rosace !

Il est déjà 13h. Nous décidons de manger avant d’arriver dans la ville. Ce sera plus calme et plus agréable. La piste nous offre un lieu où nous serons totalement seuls. Osiris va courir dans tous les sens dans ce grand champ. Elle a fait beaucoup de carriole depuis ce matin et ce n’est pas fini. Alors elle profite.

Un pause à l’abri d’une belle sculpture.

Nous repartons rassasiés et reposés de ce moment calme. Nous présentons que c’est fini de la quiétude.

Nous sommes presque à Bayonne. Nous traversons une zone industrielle très abandonnée. Le dernier village que nous traversons nous fait l’impression d’un village mort. Pas un commerce, personne dans les rues. Triste.

Puis c’est le fleuve, nous y sommes.

L’Adour

La piste nous fait remonter le fleuve avant de le traverser puis de le redescendre. Nous allons décider de ne pas faire toute la remontée et de couper un peu. C’est toujours 3km de moins. Nous traversons au niveau du centre ville.

Le théâtre de Bayonne

Nous irions bien visiter Bayonne, enfin surtout moi qui ne connais pas, mais cela semble compliqué. D’abord le timing et ensuite le monde. Les petites rues nous appellent mais elles sont impraticables. Et encore, il n’y a pas la foule des fêtes !

Et non pas possible avec nos vélos !
Il est heureux celui-là !
La place iconique de Bayonne.

Nous nous offrons une petite pause café. Ça fait du bien et cela permet à Pascal de confirmer notre camping. Ouf nous savons où nous dormons.

Ah ben voilà que je joue à Raphaël

Mais il faut bien repartir. Il reste plus de 20 km à faire. Alors en piste.

J’attends qu’on reparte moi !

Alors allons y Osiris. On repart en longeant les quais de la petite rivière dans Bayonne. Je n’ai pas trouvé son nom … qui me dit ?

Ici aussi les immeubles ne sont pas droit. Dans quelle ville avons nous déjà vu ça ?

Quand nous avons une ville sur l’itinéraire, il faut d’abord y pénétrer puis en sortir. Et c’est souvent par des zones industrielles comme vous l’avez compris. L’entrée fut donc par une zone très désaffectée, la sortie sera beaucoup plus sympa. Des chantiers maritimes mais cette fois plus de vie et un peu d’humour.

Un Kraken mangeur de déchets
Des tagueur sont à l’œuvre. Avec autorisation !

Nous longeons le fleuve de l’Adour. L’air est clairement celui que nous avons respiré en suivant tant de fleuves. C’est un air moite, plus épais que celui de l’océan. Mais ici, le fleuve n’est pas bien gros. Il y a donc moins de cet air de bord d’eau douce. Il est aussi chargé d’embruns de l’océan. C’est un mélange subtil et bien équilibré. Les bords de l’embouchure de la Loire n’avaient pas tout tout ce même équilibre. Ni pour la Garonne. Ici l’équilibre est très agréable. J’aime beaucoup.

L’embouchure est petite comparée à celle de la Loire 😳

Mais l’océan est presque là. On le voit déjà au loin. Nous allons à nouveau le suivre.

Voyez-vous l’embouchure au fond ?

Nous approchons de Biarritz. Nous avons changé de décor. Complètement. Je ressens la même chose que dans les pays de La Loire. Quand nous étions passé de la zone de Normoutier à celle de Pornic. Si un ogre dit « ça sent la Viande… » Là, moi j’ai envie de dire … « ça sent le fric !😩 ». Le « M’as-tu vu ?» Beurk

Les maisons deviennent démentielles. Et entre elles, des golfs.

Et si je disais à Osiris d’aller ramasser la balle 🤣
Non non… nous ne nous sommes pas téléporté in UK

La piste longe la route. Pas un endroit pour s’arrêter. Rien. Passez votre chemin s’il vous plaît !

Nous enchaînons les lieux les uns après les autres. Voilà Anglet. Ville du surf !

Les passages piétons vous le rappellent bien.

Sauf que cette partie de la côte est très escarpée. Ça monte et ça descend sans cesse. Dur dur pour nous qui avons des vélos si lourds.

Je vous explique même pas la côte pour arriver à faire cette photo. 😩

Une dernière descente nous amène directement dans le centre de Biarritz. D’un coup c’est la foule. Il faut faire attention. Je suis débordée par le monde qui nous entoure. Heureusement, quelques jolis photos de cartes postales s’offrent à nous.

La plage de Biarritz et ses rochers
Et une jolie exposition de photos de Jackie Kennedy. Quel destin….
Ce petit tunnel m’a rappelé d’autres voyages.
Le rocher de la Vierge.

Nous ne sommes pas les seuls à faire cette piste loin de là. Souvent, le chargement de nos vélos, l’âge de Raphaël, Osiris sont les raisons d’une interpellation, d’un échange. Mais quand nous croisons un tandem, c’est nous qui sommes épatés. Cette bête là fait son poids et puis il aussi accepter être ainsi liés. Saurions nous faire ? Je ne sais pas.

On se retrouvera plus loin mais où ???.

La Vélodysée nous offre une traversée de Biarritz très touristique, trop. Nous sommes devenus des sauvages, il faut le reconnaître, mais en plus elle nous impose de passer par tous les points à voir. Nous sommes dans la circulation, au milieu des touristes et en plus c’est un enchaînement de côtes terribles à plus de 10% puis de descentes dans lesquelles nous ne pouvons avancer.

Celle là nous donne un gros coup de chaud !
Bon, qui du mûr des Canuts et de celui-ci est le plus grand ?
Raphaël craque pour la statue. Elle a des airs d’ailes d’oiseaux en mouvement.

En quittant la ville nous sommes pris en sandwich entre des maisons et la route. En en plus c’est reparti pour les côtes. Il veulent ma mort !

Il est 17h, nous avons faim. Nous trouvons un petit coin magique au milieu des hortensias pour manger notre pastis landais et nous poser 5 min.

On se croirait seuls au monde pendant 10 min. 😁

Et c’est reparti pour les montagnes russes. Il reste 9km jusqu’à camping.

La piste se remet à longer la côte. Au bord… très au bord. On revoit l’océan

Le photographe en action.

Sauf que le bord…les bords… ben ça s’effritent parfois.

Alors à quoi sert cet appareil à votre avis ?

Je vous donne un autre indice. Il y a des témoins dans la photo suivante.

Je vais vite m’en aller moi 😱

Nous y sommes presque. La piste nous offre encore des petites merveilles avant de pénétrer par le haut dans village de Bidard.

Il y a un marché d’été. Of course.

Sur le parvis, nous retrouvons des personnes déjà vues. Saurez-vous aussi fort sur les enfants lisant « Où est Charlie » pour me dire de qui je parle.

Le village est charmant et donne envie de s’arrêter. Mais il est déjà 17h45. Nous avons envie d’arriver. Je fais les courses et nous terminons les 2 dernièrs kilomètres jusqu’à notre camping. Il est un mystère que nous avons envie de comprendre.

Sur internet, nous avons lu qu’il est dans une démarche écologique, de retour à l’essentiel et de simplicité. Et tout ça avec des supers commentaires et notes sur Google. Pascal est très curieux.

On y est. C’est un champ découpé en morceaux.

En fait c’est un camping comme en Allemagne ! Un simple champ avec quelques arbres. Des sanitaires hyper simples avec au choix douches chaudes ou douches froides. Aucun emplacement avec électricité. Bruit interdit à partir de 21h30. Départ possible jusqu’à 13h. Un camping comme on les aime. 😍

Après un bon repas de pâtes bien méritées, promenade au bord de mer pour Pascal, Raphaël et Osiris.

Il est temps pour moi de vous laisser laisser. J’espère que cette dernier étape vous aura autant plus à lire que nous à la faire.

Demain plage et repos. Peut être un peu de vélo. On verra.

Merci de votre lecture.

Anne-Laure

Moliets vers Cap breton. 30km. 18/08/21. Étape rapide et retrouvailles.

Ce matin, il faut quitter Moliets pour reprendre la piste. La fin du voyage commence à se faire sentir. Nous sommes à la fois heureux mais aussi un peu nostalgiques. Une fin de voyage c’est toujours quelque chose. On a à la fois envie de rentrer chez soi et en même temps la fin c’est réaliser tout ce que l’on a pas fait, tout ce que l’on aurait pu faire. Et puis finalement, cela veut dire commencer autre chose. L’inconnu. Et ça, c’est toujours une aventure.

Alors ce matin, nous sommes encore dans le plaisir des étapes à valider, sur les kilométrages à faire. On est encore dans le voyage.

Au programme, une étape simple. 30 petits kilomètres pour rejoindre Cap Breton. La piste est entièrement sécurisée. Aucune inquiétude à avoir à part le monde qu’il y a sur la piste.

Nous décollons à 10h45 après avoir embrassé une dernière fois Solène.

Nous quittons le camping pour aller prendre notre petit café sur la plage du village de Moliets. Le lieu nous avait fait vraiment envie quand nous étions passé devant avant-hier. Et nous avions bien raison.

Le patron est très sympathique. Et plein d’humour. Ancien stéphanois, il a posé ses valises ici avec le sourire, sympathie et du bon jazz. Bon après faut pas oublier la politesse 😉

Heureusement que nous sommes bien élevés

Il sympathise avec notre fiston qui lui donne alors le nom du blog.

Peut-être aurais-je un nouvel abonné 😉

Et nous enfourchons nos destriers. Osiris est la star. Tous les gens sont épatés de la voir ainsi dans sa cariole. Il nous fait souvent expliquer d’où nous venons ainsi, jusqu’où nous allons et comment nous avons fait. Cela rend fier notre bonhomme. Il a plus 700km dans les jambes depuis le départ.

Nous sommes dans une zone très touristique. Et qui dit touristes dit attraction. Celle que nous croisons ce matin est juste l’antithèse de ce que nous faisons.

Je préfère ne pas imaginer le bruit d’un tel enfin.

Nous avançons très rapidement. En mois de 2 h nous sommes à Seignosse. Petit souvenir de vacances. Solène avait à peine 6 mois. Le temps passe.

C’est bien la non maman ?

Bien vite c’est au Lac d’Hossegor que nous sommes. Nous sommes presque arrivés.

Pascal fait admirer l’eau à Osiris. Elle reste bien sage. D’elle même, elle devine que dans le monde, le mieux c’est sa carriole. Elle se l’est tellement appropriée depuis 3 semaines que maintenant elle y dépose les pommes de pins ou les bouts de bois qu’elle trouve pour jouer.

Voyez vous le petit bout de bois 🔎

Et nous voilà au camping. Il est 13h30. Nous avons faim. Pour une fois, ce sera repas avant montage des tentes.

Ça c’est quand on arrive.

Après le repas, tentes. Et là, Raphaël demande une sieste.

Il s’endort en 5 min !!!

Après ce temps de repos, direction la mer pour les garçons. Moi je vais visiter Cap Breton.

Joli petit village

Mais il me faut trouver un laisse pour Osiris car nous l’avons oublié ce matin au camping de Moliets. Impossible de s’en passer. Je trouverai mon bonheur dans un magasin de pêcheur, une grande corde de pêche de 3 m ! Sauvés.

Les bateaux des pêcheurs.

La piste me fait longer le canal. Toujours un plaisir pour moi.

Zut je n’ai pas noté le nom. Qui me le donne ?

Le soir c’est retrouvailles avec Julia et ses filles, Apolline et Célestine. Et au menu, le repas préféré de notre bonhomme. Qui s’en souvient ?

Quelle belle tablée !

Nous allons ensuite nous offrir une bonne glace à Hossegor. Et là, je trouve la piste cyclable la plus incroyable que je connaisse….

Une piste interdite aux vélos …. Si si, je vous jure.

Julia m’explique que cette piste a été faite il y a environ 5 ans. Malheureusement, il y a tellement de piétons que ceux-ci débordent sur la piste. Du coup, plus de vélos sur la piste. Il y a même des panneaux qui remercient les vélos de leur compréhension de ne pas utiliser cette piste. Un truc de fous !!!!

La soirée est terminée, l’article aussi.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

Moliets. Promenade, baignade et barbecue. 17/08/21

Nous avons été placé dans une piscine une super tranquille de notre camping. Cela fait du bien de ne pas avoir trop de bruit et de pouvoir se reposer. Raphaël va même réussir à faire la grasse matinée jusqu’à 10h.

Après un petit déjeuner fourni grâce à Pascal -il a fait l’aller retour jusqu’à village de Moliets pour nous trouver du vrai pain, du jus des yaourts de brebis délicieux et des fruits- nous sommes rejoins par Solène et son amie Maureen.

Nous avons décidé d’aller nous promener dans la réserve naturelle du courant d’Huchet. Il faut laisser Osiris car les chiens n’y sont pas autorisés.

En route.

La promenade commence au milieu de pins par un silence que j’adore. Cueillette de mûres bien sûr mais aussi découverte d’un nouveau fruit pour certains.

Et vous, vous savez ?

Il y a des tapis de mûres. C’est rageant de ne pouvoir les ramasser pour s’en faire une grosse salade, mais les ronces sont trop grosses.

Ah comme j’aimerai faire de la confiture

Un peu plus loin, la réserve nous offre des images féeriques. Vues sur le courant- qui est relativement rapide, arbres morts, racines sorties de terre, pommes de pins gigantesques tout est magique.

Le courant d’Huchet
Oh le beau cerf !
Il y a les trèfles à 4 feuilles et les pommes de 4 🤩
Voyez vous la démarcation de l’humidité venant du courant ?

Solène nous offre le plaisir d’une jolie pause.

Bon les lunettes rouges … c’est un style à la Gary Oldman dans Dracula
Et les explications pour les curieux.

La ballade se termine en revenant à notre point de départ. Je. Profite pour mettre les pieds à l’eau. Je vais revenir l’après-midi pour profiter du lieu.

Il est presque 15h, nous avons faim. Grosse sale cposee, mais aussi poulet cuit et fruits encore grâce aux courses faites au matin par Pascal.

Solène, Raphaël, Maureen et Pascal vont à la plage jouer dans les rouleaux. Pour ma part, je retourne au courant d’Huchet mais pas seule. Osiris m’accompagne pour qu’elle aussi profite de la fraîcheur de l’eau.

Ma toutoune s’éclate !

Je m’installe au pied dune petite dune qui m’abrite du vent. Je suis à nouveau ébahie par les beautés de la nature.

Des cités de dentelles

Le sable et le vent m’offrent leur travail d’orfèvres ou d’architectes.Ensemble, ils créent des villes miniatures fantomatiques. On dirait des cathédrales miniatures.

C’est la cité de Minas Tirith. Référence ?

C’est au pied de ces sculptures que j’en profite pour écrire un peu l’article puis lire et me reposer.

Le soir, c’est un barbecue géant que nous faisons. Géant car nous sommes 7 car nous dînons avec Solène et ses amis.

Ils sont beaux non ?

Après cette soirée simple et joyeuse, au lit. Demain nous remontons en selle.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

Mées vers Moliets 40km. Nappes, délires et retrouver Solène. 16/08/21

Réveil tranquille ce matin. Nous avons apprécié notre nuit. Pas de courbatures, pas de mal au rein. Nous avons profité jusqu’à 8h30 et même 9h30 pour Raphaël.

Petit déjeuner sur la terrasse de Madeleine et Paul, nous décollons tranquillement à 10h30

Merci pour tout.

Nous passons par le village de Mées pour espérer boire un café mais sans succès. Dans le village je ne peux qu’une fois de plus admirer les arbres de cette région.

Majestueux acacia
Bougainvilliers et tas de bûches bien rangées 🤣

Alors en route pour la piste. À peine 2 km de faits et Pascal réalise qu’il a oublié sa gourde. Il nous laisse avancer avec Osiris pour retrouver chercher son cadeau de la fête des pères. Il nous rattrapera bien vite.

Le chemin indiqué par Géovelo nous fait croiser une autre Europiste. L’Eurovélo3.

La Scandibérique va de Trondheim en Norvège et se termine à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne

Malheureusement, nous nous retrouvons rapidement en partage de route. Et là, Osiris m’impressionne.

Elle se colle à mon vélo. À l’intérieur et elle garde le rythme. Impressionnant.

C’est ça un chien bien dressé et intelligent

Et en plus, un chien est doté d’un instinct et d’un nez incroyable. Je saurai que pascal nous a bientôt rattrapé bien avant de voir sa lumière dans mon rétroviseur. Comment ? Tout simplement parce que d’un coup, la chienne va se retourner.

Lorsque nous sommes à nouveau réunis, le GPs nous joue un drôle de tour. Il nous demande d’aller tout droit…. Sauf que tout droit, il y a un panneau qui ne nous donne pas envie d’y aller.

Bon évidement, la route se divise avant. Pas d’autoroute pour nous cette fois ci encore 🤪

Nous sommes maintenant dans la pinède. Encore une fois. Au loin une immense serre. Jusque là rien de surprenant. Sauf que même de loin, on voit qu’elle est vide. Mon impression à ce moment là est d’être dans un film de science fiction. Que peut-il bien y avoir ou y avoir eu dans cette serre. Des recherches expérimentale sur des clones, des cultures secrètes. Plus je m’approche plus la sensation d’étrange grandie. En plus nous venons de longer une zone militaire. …. C’est drôle comme le cerveau se fait des films.

La serre est totalement vide et pourtant pas du tout dans un état d’abandon. ….

Mulder est-il là ?

La réponse à mes questions viendra juste après. 🤣

Dommage m, j’en aurai bien acheté pour le déjeuner.

Le délire passe, nous continuons tranquillement à avancer. En entrant dans le village de, un panneau attire mon attention. Un magasin d’usine… et pas n’importe lequel.

Dingue non ! Et c’est ouvert

Ça alors. Il vous fait savoir que l’année-lumière Raphaël est né, Pascal avait loué une maison Saint-Jean-de-Luz. Nous étions partis là-bas 10 jours après la naissance de Raphaël en emmenant Samantha pour s’occuper des enfants avec lui à la plage. Un jour, j’avais été me promener en ville et m’étais offert une belle nappe basque de la maison Artiga. 13 ans donc qu’elle habille notre table. Et cette année, nous venions de décider de nous en offrir une autre. Quel drôle de hasard de tomber alors sur l’usine et que le magasin soit ouvert.

Tout fait envie.

Et le motif que nous choisirons sera celui que j’avais déjà choisi à l’époque. Me voilà avec un vélo encore plus chargé 🤣.

Et quand on pense que toutes ces belles toiles sont faites là par 10 ouvrières et expertes.

L’atelier de production. Vive le made in France.

Picnic dans le village avant de faire les derniers 15 km jusqu’à Moliets. Toujours dans la forêt mais avec beaucoup trop de partage de route à mon goût. Passons, c’est ainsi.

Nous entrons dans le joli village d’Azur et apprenons que c’est une étape de la route de Saint Jacques de Compostelle. Ici les pèlerins pouvaient dormir, se restaurer mais aussi soigner leurs douleurs à la fontaine de Saint François.

L’explication.
L’accueil
La source Saint François

Quand enfin nous trouvons une voie verte, nous lisons que ce n’est pas n’importe laquelle. C’est la voie Mimoun. Vous vous souvenez de ce grand champion de marathon. Pour ceux qui auraient oublié, voilà l’histoire.

La piste nous offre de passer dans des vallons. Il faut donc d bord comment par une grosse côté puis c’est l’accélération a fond pour monter jusqu’à 52km/h pour moi et faire la monter suivante sans forcer. Raphaël adore. Il s’éclate.

Nous arrivons à Moliets village. C’est charmant. Plus que 2km pour atteindre le camping.

Un beau tapis de fleurs
Et une jolie place qui donne envie d’y revenir.

Arrivée au camping à 15h. Fait rare. Nous montons vites les tentes.

Et encore une petite lessive au fond, mais à la main.

Direction la plage pour rejoindre les fous dans les vagues pour Pascal et Raphaël. (Oui, je me répète 🤪). Moi je vais rester calmement au bord de ces trous d’eau douce. Elle est bien fraîche. Un plaisir. Il s’agit de l’embouchure du courant d’Huchet. C’est une réserve naturelle. Peut être irons nous demain.

C’est beau hein 🤩

Pendant que je profite du soleil, j’entends une mouette juste à côté de moi. Et quand je dis près …

Elles se battent pour des morceaux de biscuits.

Les nuages noires aperçus deviennent menaçants. J’abandonne… Douche, même pas chaude 😡.

On a rendez-vous avec Solène et Lucien pour aller manger au restaurant. Pourvu que la pluie ne gâche pas la soirée.

Ah l’amour ❤️
Hum on va se régaler.

Après ce bon moment, il ne nous reste plus qu’à aller dormir dans les tentes.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

Biscarrosse plage vers Dax. Malédiction rompue, Belle journée. 45 km. 15/08/21

Notre nuit a eu du mal à démarrer. Notre emplacement était situé juste à côté des bungalows des saisonniers du camping. 3 soirs de suite, nous avons supporté leur musique à fond. Jeudi et vendredi nous avons sagement attendus minuit, voir 2h du matin. Hier soir, je n’en pouvais plus. Après 2 demandes de baisser le son dont une par la Sécurité… j’ai poussé ma grosse gueulante.

La musique a baissé mais les personnes n’ont pas apprécié et ont eu des mots déplacés. Au matin, nos cordages de tente ont été sectionnées. Comment ne pas faire le lien ? Pascal est tout rouge de colère et se plaindra au moment du départ.

Nous quittons le camping à la 10h15. Petit café au bar, et c’est parti.

La piste est à nouveau dans la pinède. Après une première côte à 10%. Une belle récompense.

Au loin l’océan et la roue de Biscarrosse plage.

Et des côtes à 10%, nous allons en avoir 4 jusqu’au lac de Biscarrosse. Dur dur mais plaisant d’y être arrivés.

Pour me féliciter et rafraîchir mes jambes, je file mettre les pieds dans l’eau. Ça fait du bien.

L’eau est délicieusement fraîche.

Le lac donne envie de s’arrêter et de se baigner… mais….Il est trop tôt pour déjeuner au bord du lac. Nous décidons de continuer jusqu’à Parentis et de nous baigner à la pointe sud du lac.

La vue sur le lac nous offre des jolis point de vue. Impossible de ne pas faire des photos.

Nous continuons donc en suivant un petit canal.

Joli non !
Avec un petit pont pour passer au dessus

Dans un jardin potager, de drôle d’épouvantail tente de faire peur aux oiseaux. Je doute qu’ils y parviennent tellement ils sont beaux.

Vous les voyez ?

Nous traversons rapidement la ville de Biscarrosse. La vue des blocs anti intrusion devant l’église me donne ne sensation bien désagréable. Surtout en ce jour d’Ascension. Je ne peux m’empêcher de penser à ma petite grand-mère dont c’était la fête ce jour là.

À la sortie du village, dans un rond point, une maquette d’hydravion. Il faut savoir qu’il y a le musée de l’hydraviation à Biscarrosse. Et du coup c’est à mon papi que je pense quand je l’apprends . Il adorait les avions.

La piste longe alors une départementale pendant bonne dizaine de kilomètres. C’est tout droit presque ennuyant. Heureusement nous suivons rapidement à notre lieu de pause. Hop, en maillot pour manger dans le lac puis picnic.

Osiris en profitera à fond en jouant avec des enfants l’eau !
À croire qu’il ne fait pas assez de sport 😳

Après la pause repas, café en amoureux. Nous laissons Raphaël à son activité. Devinez ?

Il a encore fallu que je recharge ses réserves à Biscarrosse

Et là c’est mon ami Jacques que je pense. La bouteille est énorme ! Magnifique ! Ça donne envie d’en boire un avec lui !

Mais il faut du bon tonic. Merci Jacques de la découverte 😉

Puisque nous avons du temps, nous nous offrons un plaisir que nous n’avons pas assez pris cette année….

Tellement bon !

Nous reprenons la piste à 15h. Il nous reste 10 km à faire pour attraper notre train a Ychous. C’est tranquille.

En sortant de la ville de Parevtus, je ne peux que noter plusieurs choses.

Celui là, il est plus chargé que nous 🤣😱
En Autriche c’était pour les naissances, ici c’est pour les anniversaire que des martyrs sont érigés
Alors ces bacs à fleurs, c’est pour Victoria !
Mes amies, mais surtout ma cousine chérie ❤️
Encore un Château d’Eau décoré
Des arènes, nous sommes en pays basques

À la sortie de la ville, une grosse usine de bois. Quand nous croisons une usine, un site de production…. Généralement Pascal dit « ça c’est…, ils font… c’est un client. ». Et là, pour une fois qu’on lui demande ce que c’est …. Il sait pas !!! C’est bien la peine 🤣

On cherchera et c’est

Nous voilà dans la forêt à nouveau. Seuls au monde. Ce sera d’ailleurs le jour où nous aurons vu le moins de monde. Et ça fait du bien.

Seuls au monde

Sur le bas côté, des passes d’herbes me font penser aux personnages d’un livre d’enfants… un Ponti. Mais je ne vois plus.

Vous les voyez les petits bonhommes aux cheveux verts ?

Nous arrivons à Ychous. Il y a du monde sur le terrain de boules.

Compétition dames s’il vous plaît !

Nous voilà à la gare d’Ychoux. En fait le village est perdu au milieu de nul part, mais il est sur la ligne Bordeaux-Hendaye en Ter et dessert donc l’ensemble de l’arrière pays. Il y a un monde de dingue ! C’est surprenant

En plus la gare offre un service de dépose vélos hyper performant.

Nous prenons le train pour Dax. 39 min de train. À l’arrivée, nous avons l’immense plaisir de ne pas avoir à passer sur ou sous les voies ! Un vrai rêve ! Pour vous, cela ne reprendre pas grand chose, mais pour nous, c’est énorme !

Vive les agents de la gare de Dax !

Pascal et Raphaël veulent directement aller à notre lieu de villégiature. Mais moi, je veux faire un petit tour dans Dax ! Alors je passe devant et j’y vais ! Ils suivent.

La source chaude des thèmes pour les rhumatismes. 60 degré ! Maman …. C’est pour toi
Tu as vu ma Solėne ?
La statue du légionnaire et son chien.
L’histoire de la soirée chaude.

Plus que ça 6 km. Je le mate toute seule …. Devinez pourquoi ?

Nous faisons à nouveau le décompte de ce que nous allons avoir comme plaisirs ce soir.

Pas de tente à monter ni à démonter, des vrais lits, cuisiner sur une cuisinière, des vraies serviettes-éponges ( pas des décathlons qui sèchent pas le corps), des oreillers, des draps, des we auxquels peut aller en publiant son PQ, une douche avec un pommeau,…. Que de plaisirs simples en vus. 😁

Une belle journée de vélo, de baignade et de petits plaisirs.

Avant de vous quitter, je partage que cette journée était aussi celle des fleurs. Nous en avons vu tellement de belles sur notre chemin. Un petit florilège pour vous et pour ma mamie qui aurait ça.

Hibiscus
Fleurs de maracugas
Encore des fleurs !
Énormes hortensias

Merci pour votre lecture. Demain Moliets et Solène ❤️

Anne-Laure

Biscarrosse bis. 14/08. Repos

En fait, en repartant de la plage hier, Pascal s’est cogné fortement le pied avec la pédale d’un autre vélo. Son pied est tout gonflé, et devenu tout rouge. Malgré la glace, la douleur était bien présente. Nous avons donc décidé de nous offrir une autre journée de repos à Biscarrosse.

C’est donc un réveil tranquille suivi d’un petit déjeuner sous les pins. Pour Pascal et Raphaël la journée se passera à nouveau à la plage, tandis que je profiterai de la quiétude du camping.

Étant donné qu’on est samedi, c’est le jour de départ, il n’y a pas grand monde dans le camping qui est donc très calme.

Osiris joue avec des copains nos petits voisins Lilou et Louka.

Le soir c’est un nouveau barbecue, il faut bien savoir profiter de ce qui nous est offert. Pendant que les garçons font chauffer le charbon de bois, je m’offre un petit tour à la piscine histoire de rafraîchir mes jambes qui sont devenus bleues de partout… En plus d’être douloureux….. C’est affreux !

Notre pause prolongée nous impose de changer notre route. Demain nous irons à Ychoux prendre un train pour Dax. Là j’aurai droit à un immense plaisir si simple … un lit !!!! J’en rie d’avance.

Puis nous rejoindrons notre Solène à Moliets pour une autre journée d’océan.

Repas simple et petite discussion avec d’autres cyclistes. Les affaires sont presque prêtes pour partir rapidement demain.

D’ici là une nouvelle nuit sous la tente m’appelle. Belle nuit à vous aussi.

Anne-Laure

Biscarrosse. 12/08. Repos, plage et barbecue

Grasse matinée ce matin jusqu’à 9h00. Coool. C’est une journée où chacun fait ce qu’il veut. Tranquillement et simplement.

Raphaël estdonc pour sa part sans les starting-block. Il y a un grand jeu pour les adolescents ce matin.

Après son petit déjeuner, il disparaît donc jusqu’à midi. Quand je dis qu’il est en manque de socialisation. Il reviendra tout content de sa matinée.

Pascal ne pédalant pas aujourd’hui…. Il va courir ses 10 km. Faudrait pas mollir 😳

Pour ma part, appel à une amie, rangement du linge et vaisselle, courses pour le midi…. Me serai-je fais avoir 🤨.

Nous partons pour la plage vers 15h. À deux. Raphaël a un beach-volley prévu avec le camping. Il nous rejoindra plus tard.

Nous nous offrons un petit café dans un endroit bien sympathique.

Il n’y manque qu’un parasol. Du coup je change de lieu. Il y a une bibliothèque de plage. Fauteuil, parasol. Que demander de plus ? À oui, le café… mais sur l’Atlantique il faut choisir 🤣.

L’important c’est de mettre mes jambes à l’abri du soleil

Moi je m’installe et Pascal va avec les fous !

Drapeau orange. Pas pour moi !

Je vais passer une partie de l’après-midi cool à lire. Et Raphaël va nous retourner. Lui aussi profite des livres 😉😁

Il lit les Tuniques Bleues. Que de souvenirs !.

Puisque c’est une journée de vacances, à l’heure du goûter il faut aller au bout de l’affaire. Pascal et Raphaël vont donc nous chercher un plaisir d’été ….

Vous avez compris de quoi je parle ?

Après cette après-midi à la plage, nous utilisons les barbecues du camping pour nous faire une totale. Ce sera grillades et courgettes cuites au feu de bois.

Demain la journée s’annonce difficile. Beaucoup de kilomètres pour rejoindre notre prochaine étape. Mimizan.

Belle nuit à vous.

Anne-Laure

Dune du Pilât vers Biscarrosse. 12/08. 20 km. Petit déjeuner magique et retour de la pluie.

La nuit a été entrecoupée mais nous avons néanmoins bien dormi. Pas eu froid, pas trop de rosée même si on la voit bien sur les sacs.

Pas de tente c’est un pliage rapide. Raphaël aimerait bien remonter au sommet de la dune. Je lui propose alors de prendre le petit déjeuner là haut. Il est ravi. Nous montons tout ce dont nous avons besoin et en route. Nous emmènerons Osiris qui comprends immédiatement le rôle des marches.

Osiris est juste devant Raphaël.

Notre petit déjeuner est assez magique. Nous profitons de la vue, du soleil bien agréable et il n’y a pas trop de monde.

On est pas bien la ?
Osiris admire le paysage.
Moi je dis que boire son café LÀ… c’est pas mal

Après c’est baignade dans le bassin pour Raphaël et moi. Pour une fois que je peux me baigner sans avoir peur des vagues, j’en profite. L’eau est délicieusement fraîche. Ça fait un bien fou à mes bleus.

Une plage déserte. Le pied. En face le banc de l

Le problème c’est qu’après il faut remonter la dune. Il m’a fallu 19 minutes pour descendre à l’eau, il me faudra 30 minutes pour remonter 🥵

Nous quittons le camping à midi. Nous avons peu de kilomètres à faire. Mais un gros nuage noir menace au dessus de nos têtes. Nous allons espérer y échapper dna d’y parvenir. Nous prendrons deux fois la pluie jusqu’à Biscarrosse.

Entre les averses, la forêt offre encore le rose de la bruyère.

C’est un régal pour les yeux.

La piste nous offre d revoir le bout du banc. Je ne sais pas si vous le verrez sur la photo mais on voit nettement une différence de couleurs au brassage des eaux.

Vous voyez le petit bout du banc au fond.

Il faut que lors bifurquer à gauche pour s’enfoncer dans la forêt. Et là nous allons pédaler sur des plaques.

Jamais vu ça avant. mais au moins on peut avancer sur le sable.

Hyper pratique quand il y a du sable

À 12h30, gros bruit. Raphaël perd tout son chargement. Le porte bagage a littéralement lâché vers l’arrière et s’est retrouvé par terre. Heureusement c et plus de peur que de l’an car nous arrivons à réparer.

Il faut savoir que nous avons une otite malédiction avec le week du 15 août. Voilage de tour pour Pascal sur la Loire à Vélo .. 15 août. Patte de dérailleur de Pierre-Louis et voilage de roue Solène, 15 août. Porte bagage déjà l’an dernier en Bretagne, 15 août… Alors en entendant le bruit et en voyant le porte bagage par terre… on s’est dit que ce n’était pas possible !

Heureusement, tout est réparable et nous repartons tranquillement… enfin , tranquillement sous la pluie que nous avons déjà essuyés deux fois depuis notre départ ce midi.

Nous arrivons à 14h00 au camping. Estomac affamés, je m’occupe des courses pendant que les garçons montent les tentes.

Une fois le repas de midi pris à l’heure du goûter, 🤪 à chacun ses plaisirs. Raphaël piscine. Pascal plage. Moi blog. 😉

Petit tour dans Biscarrosse-plage pour se trouver un bon hamburger suivi d’un petit tour sur la plage de nuit.

On a pas l’air trop fatigués j’espère.

Dernière petite rigolade. À Biscarrosse, les nageurs sont des gros animaux avec plein des dents sur tapis roulants.

Vous le voyez la terreur des mers 🤣

Merci pour votre lecture.

Belle nuit à vous.

Anne-Laure

Arès vers La Dune du Pilât. 30 km mais dur dur. Soleil, monde et casse vélo.

Notre nuit à Arès fut écourtée par un réveil en fanfare à 7h50. En fait de fanfare, il s’agit d’un compresseur d’eau utilisé pour nettoyer les sanitaires situés juste à côté d entre emplacement. Ça réveillerait un mort. Alors nous c’est pas bien dur.

Le pliage est lent. Là j’ai re est pleine de bleue et j’ai mal. Raphaël est fatigué. Il faut cependant beau ce qui nous mets de bonne humeur.

Nous partons tranquillement prendre le bateau au Cap Ferret. Nous avons deux solutions, piste courte qui longue la départementale (ou les voitures jouent à touche-touche et nous polluent l’air…) ou piste longue via la forêt.

Alors que nous hésitons, 4 gentils mousquetaires à vélo s’exclament en riant que nous sommes sûrs d’arriver à la plage avant les voitures. 🤣 Sur les conseils nous allons prendre la forêt pour nous éviter les odeurs de pots d’échappement.

Alors

Les 4 mousquetaires nous indiquent la route.

Je vous laisse halluciner sur la file de voiture. Ils sont dans un bouchon de plus de 15km pour se rendre vers des plages avec de drôles noms quand même. 🤣. Ils avancent à 2 km/h et nous à 18km/h. Quand je dis que le vélo c’est LA SOLUTION 😁

La forêt est encore une fois très belle. Nous avançons tranquillement mais chaudement.

Nous arrivons à 13h15 au Cap. Nous espérons prendre le bateau pour Le Mouleau. Ce sera niet ! Pas de cariole pour aller au Mouleau. Il va falloir passer par Arcachon.

Ce refus nous met une heure sur le timing. Nous espérions avoir traverser le bassin pour 13h30, nous serons de l’autre côté à 14h30 avec 5km de plus à faire et la foule à traverser.

Accéder au bateau est un véritable défi pour Osiris. Il faut prendre un ponton, qui permet d’observer l’es élevages d’huîtres du bassin. Ça donne envie d’en manger à nouveau.

Les sites d’ostréicultures

Le ponton descend ensuite très fort vers le niveau de l’eau. La pauvre n’est vraiment pas rassurée. Et pour finir il faut monter sur un escabeau. Un batelier va avoir pitié d’elle et la prendre dans ses bras pour le faire. Une fois sur le bateau tout va bien pour elle.

Nous en profitons pour manger ce que nous avons. Une demi tranche de poulet, un morceau de pain, quelques noix de cajous, 1 brugnon pour 3 et 4 figolus chacun 😬. Miam.

Manger et lire ! Tout va bien

Les bateliers ont été tellement sympas avec nous que nous leur achetons une pomme de Touline. Elle viendra décorer la sacoche de guidon

Au bout de 30 min de traversée nous sommes accueilli par un drôle d’animal dans le port.

Une baleine spéciale Jean-Paul Gauthier 🤩

Il faut ensuite décharger toutes les sacoches, les remettre sur le vélos et remonter la jetée.

Le TLVGV. À vous de trouver le sens du sigle

Le bateau ne perd pas de temps et repars immédiatement.

La promenade permet à des artistes d’exposer leurs œuvres. J’aime bien le Van Gogh décomposé.

Arcachon est noir de monde. Et Pascal a besoin d’un réparateur vélo. Son porte bagage avant a perdu une vis. Impossible de remettre les sacoches. Raphaël ayant encore besoin de nager quelque chose mais aussi d’un remontant à son moral, je lui offre gaufre plus glace pendant que Pascal va réparer.

Une fois fait, nous nous hâtons de sortir de la ville. Trop de monde pour nous. La piste suit la baie. Il y a des plages tout du long. Les gens peuvent choisir Sables ou sous les arbres. Si je n’avais pas autant envie d’arriver pour le poser je craquerai.

Et heureusement que je ne vais pas le faire. Les 15 km que nous avons à faire sont une succession de côtes et de descentes. Alors les descentes ça va… forcément mais les côtes, avec énorme t de monde, des vélos super chargés, un faux repas à midi et le soleil qui tape, c’est assassin.

Nous arrivons complément rincés au camping de La Dune. Dans le genre minimal mais hyper cher et mal org n’ose, il est dans le top du classement. Nous devons faire le tour du camping pour aller voir des emplacements ts signalés puis revenir pour dire lequel nous prenons. Sauf que d’autres en faisant autant alors que nous nous posons, deux jeunes garçons arrivent et nous disent qu’ils l’ont réservé. Il faut recommencer ! Cela va prendre 1h. J’enrage. À la fin le patron nous donne un lieu sans l’indiquer à personne d’autre. Nous nous posons enfin, il est 18h.

Alors que nous n’avons fait que 30 km, j’ai l’impression d’en avoir plus de 50 dans les jambes. Qui sont bleues suite à ma chute d’hier, une horreur.

Tellement ras le bol que nous décidons de ne pas monter la tente. Ce sera nuit à la belle étoile sur la bâche.

Pendant que je prépare le repas, Raphaël monte découvrir le paysage caché derrière ce gros tas de sable.

Vous le voyez au sommet du monde ! Heureux comme un pape

Après un bon plat de pâtes pour compenser notre repas de ce midi, nous montons admirer le coucher de soleil au sommet de la Dune. Il faut quand même que ce camping est un avantage, on est à ses pieds !

Nous reviendrons après le spectacle nous coucher sur notre bâche. La nuit sera émaillée par les bavardages incessants des voisins mais j’en profiterai pour admirer la voûte céleste. J’aurai même le plaisir d’apercevoir 3 étoiles filantes.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

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