Réveil tranquille ce matin. Nous avons apprécié notre nuit. Pas de courbatures, pas de mal au rein. Nous avons profité jusqu’à 8h30 et même 9h30 pour Raphaël.

Petit déjeuner sur la terrasse de Madeleine et Paul, nous décollons tranquillement à 10h30

Merci pour tout.

Nous passons par le village de Mées pour espérer boire un café mais sans succès. Dans le village je ne peux qu’une fois de plus admirer les arbres de cette région.

Majestueux acacia
Bougainvilliers et tas de bûches bien rangées 🤣

Alors en route pour la piste. À peine 2 km de faits et Pascal réalise qu’il a oublié sa gourde. Il nous laisse avancer avec Osiris pour retrouver chercher son cadeau de la fête des pères. Il nous rattrapera bien vite.

Le chemin indiqué par Géovelo nous fait croiser une autre Europiste. L’Eurovélo3.

La Scandibérique va de Trondheim en Norvège et se termine à Saint-Jacques de Compostelle en Espagne

Malheureusement, nous nous retrouvons rapidement en partage de route. Et là, Osiris m’impressionne.

Elle se colle à mon vélo. À l’intérieur et elle garde le rythme. Impressionnant.

C’est ça un chien bien dressé et intelligent

Et en plus, un chien est doté d’un instinct et d’un nez incroyable. Je saurai que pascal nous a bientôt rattrapé bien avant de voir sa lumière dans mon rétroviseur. Comment ? Tout simplement parce que d’un coup, la chienne va se retourner.

Lorsque nous sommes à nouveau réunis, le GPs nous joue un drôle de tour. Il nous demande d’aller tout droit…. Sauf que tout droit, il y a un panneau qui ne nous donne pas envie d’y aller.

Bon évidement, la route se divise avant. Pas d’autoroute pour nous cette fois ci encore 🤪

Nous sommes maintenant dans la pinède. Encore une fois. Au loin une immense serre. Jusque là rien de surprenant. Sauf que même de loin, on voit qu’elle est vide. Mon impression à ce moment là est d’être dans un film de science fiction. Que peut-il bien y avoir ou y avoir eu dans cette serre. Des recherches expérimentale sur des clones, des cultures secrètes. Plus je m’approche plus la sensation d’étrange grandie. En plus nous venons de longer une zone militaire. …. C’est drôle comme le cerveau se fait des films.

La serre est totalement vide et pourtant pas du tout dans un état d’abandon. ….

Mulder est-il là ?

La réponse à mes questions viendra juste après. 🤣

Dommage m, j’en aurai bien acheté pour le déjeuner.

Le délire passe, nous continuons tranquillement à avancer. En entrant dans le village de, un panneau attire mon attention. Un magasin d’usine… et pas n’importe lequel.

Dingue non ! Et c’est ouvert

Ça alors. Il vous fait savoir que l’année-lumière Raphaël est né, Pascal avait loué une maison Saint-Jean-de-Luz. Nous étions partis là-bas 10 jours après la naissance de Raphaël en emmenant Samantha pour s’occuper des enfants avec lui à la plage. Un jour, j’avais été me promener en ville et m’étais offert une belle nappe basque de la maison Artiga. 13 ans donc qu’elle habille notre table. Et cette année, nous venions de décider de nous en offrir une autre. Quel drôle de hasard de tomber alors sur l’usine et que le magasin soit ouvert.

Tout fait envie.

Et le motif que nous choisirons sera celui que j’avais déjà choisi à l’époque. Me voilà avec un vélo encore plus chargé 🤣.

Et quand on pense que toutes ces belles toiles sont faites là par 10 ouvrières et expertes.

L’atelier de production. Vive le made in France.

Picnic dans le village avant de faire les derniers 15 km jusqu’à Moliets. Toujours dans la forêt mais avec beaucoup trop de partage de route à mon goût. Passons, c’est ainsi.

Nous entrons dans le joli village d’Azur et apprenons que c’est une étape de la route de Saint Jacques de Compostelle. Ici les pèlerins pouvaient dormir, se restaurer mais aussi soigner leurs douleurs à la fontaine de Saint François.

L’explication.
L’accueil
La source Saint François

Quand enfin nous trouvons une voie verte, nous lisons que ce n’est pas n’importe laquelle. C’est la voie Mimoun. Vous vous souvenez de ce grand champion de marathon. Pour ceux qui auraient oublié, voilà l’histoire.

La piste nous offre de passer dans des vallons. Il faut donc d bord comment par une grosse côté puis c’est l’accélération a fond pour monter jusqu’à 52km/h pour moi et faire la monter suivante sans forcer. Raphaël adore. Il s’éclate.

Nous arrivons à Moliets village. C’est charmant. Plus que 2km pour atteindre le camping.

Un beau tapis de fleurs
Et une jolie place qui donne envie d’y revenir.

Arrivée au camping à 15h. Fait rare. Nous montons vites les tentes.

Et encore une petite lessive au fond, mais à la main.

Direction la plage pour rejoindre les fous dans les vagues pour Pascal et Raphaël. (Oui, je me répète 🤪). Moi je vais rester calmement au bord de ces trous d’eau douce. Elle est bien fraîche. Un plaisir. Il s’agit de l’embouchure du courant d’Huchet. C’est une réserve naturelle. Peut être irons nous demain.

C’est beau hein 🤩

Pendant que je profite du soleil, j’entends une mouette juste à côté de moi. Et quand je dis près …

Elles se battent pour des morceaux de biscuits.

Les nuages noires aperçus deviennent menaçants. J’abandonne… Douche, même pas chaude 😡.

On a rendez-vous avec Solène et Lucien pour aller manger au restaurant. Pourvu que la pluie ne gâche pas la soirée.

Ah l’amour ❤️
Hum on va se régaler.

Après ce bon moment, il ne nous reste plus qu’à aller dormir dans les tentes.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure