Notre nuit a eu du mal à démarrer. Notre emplacement était situé juste à côté des bungalows des saisonniers du camping. 3 soirs de suite, nous avons supporté leur musique à fond. Jeudi et vendredi nous avons sagement attendus minuit, voir 2h du matin. Hier soir, je n’en pouvais plus. Après 2 demandes de baisser le son dont une par la Sécurité… j’ai poussé ma grosse gueulante.
La musique a baissé mais les personnes n’ont pas apprécié et ont eu des mots déplacés. Au matin, nos cordages de tente ont été sectionnées. Comment ne pas faire le lien ? Pascal est tout rouge de colère et se plaindra au moment du départ.
Nous quittons le camping à la 10h15. Petit café au bar, et c’est parti.
La piste est à nouveau dans la pinède. Après une première côte à 10%. Une belle récompense.

Et des côtes à 10%, nous allons en avoir 4 jusqu’au lac de Biscarrosse. Dur dur mais plaisant d’y être arrivés.
Pour me féliciter et rafraîchir mes jambes, je file mettre les pieds dans l’eau. Ça fait du bien.

Le lac donne envie de s’arrêter et de se baigner… mais….Il est trop tôt pour déjeuner au bord du lac. Nous décidons de continuer jusqu’à Parentis et de nous baigner à la pointe sud du lac.
La vue sur le lac nous offre des jolis point de vue. Impossible de ne pas faire des photos.

Nous continuons donc en suivant un petit canal.


Dans un jardin potager, de drôle d’épouvantail tente de faire peur aux oiseaux. Je doute qu’ils y parviennent tellement ils sont beaux.

Nous traversons rapidement la ville de Biscarrosse. La vue des blocs anti intrusion devant l’église me donne ne sensation bien désagréable. Surtout en ce jour d’Ascension. Je ne peux m’empêcher de penser à ma petite grand-mère dont c’était la fête ce jour là.

À la sortie du village, dans un rond point, une maquette d’hydravion. Il faut savoir qu’il y a le musée de l’hydraviation à Biscarrosse. Et du coup c’est à mon papi que je pense quand je l’apprends . Il adorait les avions.

La piste longe alors une départementale pendant bonne dizaine de kilomètres. C’est tout droit presque ennuyant. Heureusement nous suivons rapidement à notre lieu de pause. Hop, en maillot pour manger dans le lac puis picnic.


Après la pause repas, café en amoureux. Nous laissons Raphaël à son activité. Devinez ?

Et là c’est mon ami Jacques que je pense. La bouteille est énorme ! Magnifique ! Ça donne envie d’en boire un avec lui !

Puisque nous avons du temps, nous nous offrons un plaisir que nous n’avons pas assez pris cette année….

Nous reprenons la piste à 15h. Il nous reste 10 km à faire pour attraper notre train a Ychous. C’est tranquille.
En sortant de la ville de Parevtus, je ne peux que noter plusieurs choses.






À la sortie de la ville, une grosse usine de bois. Quand nous croisons une usine, un site de production…. Généralement Pascal dit « ça c’est…, ils font… c’est un client. ». Et là, pour une fois qu’on lui demande ce que c’est …. Il sait pas !!! C’est bien la peine 🤣

Nous voilà dans la forêt à nouveau. Seuls au monde. Ce sera d’ailleurs le jour où nous aurons vu le moins de monde. Et ça fait du bien.

Sur le bas côté, des passes d’herbes me font penser aux personnages d’un livre d’enfants… un Ponti. Mais je ne vois plus.

Nous arrivons à Ychous. Il y a du monde sur le terrain de boules.

Nous voilà à la gare d’Ychoux. En fait le village est perdu au milieu de nul part, mais il est sur la ligne Bordeaux-Hendaye en Ter et dessert donc l’ensemble de l’arrière pays. Il y a un monde de dingue ! C’est surprenant

En plus la gare offre un service de dépose vélos hyper performant.

Nous prenons le train pour Dax. 39 min de train. À l’arrivée, nous avons l’immense plaisir de ne pas avoir à passer sur ou sous les voies ! Un vrai rêve ! Pour vous, cela ne reprendre pas grand chose, mais pour nous, c’est énorme !

Pascal et Raphaël veulent directement aller à notre lieu de villégiature. Mais moi, je veux faire un petit tour dans Dax ! Alors je passe devant et j’y vais ! Ils suivent.




Plus que ça 6 km. Je le mate toute seule …. Devinez pourquoi ?

Nous faisons à nouveau le décompte de ce que nous allons avoir comme plaisirs ce soir.
Pas de tente à monter ni à démonter, des vrais lits, cuisiner sur une cuisinière, des vraies serviettes-éponges ( pas des décathlons qui sèchent pas le corps), des oreillers, des draps, des we auxquels peut aller en publiant son PQ, une douche avec un pommeau,…. Que de plaisirs simples en vus. 😁

Une belle journée de vélo, de baignade et de petits plaisirs.
Avant de vous quitter, je partage que cette journée était aussi celle des fleurs. Nous en avons vu tellement de belles sur notre chemin. Un petit florilège pour vous et pour ma mamie qui aurait ça.




Merci pour votre lecture. Demain Moliets et Solène ❤️
Anne-Laure
16 août 2021 at 3 h 47 min
C’est formidable, tous ces souvenirs que vous engrangez…
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16 août 2021 at 8 h 57 min
C’est sûr que nos vacances ne permettent pas la redondance, en-dehors de celle lié aux matériel et aux mouvements des vélos 😉, mais la découverte, l’expérience nouvelle. J’espère que cela restera positif dans les souvenirs des enfants
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