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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

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Vienne-Belgrade Aout 2016

Visite guidée de Belgrade, 25/08/2016

Ce matin nous devons aller déposer nous vélos  au magasin qui va nous les préparer pour prendre l’avion.  

Nous partons donc sans rien sur nos vélos pour une petite  promenade en direction du magasin. 

En chemin nous passons à la confluence de la Drava et du Danube. Photo souvenir. 

Cela fait un peu bizarre d’abandonner nos chers vélos ainsi.  J’avoue avoir une relation assez forte avec mon vélo.  Le laisser ainsi m’inquiète toujours un peu. 

Nous repartons en bus vers la ville. Petite anecdote : je vais voir le chauffeur de bus pour acheter mes billets.  Il me dit que ce serait trop cher alors il ne va pas me les vendre. Je trouve ça  fou. 

Nous avons rendez vous avec un guide pour découvrir la ville à  14h.  Visite guidée  privée  en français.  Notre guide s’appelle Bosko .  Traduction de Théodore . .comme Raphaël.

Il va nous guider pendant 3 heures, nous parler de son pays, de l’histoire de la ville, de la relation entre la France et la Serbie.  C’est passionnant.  Nous n’entendrons pas les enfants pendant 3 heures.  C’est vous dire. 

Il nous montre la rue commerçante principale. Puis il nous emmène vers la cathédrale orthodoxe.  L’ancienne. Celle là est finie mais on ne peut pas y faire de photo malheureusement. Pascal,  Jules et Amandine sont obligés de se couvrir les jambes. Il nous explique le culte orthodoxe. Dans un pays  qui a été envahi pendant  3 siècles par les ottomans et qui historiquement est l’union de plusieurs  peuplades,  la religion a été et reste un ciment de la société.  

Il nous explique aussi que les Serbes, longtemps sous domination ottomane ou austro-hongroise, ont choisi comme symbole d’unité leur premier souverain Pierre 1er de Serbie. 

En continuant notre promenade nous passons cette fois-ci devant ce bâtiment.

Nous sommes à l’entrée du plus grand parc de la ville.  Il domine l’ancienne Belgrade et permet de voir la Drava.

Il nous emmène ensuite à la forteresse de Belgrade qui est située au bout ce parc. En chemin , il nous présente une vendeuse ambulante et nous raconte l’époque juste avant la dévaluation du dinar serbe. Il nous explique que lorsque l’on touchait son salaire, il fallait immédiatement courir faire des courses car entre le moment où vous aviez l’argent dans les mains et celui où vous arriviez sur place, la monnaie pouvait avoir perdu de sa valeur.. A ce moment là,  il y a même eu des billets de 100 000 000 000 dinars serbe.  

Déjà que j’ai du mal avec les prix et les billets serbes.  Qu’est ce que cela aurait été à l’époque.  Pour vous expliquer mon problème, je vous laisse admirer les quelques coupures que j’ai dans mon portefeuille 

et vous redire que pour calculer le prix de quelque chose il faut diviser par 1000 puis multiplier par 8.  Donc les limonades à  240 dinars coûtent. …. 1,92€….

Nous voici à la forteresse. Elle a été construite ou agrandie sous différentes époques.

On peut identifier les époques du 16 ième siècle, des agrandissements de l’époque austro-hongroise, ottomane.  Bosko nos explique  que l’on peut voir l’influence de la technique de Vauban. 

Il nous montre aussi la confluence du Danube et nous raconte l’histoire de la plaine pannonienne.

Nous repartons ensuite en ville et passons devant l’académie des sciences de la ville.

Nous quittons Bosko qui a la gentillesse de nous organiser un van pour nos vélos le  lendemain. Un souci de régler.  

Notre visite nous a enchantés mais fatigués.  C’est l’heure de nous poser et de nous offrir un plaisir. Grosse glace sur la terrasse de l’hôtel Moscou dont je vous avez promis la photo.

Et vu que j’y suis, en voici une de l’intérieur 

Et de nous sur la terrasse avec nos glaces.  Le bonheur c’est simple. 

Pour finir cette journée, nous nous organisons un restaurant typiquement serbe. Forcement dans la rue dont je vous ai parlé hier…  Bosko nous a conseillé « Le 3 chapeaux  » 

Nous avons réservé pour 19h30. Pourvu que nous ne soyons pas détournés vers la lune ou ailleurs vu les indications que nous trouvons.

Le restaurant est vraiment typique. 

Nos plats énormes. 

Et tout cela pour moins de 110€ à  7  avec une bonne bouteille de vin rouge serbe.  

Nous rentrons repus et bien heureux de notre journée.  Le plaisir des enfants est visible.  En tant que parents, il est bien agréable de les entendre nous en remercier d’eux même.

J’espère que la votre vous aura autant comblés que la nôtre. 

Demain derniers instants de notre voyage. Cela sera sans doute doux et dur à la fois.

Anne-Laure 

Belgrade,retour à la ville. 24/08/2016

Ils l’ont eu.  Et Nous aussi. …notre grasse matinée.  Solène a même pu pousser jusqu’à  11h ce matin.  

Nous partons en balade  à pied pour découvrir la ville.  Premier arrêt à l’office du tourisme pour réserver une visite commentée en français. Rendez-vous est pris pour demain 14h.  

Nous partons voir la grande cathédrale orthodoxe de la ville.  

En chemin nous voyons le must de l’hôtel à  Belgrade.  L’hôtel  Moscou.  Ça ne s’invente pas. Photo demain promis. 

Puis forcément à 14h les estomacs crient famine.  Nous mangeons la spécialité locale en matière de restauration rapide. Un pljeskavica.  C’est l’équivalent d’un kebab mais avec une viande moitié boeuf moitié agneau dans un pain pita. C’est énorme, nos garçons n’arriveront pas à finir.  

Nous arrivons ensuite à la cathédrale de Saint Salva.  C’est la plus grosse église orthodoxe d’Europe de l’est. Sa construction a commencé en 1935 et n’a jamais été finie.

De l’extérieur on ne se doute de rien…

Mais une fois à l’intérieur, la chose est évidente. 

Je ne sais pas si vous l’aurez compris au vu de la photo,  mais les piliers sont sous plastique. Quand on sait que dans une église orthodoxe c’est un peu comme dans une église de style baroque, il n’y a pas un espace sans ornements, on réalise bien que l’édifice n’est pas fini.

Nous continuons nous pérégrinations jusqu’au musée Tesla. Petite experience en live pour sentir la décharge électrique mais malheureusement les explications sont en serbe et notre niveau de compréhension n’a pas vraiment dépasser le bonjour,  au revoir et merci.

Notre promenade nous amène à une autre église,  elle aussi encore en construction.  On y découvre surtout une très joli maquette de l’édifice qui est en fait une ruche.

En sortant de l’église,  regardez donc sur quel bâtiment nous tombons … Jules est si bien avec nous qu’il n’a même pas voulu faire un tour sur son sol natal.  😆

Nous sommes un peu fatigués et partons à la recherche d’une glace.  En chemin nous trouvons ce marché ouvert. Devinez ce qu’on y vend ?

Je vous aide avec une autre photo. 

C’est le marché aux livres scolaires d’occasion.  Un Decitre en plein air. Quand je pense que dans une semaine, c’est la rentrée. … Ce sera même lundi pour Pascal et Jules. Dur, dur.

Nous cherchons un endroit sym sympa pour nous poser.  Les indications trouvées sur internet nous envoient dans cette rue qui est qualifiée d’équivalent du Monmatre parisien. Moi je dirai plutôt la rue Mouffetard car il n’y a que des restaurants avec des rabatteurs devant.

Nous prenons notre glace Place de la République. Et hop, …. pas de photo mais vous avez deviné ce que font les gamins.  Je ne sais pas combien de « barbu », de belote, de  » chouette  » auront été faites surpendant ces vacances. C’est génial.  

Pascal et moi nous offrons un verre de vin blanc, car la bière c’est bien ; mais changer de temps en temps, c’est bien aussi. Ici, le verre de vin nous est servi en petite bouteille, c’est original. 

Solène et moi partons acheter le repas du soir avec un petit détour par la grande rue commerçante. Il est 20 h45,  tous les magasins sont ouverts.  Ils fermeront entre 21h ou 23h selon les enseignes. La rue  est très animée et les magasins relativement plein.  Dans la capital,  certains commerces,et pas que des petits commerces alimentaires,  sont ouverts 24h sur 24. 

De retour à l’appartement je vous termine cet article. Demain nous devrons nous séparer de nos vélos pour qu’ils soient préparés pour l’avion. Je pense que cela va me faire tout drôle.  

Amitiés à tous. 

Anne-Laure 

Dernier jour de vélo, pincement au coeur, joie de finir, satisfaction de l’avoir fait. 23/08/2016

Ce matin,  encore pas de grasse matinée. Nous avons néanmoins du mal à nous lever.  Nous commençons à sentir la fatigue.  J’ai oublié de vous montrer l’instant volé par Pascal hier au restaurant. 

Je vous rappelle que nous espérons faire un saut de pouce en train pour éviter une zone dangereuse. 

Nous quittons vie notre logement et traversons la ville pour trouver de délicieuse viennoiserie. Nous passons devant le grand marché de la ville.  On dirait vraiment un souk. 

Nous nous rendons ensuite à la gare en vélo. A 9h45 j’ai la réponse à nos attentes.  Nous ne pouvons pas prendre le train de 10h08, mais on nous accorde celui de 11h08. 

C’est un régional et nous pourrons y mettre nos vélos.  C’est la guichetière qui nous obtient ce droit. Avec l’aide d’un voyageur qui parle anglais, j’explique que nous avons vraiment eu peur hier,  je montre le genou de Raphaël. Elle prend alors l’initiative de nous obtenir cette autorisation spéciale.  Car même si le train que nous prenons a un espace vélo. .. vous vous imaginez bien que mettre 7  vélos, ce n’est pas gagné d’avance.  

Nous avons une heure devant nous pour prendre un petit déjeuner avant de revenir  sur le quai. 

Nous sortons juste de la gare et dégustons les meilleurs baklava de ma vie. 10h30 retour à la gare.  Il y a des escaliers et nous n’avons pas envie de stresser.  Confirmation de l’espace vélo. .. Petit.  La guichetière vient même sur le quai pour parler au contrôleur et justifier notre présence.  Vraiment très gentille.  Voyager avec des enfants c’est compliqué,  mais cela aide aussi parfois.  

Nous montons donc nos vélos dans deux voitures distinctes.  

Et que font les gamins dès qu’ils sont installés  ? 

Dans le train, le contrôleur me fait payer un billet pour les vélos. 

Une demi heure de train et nous sommes à destination à 11h45 . Il reste 70 km pour être à Belgrade.  En route pour notre dernière épopée. 

Au début, tout se passe bien.  Bien sûr, c’est du partage de route. Mais nous sommes en pleine campagne.  Il n’y a pas grand monde sur la route,  voir personne.  Nous roulons à vive allure.  Je suis vraiment très impressionnée de la force que les enfants sont capables de déployer.  Et je pense également que si les kilomètres nous ont fatigués,  ils nous ont aussi renforcés.  Nous n’aurions pas pédalé aussi fort en début de voyage.  

A 12h30,  en 1h30, nous avons fait 30 km. Pause déjeuné juste à côté d’une très jolie église orthodoxe. 

C’est un culte que je connais mal et qui m’intrigue beaucoup.  Il faudra que je me renseigne. 

Nous repartons à 14h15.  Il reste 45 km jusqu’à notre destination.  A l’allure où nous allons, les garçons se voient déjà arrivés à  17h30. Je sais parfaitement que ce ne sera pas le cas.  Arrêt,  détours et ennuis seront forcément au rendez-vous. 

A 16h nous sommes au point indiquant à nouveau une route à très fort traffic.  Nous voulons essayer d’éviter cette zone.  Nous arrêtons des québécois qui sont dans l’autre sens.

Ils nous confirment que c’est difficile avec les enfants. Nous échangeons quelques informations et astuces. C’est le yeux sympa du vélo.  C’est communauté. 

Nous tentons un autre chemin.  Mais rapidement un monsieur avec une énorme moto nous arrête. Nous ne sommes pas les seuls à avoir essayécette option,  mais cela ne passe pas.  Nous allons tomber dans des chemins de terre, des marécages et avec les pluies des 2 derniers jours nous serons obligés de faire demi tour.

Pas le choix,  il faut prendre la route. 

Cela se passe bien.  Il n’y a pas grand monde dans notre sens et les voitures font  attention.  Nous tournons sur la route nationale si nous fera entrer dans Belgrade.  Là, il y a beaucoup plus de voiture mais les embouteillages empêchent les voitures de nous doubler. C’est une bonne  chose.  

Nous pédalons  pendant  25km dans ces conditions et enfin,  nous retrouvons des petits chemins détournés.

Je trouve que la signalisation de notre piste en Serbie est presque aussi bonne qu’en Autriche. Incroyable  non ?

Nous sommes aux abords de Belgrade.

Nous passons réserver la préparation de nos vélos pour prendre l’avion avant de nous rendre à notre appartement.

Il est situé en pleine ville juste à côté de la grosse place de la ville.  

Il y a un monde fou.  Ce soir.  Les Serbes ont fêté leurs champions olympiques.

Morphée m’appelle…..Le wifi est capricieux.  Je pense que vous aurez l’article demain.  

Je vous embrasse depuis Belgrade où nous sommes arrivés. ..en vélo 😆😎😮

Anne-Laure 

De la Croatie à la Serbie. 

Ce matin,  il pleut. Il ne fait pas froid,  mais on entend souffler le vent.  Espérons que nous l’aurons dans le dos. 

Nous sommes prêts à partir à 10h de notre chambre d’hôte.  Quand je toque à la porte pour payer et partir, le responsable me demande pourquoi nous partons maintenant. Je lui réponds que nous devons aller jusqu’à  Novi Sad. Il me regarde alors avec à peu près cette tête  😯 et me dit « mais il pleut!  » 😮. 

Si j’avais pu prendre une photo de sa figure,  je l’aurai fait.  Il n’en revient pas que nous partions sous la pluie.  

Après un rapide passage au magasin du coin de la rue pour notre picnic,  nous commençons notre périple à  10h22. C’est top.  

Il s’est presque arrêté de pleuvoir et nous avons le vent dans le dos. Nous sommes une fois encore en partage de route. Mais les voitures font attention à nous et nous encouragent même avec des petits coups de klaxons.  

Beaucoup de cimetières le long de la route. 

Puis arrivent les montées …. et elles ne sont pas piquées des verres. 6%. 8%. Ça ne rigole pas.  Et les descentes sont du même acabit. Du coup notre moyenne reste bonne.  Nous faisons 42 km en 2h45. 

A 13h15 nous quittons la Croatie….. nous enjambons le Danube sur le pont 

et à  13h30 nous obtenons le droit d’entrer en Serbie. C’était un petit moment de stress car ni Pierre-Louis, ni moi n’avons de passeport mais uniquement nos cartes nationales d’identité…. et même si nous savons  que cela suffit pour une période de moins de 90 jours en Serbie,  nous avons aussi vu sur les blogs que parfois. .. ça coince.  Nous sommes donc vraiment heureux de poursuivre notre voyage sans souci. 

Nous sommes à Backa Palanka,  ville frontalière très active.  Un monsieur super gentil, qui parle le français, et nous avait déjà signalé que les vélos ne faisaient pas la queue à la frontière, nous obtient le droit de s’installer sur une table extérieure pour manger notre picnic si nous commandons des boissons chaudes.  Regardez comme ces chocolats chauds sont supers.

Tellement bons qu’on s’en offre un deuxième avant la route.  En fait c’est quasiment du Montblanc chaud. Un délice. 

Petit tour pour voir le marché de la ville qui nous rappelle les marchés trucs et nous repartons pour les 45 derniers kilomètres de la journée.  

Les premiers vont être très durs.

Nous sommes sur une route nationale.  Les camions nous frôlent,  les voitures vont à une vitesse incroyable et ne ralentissent absolument pas pour nous doubler.  Quand à la ligne blanche,  c’est un concept inconnu chez les Serbes. 

Solène chute. Gros stress. Grosse peur mais aucune blessure.  Arnica, câlin et une réflexion entre Pascal et moi. Si cela doit être ainsi l’an prochain,  nous n’irons pas jusqu’à la Mer Noire.  

Et nous allons avoir encore plus peur. 

Raphaël chute à son tour, dans un virage en plus et il se blesse le genou. Gros bobo. J’ai surtout eu peur quand il s’est retrouvé sur la route en se tenant le genou avec l’angoisse de voir arriver une voiture.  J’ai lâché mon vélo d’un coup et me suis jetée pour le mettre dans l’herbe.  Très gros stress. 

Je soigne Raphaël,  on redonne les consignes et on repart. Il reste 100m avant d’être en sécurité sur une piste. Nous n’aurons plus de route partagée et c’est tant mieux.  J’ai vraiment eu peur. 

Le reste du chemin sera soit de la berge du Danube soit du chemin. 

19h30.  Nous sommes à Novi Sad.  Petit réparation du vélo de Pierre-Louis qui n’a plus de frein suite à une chute sans conséquence. 

Nous traversons la ville. C’est très joli.

Pascal nous guide jusqu’à notre appartement trouvé avec Booking. …. Le monsieur est adorable. Pas de souci pour être 7 alors que l’appartement est pour 6. Il offre même une bière à Pascal. 

Nous allons manger au restaurant. C’est un grand plaisir pour tous.  

Demain nous devrions être à  Belgrade.  Nous avons choisi de faire 25km en train. La sortie de Novi Sad se fait à nouveau sur une nationale et il y a une partie signalée comme dangereuse. C’est frustrant de devoir « tricher » mais la raison doit l’emporter. 

Un petit « tartinage » de « crème de Corentin » (en entier dans le texte svp) contre les moustiques qui nous auront dégustés tout le long du chemin et qui grattent énormément et nous allons nous coucher.  

Demain sans doute notre dernier jour de vélo. 

Bonne nuit. 

Anne-Laure 

Kopacevo -Vukovar, le 21/08/2016. La Croatie profonde.

Bonjour,  ou plutôt bonsoir puisque je vous fait mes articles systématiquement le soir.  

Hier vous avez compris que j’étais trop fatiguée pour finir,  l’article a été finalisé ce midi. Première  chose à vous dire, hier nous avons dormi à  Kopacevo et non à Osijek que nous verrons ce midi.  

Ce matin nous nous sommes réveillés à 7h30 et en 1h, notre campement était plié.  Nouvelle technique, petit déjeuner quand tout est prêt.  Cela va beaucoup plus vite. Il faut que je m’en souvienne pour l’an prochain.  

Notre camping était situé juste à côté d’un parc naturel. Celui de Kopacki rit. C’est un parc naturel connu pour sa réserve d’oiseaux. Nous aurions dû y passer au travers hier mais une erreur de route nous a privé de cette possibilité. Nous nous renseignons sur une possible visite guidée sur un petit bateau ,car en fait c’est un grand marécage entre la fin du fleuve de la Drava et le Danube dans lequel elle se jette.  Malheureusement c’est en slovaque. … et pas avant 16h30.  Il faudra se contenter de le longer pour rejoindre Osijek. C’est magnifique encore et toujours.  Et tellement calme. Après la route d’hier,  cela fait du bien.


Pour la première fois nous voyons des panneaux indiquant la présence possible de mine antipersonnelle.  Nous avons expliqué aux enfants qu’à partir de maintenant ils doivent systématiquement rester sur les chemins. En Croatie et en Serbie, il reste des zones non encore totalement déminées. 

Nous voyons aussi des drôles de bêtes. Cette énorme chenille a même un crochet et des faux yeux à  l’arrière. Quand on la touche, elle se tord pour vous attaquer avec son arrière train.  

Ces drôles de bus sont en fait des ruches. Nous voyons les apiculteurs en train de s’occuper d’elles.

Nous sortons trop vite du parc à mon goût pour arriver à Osijek. L’entrée de la ville de fait par ce pont. Décidément je n’aime pas ça. 

Petite visite de l’église avant d’aller manger. 

Juste en face de l’église, à une porte du Macdonald se trouve ce super café. 

Nous nous installons dans la cour intérieur pour manger des hamburgers énormes et délicieux pour moins cher que chez le voisin américain. C’est très drôle. Dès que nous nous arrêtons, que font nos jeunes. … ils jouent aux cartes. 

Et que fait Pascal  ? Réponse sur la photo 

Quelques photos de l’intérieur. 

Drôle non juste à côté d’un MacDo.

Nous faisons un petit tour dans Osijek puis nous filons vers Vukovar. Encore de la route.  Plus de 40 km.  Nous voyons néanmoins de jolis choses.

Les réserves de bois sont devant la maisons et non dedans. La confiance règne.

Nous réalisons que les feux tricolores sont minutés.  On sait exactement combien de temps il reste à attendre avant le feu. … hyper pratique je trouve.

Encore une grosse méchante côte à  6% puis c’est la descente vers les abords de la ville.  Tout droit toujours sur la route.

A 17h30 nous sommes arrivés. Comme Solène l’avait imaginé, nous faisons une dernière petite côte avant d’arriver sur une place. Je veux une glace ! Je fais un petit caprice de gamine mais j’en ai trop envie.  Il a encore fait très chaud aujourd’hui. 

Nous traversons la ville.  Il y a des stigmates évidents de la guerre.  Impacte de balles sur les murs,

 maisons détruites et laissées telle quel, ou  fleuries

mur peint évoquant les morts, 

et très impressionnant ce château d’eau avec un énorme drapeau qui flotte dessus. C’est d’ailleurs le symbole de la ville. 

18h nous sommes arrivés à  notre Zimmer.  Douche pour tout le monde. Nous allons chercher 2 énormes pizzas  que nous attendons 2h.. .😠😤

Au lit,  demain il faudrait atteindre  Novi Sad, soit 90 km.  Pas sûr qu’on y arrive. Mais cela nous permettrait d’être à Belgrade mercredi soir au lieu de jeudi. 

Pensez à nous pour nous envoyer de l’énergie et de la force. 

Je vous embrasse. 

Anne-Laure 

 

Super journée de vélo mais camping d’horreur à l’arrivée. 18/08/2016 

Ce matin au réveil, un magicien avait fait disparaître le Danube. C’était très beau et très bizarre. 

Hier je vous disais que notre camping ne méritait pas son nom. . . . Comment Vous parler de celui où nous avons atterri ce soir  Une horreur et cher en plus. C’est dans ces moments là que le fait d’être à vélo est un vrai handicap. Il impossible de faire demi tour ou de pousser plus loin.

Le terrain affreux, les sanitaires totalement délabrée. Je vous laisse admirer la vidéo des sanitaires et de l’espace  » selfhand washing  » selon le panneau. 

Pascal et moi nous mettons immédiatement à la lessive à la main.  Impossible de faire autre chose que d’éclater de rire quand Pascal me dit que l’eau coule directement par terre.En face de cet espace, il y a une sorte de bâtiment à deux étages que Pascal part explorer. Il revient pour me dire qu’il faut voir ça. C’est impressionnant. Des espèces de chambres avec des matelas vieux. Tout cela date d’une autre époque mais les douches sont moins sales. 

Nous nous doutons bien que nous n’avons pas accès à ce luxe mais c’est là que nous venons nous doucher.  Alors que nous sommes en train de nous laver, la responsable débarque en râlant. Nous n’avons pas accès à ce luxe.  Pascal explose et lui répond que nous n’irons pas de l’autre côté, car nous ne sommes ni des chiens ni des cochons. Pour parfaire le tableau, c’est infesté de moustiques. 

Nous allons mangé en ville pour ne pas voir où nous longeons. 
 La pizza est délicieuse et nous nous offrons une glace.  Demain nous partirons très vite de cet endroit. 

Parlons maintenant de notre journée de vélo. C’était très beau. Nous avons vu de beaux paysages,

 Traversé de jolis villages. 

Notre arrêt pour acheter à manger nous a bien fait rire. Alors que je peux payer en carte bleue, voici comment je calcule le prix de mes brugnons 

Nous avons super bien pédalé. Une moyenne de 14 km / h. A midi nous avons fait les 2 tiers du chemin.Il est temps de manger. 

Arrêt picnic sure un terrain de spry et nous repartons. 

Nous avons à nouveau pris le bac pour traverser le Danube.  C’est un temps de repos pour certains. 

Et une première pour Jules. 

Oui c’était une belle journée vélo 

Anne-Laure 

Premier jour de vélo pour Jules. 16/08/2016

Vous êtes en manque de nouvelles.  Je comprends.  Mais hier,  j’étais trop fatiguée pour finir l’article.  Il est en brouillon,  vous l’aurez bientôt.  

Avant,  voilà comment dorment les membres de notre troupe.  Mignons, non ?

Je vais plutôt vous raconter notre première journée de vélo avec Jules.  

Elle n’a pas dérogé à la tradition du « 1er  jour « . … des petites galères qui s’enchaînent.

Avant de continuer vers Belgrade,  nous avions 2 obligations : essayer d’acheter du gaz et faire réparerle le porte-bagage d’Amandine et celui de Pierre-Louis. 

Alors que nous nous étions levés relativement tôt et que le petit déjeuner était fini à  9h20 car nous avions espéré que la magasin serait ouvert à  9h 30 ; j’apprends à  l’accueil du camping qu’il ouvre à 11h.  

Nous avions déjà remarqué les horaires assez particulier de la Hongrie.  Magasins ouvert relativement tard,  musées fermant à  18h30, fermeture des magasins à  18h30 ou 19h. Un des employés du camping m’apprends que tout ceci est un héritage du communisme :  permettre aux gens de faire la sieste,  de faire du sport le matin ou le soir….. ou peut être  encadrer leur vie avec d’autres activités que le travail dans une économie qui marchait au ralenti. … à vous de choisir votre explication. 

En tout cas pour nous,  ce n’est pas cool. On m’indique un autre magasin de vélo. Un concept café :vélo et café dans la même lieu. Idée super sympa. Le monsieur répare rapidement le vélo de Pierre-Louis,  pour Amandine c’est plus compliqué. Cela prends du temps.  Premier appel de Pascal qui s’impatiente.  Le matériel est plié et il est 10h30.  

Nous cherchons ensuite le gaz.  Deux magasins et c’est chou blanc.  Nous allons nous retrouver sans gaz à un moment où un autre.  Pas drôle pour le porte monnaie mais nous goûteront à toutes les subtilités de la cuisine hongroise et serbe…. Ne faut il pas toujours positiver ? 

Nous arrivons à décoller à  11h45. Heureusement que nous n’avons que 47 km à faire. 

Cela fait moins de 10 km que nous roulons et Solène nous arrête.  Elle a crevé. Zut. Pascal est ravi de nous avoir poussé à trouver des chambres à air de rechange à  Wien.  Sauf  que ce qu’il a pu acheter n’est pas adapté au vélo de Solène.  La chambre à air est trop large pour son pneu.  Galère qui s’aggrave quand je réalise que nous avons des rustines mais pas la lime ( heureusement j’en ai une dans ma trousse de toilette) ni surtout de colle.  La c’est vraiment problématique.

Nous arrêterons plusieurs cyclistes, aucun n’est équipé.  Au bout d’une heure de tentative de faire rentrer la chambre à air dans le pneu,  enfin un petit groupe nous fourni de la colle.  Sauvés.  Nous pouvons repartir.  Pour plus de garantie je demande à d’autres cyclistes que nous croisons et qui sont presque arrivés à  Budapest s’ils ont 2 tubes de colle. Je suis maintenant équipée au cas où la rustine ne tiendrait pas.  

Doramandine se trompe pour la première fois. Demi tour. Il est presque 15h30  les enfants ont vraiment faim mais nous avons oublié de faire les courses, tellement pressé de partir. Cela nous arrive souvent.   Je trouve dans la cariole :  du pain,  de la Wurst, 8 tranches de fromage,  des noix, 2 tablettes de chocolat, une boîte de Montblanc…. Cela fera l’affaire pour finir les 25 derniers kilomètres. 

Hop encore une erreur de route.  Pascal mets en route le GPS. 

18h. Nous sommes au camping.  Il y a une sorte d’Aqualand.  Du coup les enfants montent les tentes super rapidement.  Ils ont droità 1h30 de baignade.  Ils sont ravis. 

Je choisis de faire moins de piscine et de foncer faire des courses.  Au menu: poisson pané,  petits pois et quetsches. 

Un petit moment dans les sanitaires pour vous écrire cet article sans photo cat je n’ai pas pu en pendre aujourd’hui.  J’en mettrai peut être demain et je file me coucher. 

Nous espérons dormir car il y a un club qui est venu faire la fête dans le camping.  Ils chantent. …. faux et fort. Pourvu qu’ils s’arrêtent vite.  

Bises.  

Anne-Laure 

Budapest,  le 15/08/2016. Article en cours de rédaction

C’est beau d’avoir des rêves. Sauf que les choses ne se passent ne se passe jamais comme on le voudrait. 

Alors que nous avions prévu d’être au Parlement à 9h30, nous n’avons pas pu partir avant 10h… Problème de machine à laver le linge. Il a fallu relancer la machine et hop 45 min de perdues. 

Parce que le pb c’est que nous ne pouvons pas faire comme  si ça pouvait attendre. Le linge nous n’en pas beaucoup car cela doit tenir dans une sacoche. En gros nous avons de quoi nous habiller pour  3 jours. Alors tanpis pour le timing, c’est une priorité. 

Départ pour la ville, découverte de la cathédrale et des petites rues. 

Le truc que nous ne savons pas par contre c’est que le Parlement ne se visite pas librement. Il y a des créneaux de visites guidées dans les différents langues, anglais, allemand, hongrois, chinois, Croate, suédois, français et bien d’autres encore. 

Or quand nous arrivons vers 11h au Parlement. Le prochain créneau en français est à 16h00. Non seulement cela ne nous arrange pas, mais en plus cela nous prive de vers quoique soit d’autre. Pierre-Louis pleure de rage de s’être levé si tôt pour rien. Pascal dit que nous devons renoncer au Parlement. Ilveut voir Buda et la synagogue,Solène veut aller aux Thermes. La dame qui s’occupe de nous propose alors de créer pour nous un créneau à 17h30. Cela change tout. Nous achetons nos entrées puis nous partons pour les Thermes. 

Nous choisissons d’aller aux Thermes de Sverteznda. Ceux sont les plus grands de la ville. Ils sont au nord de la ville. C’est un peu loi mais ça vaut le détour. Ils sont situés dans un immense parc. Le bâtiment est énorme et l’intérieur superbe. Nous obtenons nos droits d’entrée pour un cabine familiale, me dit-on….. En fait c’est une cabine normale dans laquelle  nous allons nous changer en peut groupe et dans laquelle nous laissons nos affaires. 
C’est une succession de piscines intérieures à différents degrés de température. Cela va jusqu’à 38 degré. Les gens sont assis dans les piscines et parlent entre eux. Une piscine c’est par définition bruyant mais quand elle est dans un bâtiment haut de plafond et qu’on n’y vient pour papoter…. Imaginez le bruit ambiant. 

Article en cours de rédaction

Voir Budapest et retrouver Jules 14/08/2016

Quand on a fait 91 km, on a droit à une grasse matinée.  On a le droit et le besoin.  Donc ce matin,  pas de réveil, pas de stress,  pas d’horaires. Ça fait du bien.  

Le camping de Budapest est très central. Il est rempli de tentes et de camping car. Hier soir,  une poule n’aurait pas su où trouver de la place pour pondre ses oeufs.
Les gens de l’accueil sont adorables et très serviables. Ils nous conseillent de laisser nos vélos sur place pour ne pas risquer de se les faire voler.  

Nous prenons donc les bus Hop and Off. Vous voyiez de quoi je parle.  Je trouve ce moyen vraiment pratique et facile pour découvrir une ville,  surtout avec des enfants et encore plus quand on est fatigués. On voit la ville d’en haut et avec explications en français. 

Car cette fatigue, c’est vraiment le point faible de nos voyages.  

Nous sommes tiraillés entre 2 problématiques. Avancer car les costaud en ont envie,  pédaler fort,  aller loin, voir du pays.  C’est le clan Amandine, Pascal et parfois Pierre-Louis.  

Et de l’autre côté, ceux qui vont moins vite ( mais qui parfois foncent pour les enfants), voudraient bien visiter un peu plus et prendre du temps (surtout Solène ça) c’est la clan A-L,  Solène et Raphaël.

Budapest est une ville magnifique. Pleine de charme. Solène s’exclame qu’elle pourrait volontiers y vivre une année et Amandine répond que le seul problème c’est d’apprendre le hongrois. 

Beaucoup de magasins sont ouverts alors que nous sommes dimanche. C’est surprenant. Il y a de nombreux touristes évidement. Mais pas seulement

Nous passons d’un bus à l’autre. Pascal est parti chercher Jules à l’aéroport. Il découvre le métro de la ville. Impressionnant car authentique. Nous nous en rendrons compte aussi quand nous rentrerons au camping. 

  A 16h30,  message comme quoi ils sont ensembles.  Et à  17h30.

Ta da. ….

Voilà, nous avons 5 enfants avec nous pour rejoindre Belgrade. Dingue non ?

Mais quelle belle brochette de 17, 16, 14, 11 et 8 ans.  J’adore ! Merci Jean-François et Vanessa pour la confiance !

Un tour au bout de la citadelle pour voir la vue et nous reprenons le bus.  

Petit tour en ville.  Et un verre de vin hongrois pour Pascal et moi.

Il faut aller faire les courses pour manger ce soir… sauf que c’est fermé. Zut.  On rentre au camping en espérant trouver la station d’à côté ouverte,  sinon,  il faudra se contenter de ce qu’il y a dans la carriole. 

Heureusement en bout de métro nous trouvons de quoi nourrir notre troupe.  1 kg de pâtes, du gruyère et des yaourts. 

Un petit jeu et hop.  ….

Demain le Parlement et les thermes. 

Bonne nuit à tous.  

Anne-Laure 

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