Ce matin,  encore pas de grasse matinée. Nous avons néanmoins du mal à nous lever.  Nous commençons à sentir la fatigue.  J’ai oublié de vous montrer l’instant volé par Pascal hier au restaurant. 

Je vous rappelle que nous espérons faire un saut de pouce en train pour éviter une zone dangereuse. 

Nous quittons vie notre logement et traversons la ville pour trouver de délicieuse viennoiserie. Nous passons devant le grand marché de la ville.  On dirait vraiment un souk. 

Nous nous rendons ensuite à la gare en vélo. A 9h45 j’ai la réponse à nos attentes.  Nous ne pouvons pas prendre le train de 10h08, mais on nous accorde celui de 11h08. 

C’est un régional et nous pourrons y mettre nos vélos.  C’est la guichetière qui nous obtient ce droit. Avec l’aide d’un voyageur qui parle anglais, j’explique que nous avons vraiment eu peur hier,  je montre le genou de Raphaël. Elle prend alors l’initiative de nous obtenir cette autorisation spéciale.  Car même si le train que nous prenons a un espace vélo. .. vous vous imaginez bien que mettre 7  vélos, ce n’est pas gagné d’avance.  

Nous avons une heure devant nous pour prendre un petit déjeuner avant de revenir  sur le quai. 

Nous sortons juste de la gare et dégustons les meilleurs baklava de ma vie. 10h30 retour à la gare.  Il y a des escaliers et nous n’avons pas envie de stresser.  Confirmation de l’espace vélo. .. Petit.  La guichetière vient même sur le quai pour parler au contrôleur et justifier notre présence.  Vraiment très gentille.  Voyager avec des enfants c’est compliqué,  mais cela aide aussi parfois.  

Nous montons donc nos vélos dans deux voitures distinctes.  

Et que font les gamins dès qu’ils sont installés  ? 

Dans le train, le contrôleur me fait payer un billet pour les vélos. 

Une demi heure de train et nous sommes à destination à 11h45 . Il reste 70 km pour être à Belgrade.  En route pour notre dernière épopée. 

Au début, tout se passe bien.  Bien sûr, c’est du partage de route. Mais nous sommes en pleine campagne.  Il n’y a pas grand monde sur la route,  voir personne.  Nous roulons à vive allure.  Je suis vraiment très impressionnée de la force que les enfants sont capables de déployer.  Et je pense également que si les kilomètres nous ont fatigués,  ils nous ont aussi renforcés.  Nous n’aurions pas pédalé aussi fort en début de voyage.  

A 12h30,  en 1h30, nous avons fait 30 km. Pause déjeuné juste à côté d’une très jolie église orthodoxe. 

C’est un culte que je connais mal et qui m’intrigue beaucoup.  Il faudra que je me renseigne. 

Nous repartons à 14h15.  Il reste 45 km jusqu’à notre destination.  A l’allure où nous allons, les garçons se voient déjà arrivés à  17h30. Je sais parfaitement que ce ne sera pas le cas.  Arrêt,  détours et ennuis seront forcément au rendez-vous. 

A 16h nous sommes au point indiquant à nouveau une route à très fort traffic.  Nous voulons essayer d’éviter cette zone.  Nous arrêtons des québécois qui sont dans l’autre sens.

Ils nous confirment que c’est difficile avec les enfants. Nous échangeons quelques informations et astuces. C’est le yeux sympa du vélo.  C’est communauté. 

Nous tentons un autre chemin.  Mais rapidement un monsieur avec une énorme moto nous arrête. Nous ne sommes pas les seuls à avoir essayécette option,  mais cela ne passe pas.  Nous allons tomber dans des chemins de terre, des marécages et avec les pluies des 2 derniers jours nous serons obligés de faire demi tour.

Pas le choix,  il faut prendre la route. 

Cela se passe bien.  Il n’y a pas grand monde dans notre sens et les voitures font  attention.  Nous tournons sur la route nationale si nous fera entrer dans Belgrade.  Là, il y a beaucoup plus de voiture mais les embouteillages empêchent les voitures de nous doubler. C’est une bonne  chose.  

Nous pédalons  pendant  25km dans ces conditions et enfin,  nous retrouvons des petits chemins détournés.

Je trouve que la signalisation de notre piste en Serbie est presque aussi bonne qu’en Autriche. Incroyable  non ?

Nous sommes aux abords de Belgrade.

Nous passons réserver la préparation de nos vélos pour prendre l’avion avant de nous rendre à notre appartement.

Il est situé en pleine ville juste à côté de la grosse place de la ville.  

Il y a un monde fou.  Ce soir.  Les Serbes ont fêté leurs champions olympiques.

Morphée m’appelle…..Le wifi est capricieux.  Je pense que vous aurez l’article demain.  

Je vous embrasse depuis Belgrade où nous sommes arrivés. ..en vélo 😆😎😮

Anne-Laure