Après une bonne nuit dans un lit, nous savourons notre petit déjeuner dans le jardin de notre hôte.  Pascal nous a acheté du « tejfol », espèce de fromage blanc assez proche du petit suisse mais en meilleur et beaucoup moins light. C’est un délice et nous regrettons déjà de quitter la Hongrie ce jour sans en avoir abuser tous les jours.

Nous quittons notre pension vers 10h30. L’hôte a bien voulu mettre notre linge mouillé depuis plus de 36h dans son sèche linge. Quel soulagement. 

Petit café rapide en face du bac et nous partons pour de nouvelles aventures.  

En chemin regardez comme c’est beau.

Je croise ma première voiture à cheval alors que je quitte le pays. 

La Croatie nous offre notre première côte. Dur, dur et 3km après une descente en pavé qui tuent les bras des adultes et de Raphaël qui n’ont pas d’amortisseurs. 

Mais ce qui blessent tant notre plaisir de cyclistes c’est de faire de la route.  Bien sûr nous pédalons plus vite, entre 18km/h et 24km/h…. mais la concentration ne nous permets pas de regarder le paysage qui de toute façon est bien  moins joli. Et aujourd’hui,  nous n’allons faire que ça  : plus de 60 km de route.  

Il fait une chaleur à vous clouer sur place. Dès que nous nous arrêtons, la chaleur nous tombe dessus.  Heureusement, quand qu’alors pédalons,  l’air nous rafraîchi.  Nous traversons des villages tout en long.  Pas un coin d’ombre pour notre pause déjeuner. Nous avons faim et très chaud. 

Enfin,  j’aperçois un espace vert qui semble public. 

En fait c’est un espace privé.  Le monsieur croit au départ que nous envisageons  de planter notre tente et que le camping est juste à côté. .. Lorsque je lui dit que je cherche juste un coin d’ombre pour ma troupe il nous donne son accord et même la possibilité d’utiliser ses toilettes et de se laver les mains. C’est  parfait. Nous passerons un joli moment de fraîcheur et de repos. 

Nous sommes à  17h30 au camping. Épuisés 

C’est un camping familial, nous avons accès à la cuisine. C’est un fait appréciable car nous commençons à avoir des inquiétudes quant à nos réserves de gaz. 

Nous prenons notre dîner sur une vrai table en regardant le match de handball féminin.  Très rapidement la fatigue nous envoie au lit.  Je n’aurai même pas la force vous finir cet article.   

Morphée m’appelle. 

Anne-Laure