Notre nuit à Arès fut écourtée par un réveil en fanfare à 7h50. En fait de fanfare, il s’agit d’un compresseur d’eau utilisé pour nettoyer les sanitaires situés juste à côté d entre emplacement. Ça réveillerait un mort. Alors nous c’est pas bien dur.

Le pliage est lent. Là j’ai re est pleine de bleue et j’ai mal. Raphaël est fatigué. Il faut cependant beau ce qui nous mets de bonne humeur.

Nous partons tranquillement prendre le bateau au Cap Ferret. Nous avons deux solutions, piste courte qui longue la départementale (ou les voitures jouent à touche-touche et nous polluent l’air…) ou piste longue via la forêt.

Alors que nous hésitons, 4 gentils mousquetaires à vélo s’exclament en riant que nous sommes sûrs d’arriver à la plage avant les voitures. 🤣 Sur les conseils nous allons prendre la forêt pour nous éviter les odeurs de pots d’échappement.

Alors

Les 4 mousquetaires nous indiquent la route.

Je vous laisse halluciner sur la file de voiture. Ils sont dans un bouchon de plus de 15km pour se rendre vers des plages avec de drôles noms quand même. 🤣. Ils avancent à 2 km/h et nous à 18km/h. Quand je dis que le vélo c’est LA SOLUTION 😁

La forêt est encore une fois très belle. Nous avançons tranquillement mais chaudement.

Nous arrivons à 13h15 au Cap. Nous espérons prendre le bateau pour Le Mouleau. Ce sera niet ! Pas de cariole pour aller au Mouleau. Il va falloir passer par Arcachon.

Ce refus nous met une heure sur le timing. Nous espérions avoir traverser le bassin pour 13h30, nous serons de l’autre côté à 14h30 avec 5km de plus à faire et la foule à traverser.

Accéder au bateau est un véritable défi pour Osiris. Il faut prendre un ponton, qui permet d’observer l’es élevages d’huîtres du bassin. Ça donne envie d’en manger à nouveau.

Les sites d’ostréicultures

Le ponton descend ensuite très fort vers le niveau de l’eau. La pauvre n’est vraiment pas rassurée. Et pour finir il faut monter sur un escabeau. Un batelier va avoir pitié d’elle et la prendre dans ses bras pour le faire. Une fois sur le bateau tout va bien pour elle.

Nous en profitons pour manger ce que nous avons. Une demi tranche de poulet, un morceau de pain, quelques noix de cajous, 1 brugnon pour 3 et 4 figolus chacun 😬. Miam.

Manger et lire ! Tout va bien

Les bateliers ont été tellement sympas avec nous que nous leur achetons une pomme de Touline. Elle viendra décorer la sacoche de guidon

Au bout de 30 min de traversée nous sommes accueilli par un drôle d’animal dans le port.

Une baleine spéciale Jean-Paul Gauthier 🤩

Il faut ensuite décharger toutes les sacoches, les remettre sur le vélos et remonter la jetée.

Le TLVGV. À vous de trouver le sens du sigle

Le bateau ne perd pas de temps et repars immédiatement.

La promenade permet à des artistes d’exposer leurs œuvres. J’aime bien le Van Gogh décomposé.

Arcachon est noir de monde. Et Pascal a besoin d’un réparateur vélo. Son porte bagage avant a perdu une vis. Impossible de remettre les sacoches. Raphaël ayant encore besoin de nager quelque chose mais aussi d’un remontant à son moral, je lui offre gaufre plus glace pendant que Pascal va réparer.

Une fois fait, nous nous hâtons de sortir de la ville. Trop de monde pour nous. La piste suit la baie. Il y a des plages tout du long. Les gens peuvent choisir Sables ou sous les arbres. Si je n’avais pas autant envie d’arriver pour le poser je craquerai.

Et heureusement que je ne vais pas le faire. Les 15 km que nous avons à faire sont une succession de côtes et de descentes. Alors les descentes ça va… forcément mais les côtes, avec énorme t de monde, des vélos super chargés, un faux repas à midi et le soleil qui tape, c’est assassin.

Nous arrivons complément rincés au camping de La Dune. Dans le genre minimal mais hyper cher et mal org n’ose, il est dans le top du classement. Nous devons faire le tour du camping pour aller voir des emplacements ts signalés puis revenir pour dire lequel nous prenons. Sauf que d’autres en faisant autant alors que nous nous posons, deux jeunes garçons arrivent et nous disent qu’ils l’ont réservé. Il faut recommencer ! Cela va prendre 1h. J’enrage. À la fin le patron nous donne un lieu sans l’indiquer à personne d’autre. Nous nous posons enfin, il est 18h.

Alors que nous n’avons fait que 30 km, j’ai l’impression d’en avoir plus de 50 dans les jambes. Qui sont bleues suite à ma chute d’hier, une horreur.

Tellement ras le bol que nous décidons de ne pas monter la tente. Ce sera nuit à la belle étoile sur la bâche.

Pendant que je prépare le repas, Raphaël monte découvrir le paysage caché derrière ce gros tas de sable.

Vous le voyez au sommet du monde ! Heureux comme un pape

Après un bon plat de pâtes pour compenser notre repas de ce midi, nous montons admirer le coucher de soleil au sommet de la Dune. Il faut quand même que ce camping est un avantage, on est à ses pieds !

Nous reviendrons après le spectacle nous coucher sur notre bâche. La nuit sera émaillée par les bavardages incessants des voisins mais j’en profiterai pour admirer la voûte céleste. J’aurai même le plaisir d’apercevoir 3 étoiles filantes.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure