Départ tranquille. Nous sommes lents au pliage. Impossible de savoir pourquoi. Mais c’est ainsi. Nous sortons le camping à 11h. Raphaël serait bien resté, il y a des olympiades. Il doit être en manque de socialisation. Mais la bonne nouvelle est qu’il existe le même camping à notre prochain stop de deux jours à Biscarrosse.

La piste continue à serpenter entre les pins. Les dunes sont à notre droite et la forêt a notre gauche. Il va en être ainsi jusqu’à l’arrivée à Hendaye. C’est le calme et la tranquillité.

La forêt est marquée par des épisodes de feu. Parois, elle offre aussi des merveilles de contorsions. Les arbres me font alors l’effet de géants stoppés net dans leurs mouvements. On se croit dans un film sauf qu’il s’agit juste des beautés de la nature.


La piste est bien roulante. Il fait beau et chaud.

À midi nous nous arrêtons à Porge -Océan. Je suis la première… si si, des fois ça arrive 😋.
J’ai envie d’un café. Je demande gentiment au barman si c’est possible et combien je lui dois pour préparer. Attraper les sous dans ma sacoches est toujours une affaire.
Le serveur me répond « Installez-vous, on verra ça après.. » je lui explique que je dois chercher liquide ou carte bleue. Il m’annonce alors …. Roulement de tambour…. 4€40 pour 2 cafés !!!! J’avoue, j’ai explosé de rire. Je ne s1vais pas que j’étais pas Paris en plein quartier du Marais. Il l’a mal pris. Et moi j’ai décidé d’aller boire un café ailleurs. Surtout que le bonhomme me poursuit en me disant « C’est affiché , si cela ne vous convient pas retournez à Paris ! ». Mais moi, je ne suis pas Parisienne. On ne me l’a fait pas ! Alors puisque le bonhomme est si sympathique je vous donne son nom pour ne pas y aller… ou lui faire croire que oui mais finalement non, on va aller ailleurs 😡🤪.

Allez ! une pause déjeuner sous les arbres. Pascal et Raphaël vont se baigner dans l’océan, je m’offre un moment de tranquille sous les pins.

Pascal m’envoie des photos de la plage. C’est marée basse. L’océan est un peu loin. Il y a du monde et le grand gaillard est moins agité aujourd’hui.


Nous repartons à 14h30. Il faut très chaud mais nous pédalons bien, la Clim fonctionne à plein 😉. Il reste 15 km de vélo.
Nous avons pris un peu d’avance avec Raphaël et nous offrons une pause mûres. Pascal nous dépasse bien vite et prend tellement d’avance qu’il va s’inquiéter de ne pas nous voir arriver.

Nous allons trouver l’explication pour les pins. La piste offre plein de panneau sur la faune, la flore dans d’un but de protection et d’information.


Alors que nous rattrapons Pascal, accident bête. Je chute entre son vélo et le mien. Coincée entre les deux vélos. Mes jambes en prennent un coup. Surtout la gauche.

Il me faut un moment pour repartir. Il reste 12km pour aujourd’hui. Doucement, je vais y arriver.
Le tapis sous les pins a changé de couleur. Il y a maintenant du jaune aussi. Une petite plante que je ne reconnais pas. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneuse. C’est très doux.


Il est 16h30 quand nous arrivons à Arès. La dernière fois que je suis venue, c’était en mai 2017. Et admissible au Capet, nous avions passé un week-end en amoureux avec Pascal. Je reconnais la piste. C’est drôle comme le temps réserve des surprises. Comme le dit si bien Raphaël, « Il s’en est passé des choses en 5 ans. » Effectivement, je suis passée en 5 ans de pas de concours à Agrégée. Truc de fou !!! J’ai toujours un mal fou à y croire.
Le premier camping ne peut pas nous accueillir, il est plein. Nous avons plus de chance avec le deuxième.
Cette fois-ci, je vais me baigner mes jambes en ont besoin. Vraiment.
Ensuite il réapprovisionner Raphaël. En quoi me dites vous ? En livres. Avec un S. Nous en sommes à 5 depuis le début du voyage. Et là cela fait 3 jours qu’il n’a rien à lire. Il ne tient plus. Il a profiter d’un passage sur le portable de Pascal pour se renseigner. Pas de librairie à Arès mais un Leclerc avec espace culture. Il me sidère 🤣.
Je l’emmène donc refaire son stock. Ce qui est également a noter c’est que le bonhomme n’aurait plus de place dans ses sacoches est obligé d’abandonner les livres dans des boîtes à livres. Mais il en est très heureux. L’important est de pourvoir lire. Je le reconnais dans cette passion dévorante. Moi aussi j’ai toujours dévorer les livres ! C’est tellement bon.
Ce soir c’est huîtres. Pascal en a trop envie.

Raphaël lui se régale avec des petits chipirons ( des petits calamars).

Moi ce qui me fait rire c’est l’humour du patron. Allez vous voir de quoi je parle ?

Il faut ensuite rentrer en vélo. Le bassin est maintenant dans la Jte vous offre néanmoins une photo prise avant d’arriver à la cabane à huîtres.

Belle nuit à vous.
Demain la question sera de savoir si je peux pédaler.
Anne-Laure
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