Le réveil a sonné à 6h00, Mais nous n’avons pas réussi à nous lever avant 6h20.
On réveille les enfants, petit déjeuner tous ensemble. Notre hôte tient à nous montrer ses chevaux et ses ânes avant notre départ et à nous raconter un peu sa vie. Il est vraiment très gentil, il nous offre même un pot de miel de sa production.
Le départ peut avoir lieu à 8h30, pas mal non.
Il faut retourner à Menton avant de prendre la direction de Ferrara. Sur le chemin, cette fois, les nénuphars sont ouverts. C’est un spectacle extraordinaire.
Petit café en ville et passage par les rues piétonnes. Certaines magasines donnent vraiment envie d’y rentrer.
Nous avons de la chance aujourd’hui. C’est une vraie piste, pas de voiture, enfin des panneaux indicatifs, et des paysages grandioses.
Regardez la couleur de l’eau du canal. Impressionnant ce rouge. Et au milieu des envols d’hérons.
On rencontre même des ragondins.
Mais si il fait déjà chaud. Nous sommes à la recherche de tout le moyen de rafraîchissement. Regardez donc celui que Pascal a trouvé.
Ce fut un chouette moment. Drôle et frais.
Aujourd’hui je me régale. La piste est belle. Nous retrouvons un peu les paysages de toujours,mais c’est tellement beau. J’aime pense T, que quelque soit le pays, finalement les hommes ont besoin de la même chose pour se nourrir.
Du maïs, du blé, des céréales, et parfois quelques animaux. Une fois encore je constate qu’en dehors de la France les animaux sont rarement dans les pâturages.
Enfin nous longeons vraiment le Pô. n’est-il pas majestueux ?
Il est midi, il faut manger. Le problème c’est que nous n’avons pas trouvé un seul commerce depuis notre départ de Mantova. Nous n’avions pas envisagé cette possibilité. Que des petits villages et aucun commerce à l’intérieur.
Alors notre repas sera une allégorie aux interdits ! Sous ce porche, à l’ombre nous mangerons : des fraises tagada, roses et rouges, des scoubidous, des BN, des barres de céréales et des barres intra nutritive amande miel ou pruneaux cranberries. Eh bien croyez moi ! Cela nous permettra de tenir jusqu’à l’arrivée.
La rorieyaite nous offrira même de l’eau pétillante fraîche et une autre bouteille d’eau plate. Impossible de se faire remplir une bouteille au robinet en Italie. Les italiens ont subis des scandales autour de la qualité de l’eau et la publicité est tellement forte en faveur des eaux en bouteilles que l’habitude est tenace. Les maires d’Italie ont même lancé des campagnes pour inciter à diminuer la consommation d’eau en bouteille à cause des coûts environnementaux.
http://infos-eau.blogspot.com/2010/03/campagne-pour-leau-du-robinet-en-italie.html?m=1
Nous repartons sous un soleil de plomb. Il est 12h45. Pour le moment tout va bien. Toujours des paysages de rêves.
Arrêt dan d’un petit village pour emplir les bouteilles et boire un café. C’est l’occasion de voir la maison de la cousine de Charlotte au fraises ( ou est-ce sa meilleure amie, j’ai un doute ). Souvenez-vous, Angélique.
Mais c’est aussi le début de mes ennuis. Mes cuisses ont trop pris le soleil. J’ai voulu changé de cuissard, je n’ai pas mis le long. Résultat, mon allergie au soleil est de retour. Et avec elle, les bandes qui cachent ma peau du soleil.
Mais pour le moment ça va. Et ce qui nous entoure tellement extraordinaire. Les paysages, les villages, l’horizon. Tout est beau.
J’aime aussi beau pu constaté les évolutions de l’architecture. D’abord celle du 16 rime siècle et derrière celle de nos jours. Laquelle préférez vous ?
A 14h15, il reste pile 2h15 de vélo. Encore un autre beau village.
Mais d’un coup, ça ne va plus. J’ai très chaud. Trop chaud. Je pédale pourtant en brassière, mais j’ai chaud au dos. Je dois faire une isolation.
D’ailleurs je ne suis pas la seule mon téléphone va me lâcher. Trop chaud. Du coup plus de gps et je suis loin derrière la troupe. Il faut tenir jusqu’à ce que je les rattrape. Une fois que je les ai rejoins je suis obligé de m’asseoir, de me mouiller et de me crémer fortement le dos et le reste du corps. En fait, c’est mon allergie sur les jambes, un coup de soleil dans le dos…. je n’arrive plus à descendre en température. Apte une pause je peux repartir mais doucement. Pierre-Louis reste avec moi. Il reste 100 minute de vélo. Voilà où j’en suis, je compte les minutes. Et en kilomètres cela donne 15 km à faire. Il faut tenir.
A 8 km du camping prévu je vois un panneau indiquant un agriculture touristico. Le reste de la troupe a envie d’aller jusqu’au bout car le camping annonce à une grosse piscine et nous avons promis une glace. Mais je ne tiens plus. Je sonne et c’est le paradis.
Une piscine rien que pour nous un magnifique haras et d signes adorable qui vont nous faire le repas. Vu qu’il est 16h30 nous allons bien profiter de ces moments calmes. Nous sommes seuls. C’est délicieux. Pour me faire pardonner de les avoir privé de la grande piscine avec toboggan ( mais plein de gens de bruits et d’italiens, bref l’horreur à mon sens ) je monte seule notre campement. Les enfants jouent aux cartes et font de la guitare. Mais que c’est tranquille. J’adore.
Je profite du calme pour rattraper mon retard au niveau du blog.
Le repas est délicieux même s’il faudra demander une rallonge, nous avons trop faim.
Au moment de se coucher un énorme orage éclate. Raphaël n’est pas rassuré, mais alors pas du tout. On le met à l’abri dans la maison et on remets des sardines. Le vent est terrible on se demande si la tente ne va pas s’envoler. Mais non, elle tiendra, l’orage s’éloigne, je termine mon article et vais me coucher. J’ai rattrapé mon retard et suis à nouveau à jour dans le blog. 😁
Génial il est à peine 21h50.
Bonne nuit à tous., et à demain pour de nouvelles aventures.
Anne-Laure
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