Que pourrais-je vous dire ?

Ce matin c’est réveil tranquille et départ très tardif. Nous ne sommes à l’embarcadère pour Venise qu’à midi.

Panique du jour, mes cartes bleues ont disparues. Pascal les a laissé au camping. Il faut qu’il retourne les chercher pour que nous puissions payer les billets. Nous arrivons sur la place Saint Marco à 13h. Il fait une chaleur écrasante, le soleil est de plomb et les mieux bondés de touristes.

Nous faisons une ou deux photos sur la place Saint Marc.

Le palais des Doges et la Cathédrale Saint Marco sont aussi éblouissantes que dans mes souvenirs.

Mais la foule est incroyable, oppressante, j’emmène toute ma troupe dans les petites rues adjacentes.

Objectif, découvrir le vrai Venise, celui des vénitiens, aller voir le ghetto, s’imprégner de la ville.

Nous partons à l’aventure dans le dédale de rues.

Mon plan est nul mais heureusement mon sens de l’orientation me sauve. Il faut parfois faire demi-tour, je fais quelque erreurs mais dans l’ensemble, c’est pas mal.

L’église Santa Maria des Miracles. Nos short ou jupes sont trop courtes, impossible de visiter.

Dommage. Petit moment rigolo à la sortie. Raphaël se penche pour faire une photo et fait tomber son chapeau dans un canal.

Un gentil gondolier et sa passagère nous permette de le récupérer. Bon faudra quand même le laver avant d elle remettre car la couleur de l’eau n’est pas très alléchante. 🤨

Nous continuons notre promenade. Les rues se suivent, ne se ressemblent pas, on sent bien qui est d’ici et qui ne l’est pas. Un passant qui avance vite et vous demande de passe : local, un passant qui vous rentre dedans sans faire express : touristes.

Au bout d’une rue, l’île de San Michele.

C’est Napoleon qui en fit le cimetières Venise. Même de loin on devine à la vie des arbres bien ordonnés et alignes l’ordre qui règne sur l’île.

Plus loin au fond Murano. Nous aurions bien envie d’y aller mais on ne pourra pas tout voir.

Visite de l’église de Guisetti.

Les canaux de Venise.

Le sourire de Pierre-Louis.

Les estomacs des enfants crient famine, il est 17h30… le repas est loin. Nous découvrons le Spar local, installé dans d’un ancien théâtre vénitien. Beau à l’extérieur.

Et à l’intérieur.

Nous arrivons enfin sur le grand Canal. Nous avons décidé de le descendre en vaporetto. En sortant de la ruelle, nous découvrons les barrières qui bloquent l’accès à la ville les jours de grandes affluences. En effet depuis quelques années, pour tenter de lutter contre l’enfouissement de Venise, les autorités choisissent parfois de réduire le nombre de personnes sur les îles. Dans ce cas là, seuls les habitants ont le droit de pénétrer.

Nous attendons le vaporetto et les enfants en profitent pour faire un tour de tarot.

L’orage menace. Très gros, très noir. Le vent souffle fort. On pense à nos tentes et on espère qu’elles ne vont pas s’envoler.

Nous passons sous le pont du Rialto et nous décidons d’aller au restaurant manger un repas chaud typique de Venise ( et j’oublierai de vous faire un photo).

En sortant il pleut, mais le gros de l’orage est passé. Nous reprenons le vaporetto puis le bateau pour entrer sur notre île. Les éclairs déchirent la nuit, la lagune tangue un peu.

Il fait froid, j’essaie de ne pas y penser en vous écrivant cet article.

C’était une belle journée. Fatiguant mais riche. Je vous en raconterai la fin demain.

Bonne nuit à vous tous.

Anne-Laure