Debout la troupe, il est 6h45.

Nous nous levons à 6h avec Pascal puis une fois notre campement rangé, nous réveillons les enfants. Ils connaissent l’enjeu : arriver à prendre les bateaux dans le délai de validité de nos billets.

Exploit, nous quittons le camping 8h45. Direction le port pour prendre le premier bateau jusqu’à Lido.

Nous manquons le bateau de 9h00 de quelques instants. On s’installe donc en tête pour le suivant.

Nous avons beaucoup de chance… nous pouvons monter tous les 7 dans le premier bateau. Et un de pris.

Arrivée à Lido, il faut nous rendre en vélo à l’embarcadère du ferry. Zut nous voyons celui de 10h partir sous notre nez. Le prochain est à 10h45. Nous trichons un peu en validant le billet de Paola qui n’est valable que jusqu’à 10h22.

Et nous montons dans le ferry.

Cette fois ci, nous longeons Venise vraiment pour la dernière fois. C’est décidément un beau spectacle.

Arrivée à Piazza de Roma, il faut nous rendre à la gare De Santa Lucia. On nous fait clairement comprendre que nous ne pourrons pénétrer dans Venise que pour nous rendre à la gare. Nous franchissons le pont « au téléphérique » de Raphaël et nous y sommes.

Photo souvenir de notre passage à vélo à Venise. Ça vaut quand même le coup non ! Je m’offre même un selfie.

On monte les vélos dans les trains. Quelle organisation. Heureusement que nous avons du temps.

On picnic dans le train. Arrivée à Aquileia, il faut tout descendre en vitesse. Nous faisons une chaîne. Panique au moment de la fermeture des portes du train, Raphaël a oublié son sac d’appareil photo dans le train. Le conducteur a entendu ses pleurs, il nous rouvre gentiment les portes. Notre bonhomme est sauvé.

La sortie de la gare est assez rocambolesque. Une fois de plus pas d’ascenseur. Il y a bien des rigoles le long du mur ; mais avec nos sacoches, c’est compliqué de les utiliser. Nous allons mettre 40 min à pouvoir repartir. Enfin du vélo, de la campagne, du calme.

Nous suivons une belle piste cyclable bien indiquée et bien équipée. Il y a même des boutons pour obtenir le feu vert qui permettra de traverser la route sans danger.

La piste est superbe. Je me regarde. Les Alpes au fond, des champs à perte de vue, des petits canaux qui ruissellent.

Et Paola qui pédale avec nous. C’est mignon de les voir papoter en pédalant avec Pierre-Louis.

Nous arrivons à Aquileia. C’est un très beau site plein d’histoire. Je vous mets le lien car il vous permettra de découvrir ce site.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Aquilée

Nous visitons la basilique patriarcale. Elle est prodigieuse. Les mosaïques sont si bien conservées. C’est magnifique.

Mais ce qui me touche le plus, ce sont les plafonds en bois marquetés. J’espère que les photos vous permettront de les voir.

Il y a aussi de belles peintures murales restaurées.

Jolie photo de mes filles à la sortie puis nous repartons.

Le paysage est si beau, si paisible, si vert. J’aime entendre les enfants le dire. Cela me conforte dans ce choix de voyages. Nous passons par des passages vraiment très beaux.

Le long d’un petit chemin Pascal nous arrête. Il y a quelque chose à voir au dessus du monticule. La mer adriatique.

Encore 25 km de vélos. C’est maintenant du partage de route. Pas de photos. Les 10 derniers kilomètres vont être compliqués pour Paola. Nous roulons sur du goudron, avec des voitures. Nous avançons. Un peu trop vite pour elle. Ce n’est pas seulement la vitesse et la force qu’il faut déployer mais aussi la concentration et la persévérance qu’il faut car on en peut pas s’arrêter. Il n’y a pas de bas côté. Pauvre choupinette…. c’est dur.

Mais elle va y arriver cette championne. Arrivée bien rouge et avec beaucoup d’émotion au camping. Bravo Paola, tu es une battante .

Après s’être remise de ses émotions, on peut aller admirer la mer.

Dîner de pâtes fraîches à là tomates, douche et au lit !

Je vous salue bien bas.

Anne-Laure