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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

Mois

août 2016

Vers l’est, les contrastes de creusent. 17/08/2016

Je vous fais un rapide topo de notre journée .

Commençons par la fin, exploit du jour : les enfants sont couchés à 21h.  Et c’est super bien car je suis dans mon sac de couchage à  21h pour vous faire cet article rapide,  j’ai besoin de sommeil.  

Ce matin nous avons du plier nos affaires sous une averse.  Heureusement l’orage est passé juste à côté,  mais nous avons bien cru qu’il nous tomberait dessus.  Du coup pliage super rapide, départ 9h 45 pour un réveil à 7h30 c’est un autre exploit.  Nous sommes néanmoins obligés de faire le plein de nourriture et nous ne pouvons démarrer réellement le vélo  qu’à  10h45.

Au programme 60 km.  Je suis dans l’impossibilité actuelle de vous mettre les noms des villages  ils sont trop compliqués,  je ferai cela plus tard. Pour les photos patienter aussi jusqu’à demain. 

Nous avons eu droit à des paysages magnifiques,  nous suivons un des bras du Danube.  

Le village de Rackeve semble très joli,  nous n’avons pas le temps de nous arrêter, nous ne pouvons qu’admirer la tuile de son église de loin. C’est splendide. 

Nous passons le long de maison qui bordent le fleuve.  Ce qui nous surprend le plus avec Pascal c’est de constater que les maisons peuvent passer d’un style moderne,  de constructions importantes et d’aspect riche à des maisons d’un autre temps et dans un état de délabrement important. Beaucoup sont à vendre.  Les belles comme les taudis.

Nous pédalons sur des revêtements peu agréables sur une grande partie de la journée.  Des chemins de terre,  d’herbe, des routes défoncée ou des petits cailloux.  Le plus émbettant c’est encore le partage de route.  Extrêmement stressant pour moi. 

Picnic sympa dans un espace enfant. 

A 17h30 nous sommes au camping.  Ou plutôt un lieu qui se prêtant en être un  : douché délabrée et sans eau chaude chez les femmes;   personne a l’accueil. 

 Point positif,  il y a une piscine juste à côté.  Baignade pour les enfants pendant que nous rangons et préparons le repas.  

Il se déroule sous  une attaque de moustique impressionnante.  

A 21h comme déjà dit la journée est finie et à  21h30 je vous embrasse. 

Anne-Laure 

Premier jour de vélo pour Jules. 16/08/2016

Vous êtes en manque de nouvelles.  Je comprends.  Mais hier,  j’étais trop fatiguée pour finir l’article.  Il est en brouillon,  vous l’aurez bientôt.  

Avant,  voilà comment dorment les membres de notre troupe.  Mignons, non ?

Je vais plutôt vous raconter notre première journée de vélo avec Jules.  

Elle n’a pas dérogé à la tradition du « 1er  jour « . … des petites galères qui s’enchaînent.

Avant de continuer vers Belgrade,  nous avions 2 obligations : essayer d’acheter du gaz et faire réparerle le porte-bagage d’Amandine et celui de Pierre-Louis. 

Alors que nous nous étions levés relativement tôt et que le petit déjeuner était fini à  9h20 car nous avions espéré que la magasin serait ouvert à  9h 30 ; j’apprends à  l’accueil du camping qu’il ouvre à 11h.  

Nous avions déjà remarqué les horaires assez particulier de la Hongrie.  Magasins ouvert relativement tard,  musées fermant à  18h30, fermeture des magasins à  18h30 ou 19h. Un des employés du camping m’apprends que tout ceci est un héritage du communisme :  permettre aux gens de faire la sieste,  de faire du sport le matin ou le soir….. ou peut être  encadrer leur vie avec d’autres activités que le travail dans une économie qui marchait au ralenti. … à vous de choisir votre explication. 

En tout cas pour nous,  ce n’est pas cool. On m’indique un autre magasin de vélo. Un concept café :vélo et café dans la même lieu. Idée super sympa. Le monsieur répare rapidement le vélo de Pierre-Louis,  pour Amandine c’est plus compliqué. Cela prends du temps.  Premier appel de Pascal qui s’impatiente.  Le matériel est plié et il est 10h30.  

Nous cherchons ensuite le gaz.  Deux magasins et c’est chou blanc.  Nous allons nous retrouver sans gaz à un moment où un autre.  Pas drôle pour le porte monnaie mais nous goûteront à toutes les subtilités de la cuisine hongroise et serbe…. Ne faut il pas toujours positiver ? 

Nous arrivons à décoller à  11h45. Heureusement que nous n’avons que 47 km à faire. 

Cela fait moins de 10 km que nous roulons et Solène nous arrête.  Elle a crevé. Zut. Pascal est ravi de nous avoir poussé à trouver des chambres à air de rechange à  Wien.  Sauf  que ce qu’il a pu acheter n’est pas adapté au vélo de Solène.  La chambre à air est trop large pour son pneu.  Galère qui s’aggrave quand je réalise que nous avons des rustines mais pas la lime ( heureusement j’en ai une dans ma trousse de toilette) ni surtout de colle.  La c’est vraiment problématique.

Nous arrêterons plusieurs cyclistes, aucun n’est équipé.  Au bout d’une heure de tentative de faire rentrer la chambre à air dans le pneu,  enfin un petit groupe nous fourni de la colle.  Sauvés.  Nous pouvons repartir.  Pour plus de garantie je demande à d’autres cyclistes que nous croisons et qui sont presque arrivés à  Budapest s’ils ont 2 tubes de colle. Je suis maintenant équipée au cas où la rustine ne tiendrait pas.  

Doramandine se trompe pour la première fois. Demi tour. Il est presque 15h30  les enfants ont vraiment faim mais nous avons oublié de faire les courses, tellement pressé de partir. Cela nous arrive souvent.   Je trouve dans la cariole :  du pain,  de la Wurst, 8 tranches de fromage,  des noix, 2 tablettes de chocolat, une boîte de Montblanc…. Cela fera l’affaire pour finir les 25 derniers kilomètres. 

Hop encore une erreur de route.  Pascal mets en route le GPS. 

18h. Nous sommes au camping.  Il y a une sorte d’Aqualand.  Du coup les enfants montent les tentes super rapidement.  Ils ont droità 1h30 de baignade.  Ils sont ravis. 

Je choisis de faire moins de piscine et de foncer faire des courses.  Au menu: poisson pané,  petits pois et quetsches. 

Un petit moment dans les sanitaires pour vous écrire cet article sans photo cat je n’ai pas pu en pendre aujourd’hui.  J’en mettrai peut être demain et je file me coucher. 

Nous espérons dormir car il y a un club qui est venu faire la fête dans le camping.  Ils chantent. …. faux et fort. Pourvu qu’ils s’arrêtent vite.  

Bises.  

Anne-Laure 

Budapest,  le 15/08/2016. Article en cours de rédaction

C’est beau d’avoir des rêves. Sauf que les choses ne se passent ne se passe jamais comme on le voudrait. 

Alors que nous avions prévu d’être au Parlement à 9h30, nous n’avons pas pu partir avant 10h… Problème de machine à laver le linge. Il a fallu relancer la machine et hop 45 min de perdues. 

Parce que le pb c’est que nous ne pouvons pas faire comme  si ça pouvait attendre. Le linge nous n’en pas beaucoup car cela doit tenir dans une sacoche. En gros nous avons de quoi nous habiller pour  3 jours. Alors tanpis pour le timing, c’est une priorité. 

Départ pour la ville, découverte de la cathédrale et des petites rues. 

Le truc que nous ne savons pas par contre c’est que le Parlement ne se visite pas librement. Il y a des créneaux de visites guidées dans les différents langues, anglais, allemand, hongrois, chinois, Croate, suédois, français et bien d’autres encore. 

Or quand nous arrivons vers 11h au Parlement. Le prochain créneau en français est à 16h00. Non seulement cela ne nous arrange pas, mais en plus cela nous prive de vers quoique soit d’autre. Pierre-Louis pleure de rage de s’être levé si tôt pour rien. Pascal dit que nous devons renoncer au Parlement. Ilveut voir Buda et la synagogue,Solène veut aller aux Thermes. La dame qui s’occupe de nous propose alors de créer pour nous un créneau à 17h30. Cela change tout. Nous achetons nos entrées puis nous partons pour les Thermes. 

Nous choisissons d’aller aux Thermes de Sverteznda. Ceux sont les plus grands de la ville. Ils sont au nord de la ville. C’est un peu loi mais ça vaut le détour. Ils sont situés dans un immense parc. Le bâtiment est énorme et l’intérieur superbe. Nous obtenons nos droits d’entrée pour un cabine familiale, me dit-on….. En fait c’est une cabine normale dans laquelle  nous allons nous changer en peut groupe et dans laquelle nous laissons nos affaires. 
C’est une succession de piscines intérieures à différents degrés de température. Cela va jusqu’à 38 degré. Les gens sont assis dans les piscines et parlent entre eux. Une piscine c’est par définition bruyant mais quand elle est dans un bâtiment haut de plafond et qu’on n’y vient pour papoter…. Imaginez le bruit ambiant. 

Article en cours de rédaction

Voir Budapest et retrouver Jules 14/08/2016

Quand on a fait 91 km, on a droit à une grasse matinée.  On a le droit et le besoin.  Donc ce matin,  pas de réveil, pas de stress,  pas d’horaires. Ça fait du bien.  

Le camping de Budapest est très central. Il est rempli de tentes et de camping car. Hier soir,  une poule n’aurait pas su où trouver de la place pour pondre ses oeufs.
Les gens de l’accueil sont adorables et très serviables. Ils nous conseillent de laisser nos vélos sur place pour ne pas risquer de se les faire voler.  

Nous prenons donc les bus Hop and Off. Vous voyiez de quoi je parle.  Je trouve ce moyen vraiment pratique et facile pour découvrir une ville,  surtout avec des enfants et encore plus quand on est fatigués. On voit la ville d’en haut et avec explications en français. 

Car cette fatigue, c’est vraiment le point faible de nos voyages.  

Nous sommes tiraillés entre 2 problématiques. Avancer car les costaud en ont envie,  pédaler fort,  aller loin, voir du pays.  C’est le clan Amandine, Pascal et parfois Pierre-Louis.  

Et de l’autre côté, ceux qui vont moins vite ( mais qui parfois foncent pour les enfants), voudraient bien visiter un peu plus et prendre du temps (surtout Solène ça) c’est la clan A-L,  Solène et Raphaël.

Budapest est une ville magnifique. Pleine de charme. Solène s’exclame qu’elle pourrait volontiers y vivre une année et Amandine répond que le seul problème c’est d’apprendre le hongrois. 

Beaucoup de magasins sont ouverts alors que nous sommes dimanche. C’est surprenant. Il y a de nombreux touristes évidement. Mais pas seulement

Nous passons d’un bus à l’autre. Pascal est parti chercher Jules à l’aéroport. Il découvre le métro de la ville. Impressionnant car authentique. Nous nous en rendrons compte aussi quand nous rentrerons au camping. 

  A 16h30,  message comme quoi ils sont ensembles.  Et à  17h30.

Ta da. ….

Voilà, nous avons 5 enfants avec nous pour rejoindre Belgrade. Dingue non ?

Mais quelle belle brochette de 17, 16, 14, 11 et 8 ans.  J’adore ! Merci Jean-François et Vanessa pour la confiance !

Un tour au bout de la citadelle pour voir la vue et nous reprenons le bus.  

Petit tour en ville.  Et un verre de vin hongrois pour Pascal et moi.

Il faut aller faire les courses pour manger ce soir… sauf que c’est fermé. Zut.  On rentre au camping en espérant trouver la station d’à côté ouverte,  sinon,  il faudra se contenter de ce qu’il y a dans la carriole. 

Heureusement en bout de métro nous trouvons de quoi nourrir notre troupe.  1 kg de pâtes, du gruyère et des yaourts. 

Un petit jeu et hop.  ….

Demain le Parlement et les thermes. 

Bonne nuit à tous.  

Anne-Laure 

Arriver à Budapest en vélo….. génialissime

Vive le pétrole qui permet de fabriquer des couvertures en polaire bien chaude. Enfin une bonne nuit. Nous nous sommes immédiatement endormis même avec la musique.  

Le réveil à 6h 30 n’a pas été un pb après une bonne nuit.  Nous avons plié à  8h30 et nous démarrons à  9h 15. 

Le programme est lourd.  82km. … plus la traversée de la ville.  Mais le guide nous indique que les paysages vont être très beaux. 

C’est vrai ! Et en plus nous logeons le Danube. C’est tellement beau,  reposant et vivifiant. Certains pourraient dire que nous avons traversé toujours les même paysages. C’est à la fois vrai et faux.

Il y a bien ces saules pleureurs, des berges ressemblantes et le clapotis de l’eau, mais la lumière est différente. La sensation toujours unique. 

Il faut dire que sans cette idée d’Eurovélo 6 nous n’aurions jamais vu les pays que nous traversons comme nous les voyons. A 15km / h de moyenne, on admire vraiment le pays. Nous  voyageons à la vitesse des gens du pays. 

J’aime profondément ce que nous voyons et vivons.  Ces moments sont hors de l’espace et du temps de nos vies quotidiennes. J’ai l’impression que cette expérience marquera les enfants d’une manière forte et douce à la fois.  

Nous traversons une première fois le Danube avec un bac. Les enfants sont ravis. Sur le fleuve,  il y a des canoës-kayak. Nous croisons une nouvelle fois des italiens rencontrés à  Wien. 

Nous discutons aussi avec Monika et Thomas qui roulent à la même vitesse que nous depuis 2 jours.  Nous les retrouverons au camping ce soir.  C’est toujours si agréable d’échanger avec des gens qui vivent le même périple.  

A midi nous picniquons au pied du Danube. Afin d’avoir la force d’aller aussi loin, nous nous offrons une glace double boule. En Hongrie, la boule est encore moins chère qu’en Autriche.  La question est donc bien pourquoi sont elles si chères chez nous ?

Nous reprenons notre route. Il fait plus chaud,  voir très chaud au soleil.  Mais en pédalant c’est super car comme disent les enfants : « on a la clim écolo ».

Nous passons Vissgrad.  C’est superbe puis nous retraversons le Danube  à nouveau en bac.  Il est presque 16h et nous avons encore beaucoup de km à faire.  A 17h, nous sommes à Vacs, superbe ville baroque où nous prenons un goûter.  Nous nous posons la question de savoir si nous allons arriver à rejoindre Budapest ce soir.  Nous calculons qu’il nous reste 25km environ.  Cela devrait faire une arrivée au camping vers 19h.  

On le fait. On y va. 

Notre arrivée sera beaucoup plus tardive. 

Premier problème, les abords de la ville sont le lieu de multiples restaurant au bord de l’eau.  Il y a beaucoup de monde, nous sommes samedi.  Pas d’autre choix que de mettre pied à terre pour passer au milieu des familles et des mariages nombreux le long de ces bords si beaux du fleuve

Deuxième écueil, il y a en ce moment un festival de rock très important à  Budapest.  La piste de l’Eurovelo6 passe pile devant le lieu des concerts.  Il y a un monde fou.  Des milliers de jeunes viennent voir le concert du jour. … et franchement je les comprends..Pascal m’annonce que le groupe du jour est Muse. Je ne vous dis pas ce que cela me fait comme effet.

Enfin nous sortons des méandres de cette foule.  Et voilà que nous voyons enfin le Parlement. Quel spectacle  !

Le coucher du soleil nous l’offre paré d’atours lumineux extraordinaires.  C’est prodigieux. 

Arriver à vélo à Budapest.  Quel expérience incroyable. Je vous avoue même que sans cette piste,  je ne sais pas si j’aurai eu l’idée et l’envie de venir ici. L’émotion est très forte.  

Nous mettons encore un temps fou à traverser la ville pour enfin rejoindre le camping à  20h30.  Il est bondé mais on nous accepte et nous trouvons un espace pour nos tentes.  

Comme nous l’avaient annoncé Michael et Cécile,  le restaurant du camping est top.  Un vrai régal pour chacun de nous  

Minuit bien passé.  Je termine cet article et vous embrasse.  

Anne-Laure 

Jolis paysages et jolies rencontres rendent les km plus faciles. 12/08/2016

Encore une nuit à me geler. Ce n’est pas reposant. Ce matin j’envoie Pascal m’acheter une couverture supplémentaire. Cela ne peut plus durer.  

Quand je pense que nous avions peur de mourir de chaud,  on en est loin.

Réveil à  7h impossible.  Ce sera 7h30. Par contre nous sommes très rapide à plier. On perd un peu de temps à récupérer nos papiers et on décolle à 10h30. Je ai trouvé mieux que les français pour la paprasserie. 

Nous devons rejoindre Esztergom, 60 km. 

Le paysage est joli. Il fait beau et pas trop chaud. Mais je n’avance pas aussi vite que je le voudrai. 

Pascal et les enfants trouvent des chèvres  sur leur chemin. Le bouc n’est il pas magnifique  ?

Nous avons le plaisir  de voir des cigognes, sur le bas côté, mais aussi dans leur nid. On voit et entend même des oisillons réclamer à manger

Petite erreur d’aiguillage, nous sommes obligés de pousser les vélos pour sortir d’un cul de sac.  Notre « Doramandine » n’était pas devant. Erreur de ma part. 

Nous revoyons enfin notre Danube. Notre route nous donne moins le plaisir de le voir cette année.  Il est devenu énorme. 

Nous avons faim mais pédalons jusqu’à un Bikestop  indiqué depuis le début de notre route et qui intrigue les enfants.  14h00 nous y sommes.  déception. C’est en fait un monsieur qui fait camping dans son jardin. Il est impossible d’y boire un café ni de se poser pour notre picnic. Demi tour jusqu’à un banc public. 

Il reste 12 km pour arriver à destination.  Nous repartons à 15h30. Nous sommes à destination à 16h30.

Camping calme mais machine à laver en panne.  Première lessive à la main… Le pb c’est surtout l’essorage pour espérer que le linge soit sec demain.  

Il y a une piscine. C’est sympa de se baigner même si l’eau est froide et c’est excellent pour la récupération musculaire. 

Nous partons ensuite voir la ville et visiter un peu. Elle est dominée part une énorme église avec une vue splendide

Petite pizza hongroise et bien sûr glaces avant d’aller nous coucher 

Au programme de demain : 80km pour atteindre Budapest.  Pourvu que les genoux tiennent. 

De retour au camping c’est la déconvenue totale. Il y a un festival de rock juste à côté, nous n’étions pas passé devant en arrivant…. et pour couronner le tout des jeunes ont fait un feu et écoutent de la musique dans le bungalow juste à côté notre tente. Pourvu que je puisse dormir.

Je vous raconterai demain. .Bonne nuit. Que la votre soit plus calme  que la mienne. 

Anne-Laure 

Article court. Le 11/08/2016

Je me suis gelée toute la nuit. Le réveil à été dur et pas que pour moi.  

Premier pliage de tente.  Comme d’habitude c’est lent.  Nous décolons à 11h.  Au programme,  rejoindre la ville de Kormano,  c’est à dire 80 km. 

Il fait froid,  il y  a du vent et c’est long.  Nous arrivons à  13h à Gyor.  Les deux tiers sont fait et nous n’avons pas si mal roulé. Jolie ville où Vasarely a construit le plus beau théâtre de Hongrie. Nous avons droit à un moment de repos pendant notre repas. 

C’est après que cela va devenir compliqué.  Un vent fort en plein face qui nous ralenti à  10km/h. Des chemins boueux et caillouteux.  Encore des casses sur le vélo de  Pierre-Louis, il faudra s’en  occuper à  Budapest. …nous arrivons à  20h au camping. 

Repas de saucisse purée et au lit.  

Je suis fatiguée.  Cela sera tout pour aujourd’hui. 

Bises.  Anne-Laure 

Sous la pluie. … on pédale vite. 11/08/2016

Debout les gars réveillez vous. … Vous connaissez la suite. 

Debout  7h. Il faut charger les vélos et partir. Nous sommes prêts à 9h. C’est super. 

Il pleut. Il y a 2 ans,  cela nous aurait presque fait râler.  Maintenant,  nous sommes habitués.  

Pédaler sous la pluie a plusieurs avantages.  Oui, oui, j’ai dit avantages. 

Un, nous n’avons pas chaud. 

Deux, nous allons plus vite. 

Trois, nous sommes seuls.  

Et enfin,  cela donne aussi de jolis paysages féeriques. 

Bon.  Ça a aussi des inconvénients.  Le premier c’est notre allure. Je vous laisse imaginer,cela se passe de commentaires.

Quand j’aurai du réseau. .. je mettrai des photos 

Premier change d’euros en florin

Pour 120€… je récupère 35.540 ft.

Question immédiate de Solène. 

« Les prix vont être pareil au niveau valeur ou  à 3 chiffres? Réponse facile :  » Allons nous acheter à manger pour le savoir.  »

Pour du pain,  un peu de Wurst, du chocolat, du maïs,  des yaourts et du fromage et bien sur des chips. …. 7550 ft soit environ 20€.  Drôle d’effet de payer des sommes avec autant de chiffres pour des petits achats. 

Nous sommes congelés.  Nous mangons rapidement  pendant un arrêt de la pluie puis c’est boisson chaude pour tout le monde.  Regardez comme ces chocolates chauds sont supers. 5 chocolats,  plus 2 cafés pour l’équivalent de 5€. Aucune culpabilité.  
Nous repartons sous la pluie.  Il reste 22 km et au bout un camping avec thermes chaudes.  Vite,  vite . 

Après une première casse vélo.  Nous arrivons vers 15h au camping. 

Nous profitons d’un arrêt de la pluie pour monter les tentes puis tous aussi réfrigérés les uns que les autres nous pratiquons notre premier therme hongrois.  Eau à  37 degré.  Le pied.  

Un bon plat de pâtes et hop au lit.  Il fait froid mais la pluie s’est arrêtée et normalement demain il fait beau. 

A-L 

Bratislava ou la douceur de vivre. 9/08/2016

Réveil au son du tramway qui passe sous nos fenêtres.  8h 15.  On aurait bien dormi un peu plus mais la ville nous attend.

Comme d’accoutumé Pascal va nous chercher le petit-déjeuner. Jus de fruits,  salami et saucisson au paprika, car nous commençons notre cure de paprika, mais aussi des croissants qui se révéleront avoir une petite surprise, de la confiture d’abricot. 

En route pour une découverte de la ville à pied.

C’est une très jolie ville.  Il y a un vieux centre historique avec rapidement des pourtours modernes. 

Première déception, l’église bleue  est fermée.  Il y a des travaux en face et cette mesure est censée la préserver de la poussière. C’est la deuxième fois que je vois une église bleue et que je ne peux pas la visiter.  

En route pour la suite.  Théâtre de la ville,  Philarmonique …. et là,  les estomacs crient famine.  

Nous essayons d’échapper aux pièges à touristes et ce n’est pas facile.  Il nous faut quitter le vieux centre pour enfin trouvé un pub avec des tarifs slovaques. Le pub vaut le detour « Le KGB pub ».  

Nous commandons nos menus qui pour la somme de 3€60 nous permettent d’avoir une soupe, un verre d’eau pétillante, car ici c’est comme en Belgique… pas de carafe d’eau, et enfin notre plat. 

Amandine part en excursion dans le pub, car nous sommes en terrasse, et nous invite lourdement à aller voir par nous même.  

En effet. ..ça vaut le détour 

Une ode aux temps du KGB et du communisme. Décalé. Mais pas assez pour que les enfants le voient.  Crédulité enfantine.  

En route pour la cathédrale. Pas aussi grande que les nôtres mais charmante. Notamment les chaires à droite et à gauche de l’autel avec des boiseries magnifiques. 

Direction le château.  Le vent s’est levé,  le ciel est noir.  Nous craignons la pluie.  Et il ne fait vraiment pas chaud. 

Le château de  Bratislava a brûlé en 1811. Il n’en restait que les pierres. Il a été entièrement reconstruit en 1953.

Il est très bien reconstruit…..mais il est vide :?. Pascal dira : « c’est la première fois que je visite un château qui sent le neuf!  » Impression bizarre.

Les salles sont immenses. Il y a bien quelques tableaux au mur mais le sentiment qui domine  c’est le vide.  

Le plus drôle : une exposition sur Charlemagne uniquement faite de photos et de copies. On sort en 1h alors qu’il y avait 4 étages.

On garde ce sentiment étrange et une belle vue sur la ville et le Danube. 

Encore un petit tour en ville et nous rentrons à notre hôtel avant de retourner  dans le pub d’hier soir.

Nouveaux plats.

Ça c’est une soupe à l’ail absolument délicieuse. 

Au lit.  Demain nous allons à Lipot où nous pourrons profiter de notre premier spa dans le camping.  J’en rêve. 

Bonne nuit.  Douce nuit 

Anne-Laure 

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