Quand on a fait 91 km, on a droit à une grasse matinée.  On a le droit et le besoin.  Donc ce matin,  pas de réveil, pas de stress,  pas d’horaires. Ça fait du bien.  

Le camping de Budapest est très central. Il est rempli de tentes et de camping car. Hier soir,  une poule n’aurait pas su où trouver de la place pour pondre ses oeufs.
Les gens de l’accueil sont adorables et très serviables. Ils nous conseillent de laisser nos vélos sur place pour ne pas risquer de se les faire voler.  

Nous prenons donc les bus Hop and Off. Vous voyiez de quoi je parle.  Je trouve ce moyen vraiment pratique et facile pour découvrir une ville,  surtout avec des enfants et encore plus quand on est fatigués. On voit la ville d’en haut et avec explications en français. 

Car cette fatigue, c’est vraiment le point faible de nos voyages.  

Nous sommes tiraillés entre 2 problématiques. Avancer car les costaud en ont envie,  pédaler fort,  aller loin, voir du pays.  C’est le clan Amandine, Pascal et parfois Pierre-Louis.  

Et de l’autre côté, ceux qui vont moins vite ( mais qui parfois foncent pour les enfants), voudraient bien visiter un peu plus et prendre du temps (surtout Solène ça) c’est la clan A-L,  Solène et Raphaël.

Budapest est une ville magnifique. Pleine de charme. Solène s’exclame qu’elle pourrait volontiers y vivre une année et Amandine répond que le seul problème c’est d’apprendre le hongrois. 

Beaucoup de magasins sont ouverts alors que nous sommes dimanche. C’est surprenant. Il y a de nombreux touristes évidement. Mais pas seulement

Nous passons d’un bus à l’autre. Pascal est parti chercher Jules à l’aéroport. Il découvre le métro de la ville. Impressionnant car authentique. Nous nous en rendrons compte aussi quand nous rentrerons au camping. 

  A 16h30,  message comme quoi ils sont ensembles.  Et à  17h30.

Ta da. ….

Voilà, nous avons 5 enfants avec nous pour rejoindre Belgrade. Dingue non ?

Mais quelle belle brochette de 17, 16, 14, 11 et 8 ans.  J’adore ! Merci Jean-François et Vanessa pour la confiance !

Un tour au bout de la citadelle pour voir la vue et nous reprenons le bus.  

Petit tour en ville.  Et un verre de vin hongrois pour Pascal et moi.

Il faut aller faire les courses pour manger ce soir… sauf que c’est fermé. Zut.  On rentre au camping en espérant trouver la station d’à côté ouverte,  sinon,  il faudra se contenter de ce qu’il y a dans la carriole. 

Heureusement en bout de métro nous trouvons de quoi nourrir notre troupe.  1 kg de pâtes, du gruyère et des yaourts. 

Un petit jeu et hop.  ….

Demain le Parlement et les thermes. 

Bonne nuit à tous.  

Anne-Laure