Encore une nuit à me geler. Ce n’est pas reposant. Ce matin j’envoie Pascal m’acheter une couverture supplémentaire. Cela ne peut plus durer.  

Quand je pense que nous avions peur de mourir de chaud,  on en est loin.

Réveil à  7h impossible.  Ce sera 7h30. Par contre nous sommes très rapide à plier. On perd un peu de temps à récupérer nos papiers et on décolle à 10h30. Je ai trouvé mieux que les français pour la paprasserie. 

Nous devons rejoindre Esztergom, 60 km. 

Le paysage est joli. Il fait beau et pas trop chaud. Mais je n’avance pas aussi vite que je le voudrai. 

Pascal et les enfants trouvent des chèvres  sur leur chemin. Le bouc n’est il pas magnifique  ?

Nous avons le plaisir  de voir des cigognes, sur le bas côté, mais aussi dans leur nid. On voit et entend même des oisillons réclamer à manger

Petite erreur d’aiguillage, nous sommes obligés de pousser les vélos pour sortir d’un cul de sac.  Notre « Doramandine » n’était pas devant. Erreur de ma part. 

Nous revoyons enfin notre Danube. Notre route nous donne moins le plaisir de le voir cette année.  Il est devenu énorme. 

Nous avons faim mais pédalons jusqu’à un Bikestop  indiqué depuis le début de notre route et qui intrigue les enfants.  14h00 nous y sommes.  déception. C’est en fait un monsieur qui fait camping dans son jardin. Il est impossible d’y boire un café ni de se poser pour notre picnic. Demi tour jusqu’à un banc public. 

Il reste 12 km pour arriver à destination.  Nous repartons à 15h30. Nous sommes à destination à 16h30.

Camping calme mais machine à laver en panne.  Première lessive à la main… Le pb c’est surtout l’essorage pour espérer que le linge soit sec demain.  

Il y a une piscine. C’est sympa de se baigner même si l’eau est froide et c’est excellent pour la récupération musculaire. 

Nous partons ensuite voir la ville et visiter un peu. Elle est dominée part une énorme église avec une vue splendide

Petite pizza hongroise et bien sûr glaces avant d’aller nous coucher 

Au programme de demain : 80km pour atteindre Budapest.  Pourvu que les genoux tiennent. 

De retour au camping c’est la déconvenue totale. Il y a un festival de rock juste à côté, nous n’étions pas passé devant en arrivant…. et pour couronner le tout des jeunes ont fait un feu et écoutent de la musique dans le bungalow juste à côté notre tente. Pourvu que je puisse dormir.

Je vous raconterai demain. .Bonne nuit. Que la votre soit plus calme  que la mienne. 

Anne-Laure