Vous êtes en manque de nouvelles.  Je comprends.  Mais hier,  j’étais trop fatiguée pour finir l’article.  Il est en brouillon,  vous l’aurez bientôt.  

Avant,  voilà comment dorment les membres de notre troupe.  Mignons, non ?

Je vais plutôt vous raconter notre première journée de vélo avec Jules.  

Elle n’a pas dérogé à la tradition du « 1er  jour « . … des petites galères qui s’enchaînent.

Avant de continuer vers Belgrade,  nous avions 2 obligations : essayer d’acheter du gaz et faire réparerle le porte-bagage d’Amandine et celui de Pierre-Louis. 

Alors que nous nous étions levés relativement tôt et que le petit déjeuner était fini à  9h20 car nous avions espéré que la magasin serait ouvert à  9h 30 ; j’apprends à  l’accueil du camping qu’il ouvre à 11h.  

Nous avions déjà remarqué les horaires assez particulier de la Hongrie.  Magasins ouvert relativement tard,  musées fermant à  18h30, fermeture des magasins à  18h30 ou 19h. Un des employés du camping m’apprends que tout ceci est un héritage du communisme :  permettre aux gens de faire la sieste,  de faire du sport le matin ou le soir….. ou peut être  encadrer leur vie avec d’autres activités que le travail dans une économie qui marchait au ralenti. … à vous de choisir votre explication. 

En tout cas pour nous,  ce n’est pas cool. On m’indique un autre magasin de vélo. Un concept café :vélo et café dans la même lieu. Idée super sympa. Le monsieur répare rapidement le vélo de Pierre-Louis,  pour Amandine c’est plus compliqué. Cela prends du temps.  Premier appel de Pascal qui s’impatiente.  Le matériel est plié et il est 10h30.  

Nous cherchons ensuite le gaz.  Deux magasins et c’est chou blanc.  Nous allons nous retrouver sans gaz à un moment où un autre.  Pas drôle pour le porte monnaie mais nous goûteront à toutes les subtilités de la cuisine hongroise et serbe…. Ne faut il pas toujours positiver ? 

Nous arrivons à décoller à  11h45. Heureusement que nous n’avons que 47 km à faire. 

Cela fait moins de 10 km que nous roulons et Solène nous arrête.  Elle a crevé. Zut. Pascal est ravi de nous avoir poussé à trouver des chambres à air de rechange à  Wien.  Sauf  que ce qu’il a pu acheter n’est pas adapté au vélo de Solène.  La chambre à air est trop large pour son pneu.  Galère qui s’aggrave quand je réalise que nous avons des rustines mais pas la lime ( heureusement j’en ai une dans ma trousse de toilette) ni surtout de colle.  La c’est vraiment problématique.

Nous arrêterons plusieurs cyclistes, aucun n’est équipé.  Au bout d’une heure de tentative de faire rentrer la chambre à air dans le pneu,  enfin un petit groupe nous fourni de la colle.  Sauvés.  Nous pouvons repartir.  Pour plus de garantie je demande à d’autres cyclistes que nous croisons et qui sont presque arrivés à  Budapest s’ils ont 2 tubes de colle. Je suis maintenant équipée au cas où la rustine ne tiendrait pas.  

Doramandine se trompe pour la première fois. Demi tour. Il est presque 15h30  les enfants ont vraiment faim mais nous avons oublié de faire les courses, tellement pressé de partir. Cela nous arrive souvent.   Je trouve dans la cariole :  du pain,  de la Wurst, 8 tranches de fromage,  des noix, 2 tablettes de chocolat, une boîte de Montblanc…. Cela fera l’affaire pour finir les 25 derniers kilomètres. 

Hop encore une erreur de route.  Pascal mets en route le GPS. 

18h. Nous sommes au camping.  Il y a une sorte d’Aqualand.  Du coup les enfants montent les tentes super rapidement.  Ils ont droità 1h30 de baignade.  Ils sont ravis. 

Je choisis de faire moins de piscine et de foncer faire des courses.  Au menu: poisson pané,  petits pois et quetsches. 

Un petit moment dans les sanitaires pour vous écrire cet article sans photo cat je n’ai pas pu en pendre aujourd’hui.  J’en mettrai peut être demain et je file me coucher. 

Nous espérons dormir car il y a un club qui est venu faire la fête dans le camping.  Ils chantent. …. faux et fort. Pourvu qu’ils s’arrêtent vite.  

Bises.  

Anne-Laure