Et voilà. Nous repartons. Enfin. Vraiment.

Comme à chaque fois, les préparatifs sont long et un peu compliqués. Quand à 6h du soir vous avez l’impression d’avoir plus qu’à fermer les sacoches et ce sera bon…. vous réalisez 8h plus tard – parce ceci quand même une pause dîner au milieu – qu’il est minuit et que ce n’est pas encore fini.

Bref à 2h Pascal et moi avons enfin pu aller nous coucher en ayant tout mis sur les vélos.

Nos vélos
Les vélos dés d’enfants dans le garage

Réveil à 5h15. Le premier train est à 7h16 à la Part-Dieu. Nous prenons le Lyon -Paris Bercy en Ter. Seul possibilité avec 6 vélos et 2 carioles.

Le réveil se passe en douceur et nous montons sur nos montures à 6h30 pour nous rendre à la gare.

Petit déjeuner dans le train avent une petite sieste.

La SNCF est fidèle à sa réputation. Le train est un vieux corail avec trois marches à monter et des petits espèces vélos répartis sur tout le train. Nous sommes obligés de scinder le groupe. Mais ça passe. Le train est plein de cyclistes. Peu iront jusqu’à Panam. Beaucoup de descente pour aller dans le beaujolais ou les vignobles à Dijon.

Dans le train, c’est lecture, sommeil et smart Phone.

On se repose et on profite un peu du paysage. Parfois Pierre-Louis fait office d’oreiller 😂.

Arrivés à Paris, il faut tout descendre, remonter nos attelages et direction Paris -Saint Lazare. Traversée de Paris en vélo avec Osiris qui cours à côté ou reste bien sage dans sa cariole. Première aventure pour nous. Mais tout se passe bien.

La grosse angoisse fit pour les billets de trains. Impossible de prendre deux billets pour Pascal et moi. À 12 min du départ, nous choisissons d’acheter des billets pour le suivants et on verra bien avec le contrôleur. Nous aurons de la chance, il est super sympa aussi.

Il est 5h, nous avons faim.
Sur le chemin, l’église de Bayeux donne des regrets de ne pas la voir de plus prêt.

Nous arrivons à 17h59 à la gare de Carentan. Nous avons 1 min pour tout descendre du train.

Nous avons fait il y a longtemps le choix du train à la place de la voiture et d’une grosse remorque. Mais quand même quelle galère à chaque fois. C’est toujours beaucoup de stress, d’efforts physique pour rentrer et sortir les vélos et nos sacoches. Après, c’est en accord avec nos valeurs et l’écologie. Mais bon, si seulement cela pouvait être plus simple. Il y a encore beaucoup de travail pour développer la mobilité douce.

Arrivée à Carentan, nous nous rendons au camping. Et c’est le premier montage de tentes. Solène calcule le timing. Bons ? Rouillés ? Mauvais ?

Voilà. Cette première journée est toujours celle du transit avant celles du plaisir à vélo.

Vivement demain ! Merci de m’avoir lu et à demain pour la suite de nos aventures.