Décidément nous avons bien fait hier de forcer les enfants à monter sur le vélo. Notre camping est idyllique. Même si la nuit a été agitée, car des jeunes faisait une grosse fête sur la plage juste en dessous de notre emplacement. La vue au réveil fait tout oublier !

Nous sommes juste au-dessus d’une petite crique avec une vue de folie devant nous. Nous observons la mer qui monte et qui descend. Nous pouvons voir sa progression dans un sens ou dans un autre en observant l’apparition et la disparition des rochers nombreux de cette côte. Comme l’a dit Pierre Louis, et comme je me le faisait remarquer au même moment, il ne doit pas être facile de naviguer dans ces eaux. Le navigateur a intérêt à parfaitement connaître la topographie de tout cette multitude de rochers s’il ne veut pas venir si échouer.

Pascal s’est réveillé avant nous il a tenté de voir le lever de soleil malgré un plafond bas à ce moment-là. Il a petit déjeuné seul et se prépare à partir pédaler plus loin en solitaire. Il est presque 11h.

Aujourd’hui chacun va vivre À son rythme, selon ses envies. Solene fera la grasse matinée jusqu’à midi, alors que les garçons seront eux déjà en train de pêcher crevettes et crustacés dans la baie à 10h30. Pour ma part opération laverie. Pas le choix quand on a plus rien à se mettre.

Je profite de cet instant pour remettre des photos sur les anciens articles. J’ai compris le problème, plus d’espace sur ma formule. Il a fallu que j’augmente mon forfait. Si vous n’êtes pas abonné aux mises à jour, vous pouvez retourner lire les anciens articles et y trouver des photos. Cela me prend du temps. Je pense finir ce soir.

Aujourd’hui est aussi le jour où je reçois mon arrête d’affectation. Sensation étrange. À la fois une grande joie et un grand fou rire. Ce sentiment d’imposteur est encore très présent. Passera-t-il un jour ? J’en doute.

Après un repas avec vue sur mer chacun reprend son programme. Mer pour les 3 enfants et promenade sur les sentiers des douaniers pour moi. Allez vous trouver les enfants dans l’eau ?

Le sentier suit la côte au plus près de la falaise. La vie est enivrante. Rien pour barrer le regard. La marée est basse. Les criques sont visibles. La plage donne dans le sable et non pas sur les cailloux. Le soleil fait briller ce tableau des merveilles de la nature,

Osiris et moi avançons comme si nous étions au bout du monde.

Le sentier débouche sur des arbres majestueux.

La cote est trompeuse. Alors que je me donne un point pour faire demi-tour, petit virage à gauche et d’autres criques apparaissent élinguant d’autant le point fixé au départ.

Le soleil brille et il fait chaud. La nature, la solitude, le silence juste brisé par le vent dans les arbre ou le bruit de mes pas. Lorsque le son est mouillé ou juste humide, mes pas sont aussi silencieux que ceux de Lancelot dans la bibliothèque verte de mon enfance ; puis lorsqu’il est sec j’entends les petits graviers qui scandent le rythme de ma marche. Le bonheur est total.

Je savoure les quelques mûres laissées par les autres peilenreuts. D’autres fruits sont bien alléchants, mais je ne m’y risquerait pas. Trop marquée par l’histoire du film Wilde, lorsque le héros meure pour s’être trompé de champignons.

Au détour de la grève de Saint Marc une chapelle du 15ieme siècle.

Au bout d’une heure de marche, mon objectif est visible.

Ce cap permet de voir les grandes plages suivantes

Et surtout, j’ai l’impression d’être au bout du monde, de dominer la mer.

Le vent souffle et me rafraîchit. Sos iris se cache dans la robe pour se mettre à l’ombre.

Il est temps de faire demi tour. Nous aurons fait 9,6km en 2h. Pas mal quand même. Osiris n’aura pas couru derrière nous mais aura fiât une une belle ballade.

Direction la plage pour me baigner et récupérer les enfants.

Puis c’est crêperie avec les 3 zamours.

Le village est calme. Le soleil a donné des couleurs à tous les passants que nous croisons.

J’espère que la journée de demain sera aussi agréable.

Merci de m’avoir lu.

Bonne soirée à tous.

Anne-Laure