Réveil tranquille. Ça fait du bien.

Nous sommes beaucoup plus rapide pour plier malgré une averse qui nous retarde. En effet, à partir du moment où il pleut, au lieu de ranger, de plier… il faut protéger. Ça retarde le processus.

Nous prenons notre petit déjeuner à l’abri dans le bar du camping qui nous accueille gentiment. Décollage à 10h40… c’est mieux ! Bien mieux.

Le programme n’est pas trop chargé, une quarantaine de kilomètres pour rejoindre Pornic. Le ciel s’est dégagé, mais il y a toujours ce vent terrible. Le coupe vent permet de ne pas avoir froid.

Le front de l’océan permet d’admirer l’estuaire de mon fleuve fétiche. La vue est magnifique.

Dans la baie, des gens ramassent des choses à la main. Après renseignement j’apprends qu’il s’agit de salicorne. c’est une algue qui se prépare comme les cornichons. C’est très bon.

Un peu plus loin, c’est sur un magnifique menhir que nous nous détournons pendant 5 min de la piste. Son nom : Le Menhir des 3 bœufs.

Il le tient du fait d’un paysan a voulu le retirer de son champ en usant d’un attelage de 3 bœufs. Malgré la force de ces bêtes… la pierre n’a pas bouger d’un iota.

Nous avançons tranquillement en profitant de la vue magnifique.

Nous passons entre les villas aussi. Il est évident que c’est une zone touristique. J’observe trois types de maisons.

Les anciennes, elles sont soit énormes soit au contraire toutes petites. Les énorme accueillaient certainement les bourgeois venus profiter de l’air marin. Les petites devaient être aux ouvriers, agriculteurs, pêcheurs locaux.

Il y a ensuite les petites maisons pavillonnaires. Rarement jolies, à n voit clairement qu’elles ont été construites pour venir à l’océan après la guerre et dans la période des années 50-60.

Enfin les modernes. Rutilantes, avec de grandes baies vitrées. Objectif voir l’océan.

Le mélange de ces maisons dessinent bien la vie sur cette partie de la côte atlantique. Vides hors saison, elles ne vient que l’été… du moins avant la Covid sans doute. Les choses ont peut être évolué depuis.

À midi, nous offrons un délice à Raphaël. Parmi ses plats préférés, il y a ce petit mollusque dont il se régale.

Une fois rassasiés, nous remontons sur nos montures pour continuer à longer la côte.

C’est juste magnifique !

Un grosse balise, est posée le long de la piste. Raphaël nous explique comment les bateaux doivent interpréter ce type de bouées, de quel côté ils doivent passer. Je ne peux m’empêcher de remercier Jean-Marie d’avoir permis à mes garçons de découvrir la mer et ses codes avec lui.

Devant nous, encore des pêcheurs à pieds. Il y a plein de pêcheurs avec leurs seaux d’eau et leur petits râteaux. Cette fois-ci, la récolte opérée est bien différente. Voilà ce qu’ils cherchent.

Un peu plus loin une table d’orientation un peu particulière. Elle permet de visualiser les lieux de célèbres ou plutôt funestes naufrages. Notamment le Lancastria. Ce paquebot sera réquisitionné par l’armée britannique à la veille de l’arrivée des troupes allemandes. À son bord plus de 8000 personnes, notamment des troupes britanniques. Alors que le navire est en mer, il est bombardé par les allemands. Dès la première bombe, le navire est en danger mais la troisième tombe directement dans la cheminée. Elle explose dans la salle des machineries. Le navire va couler en 28 minutes. Seuls 2744 passager seront rescapés, et on estime à plus de 5800 le nombre de morts. Churchill cachera cette tragédie au peuple britannique pour ne pas miner le moral de la population pendant toute la guerre. Les archives militaires ne seront ouvertes qu’en 2040. Le nombre de mort est donc toujours une estimation. C’est la pire tragédie maritime au monde.

Admirez nos montures !

Alors que nous continuons, d’un coup l’air change d’odeur. Jusqu’à présent, l’air était humide mais parce que nous étions encore dans l’estuaire, pas d’odeur d’océan. Et là d’un coup, il nous envahit les narines.

Normal, nous arrivons à la pointe de Saint Gildas. Nous sommes donc maintenant vraiment sur la côte atlantique. C’est surprenant de sentir d’un coup l’océan. Nous l’observions au loin depuis un moment mais là il vient jusque dans nos sens.

À la pointe, un musée du sémaphore et une promenade pour nous dégourdir les jambes.

Un peu plus loin, une curiosité géologique. La Pierre Percée. Que dire à part Waouh !

Nous ne sommes plus loin de notre objectif Pornic.

Nous sommes doublés par un duos de garçons. Pierre et Maxence qui font un Tour de France un peu particulier. Leurs tee-shirts signalent qu’ils pédalent pour une bonne cause « Des ailes pour Raphaël ». Il ne s’agit pas du nôtre mais d’un petit bonhomme qui a eu le malheur de tomber à un an et est aujourd’hui paraplégique. Bravo les garçons. Rendez-vous sur leur page pour aider ce bonhomme.

https://m.facebook.com/Teamsportsdesailespourraphael/

Il est 17h. Nous passons devant le premier camping et là, notre Raphaël nous regarde avc des yeux suppliants 🥺😬😍

Pitié on peut s’arrêter ici ?

C’est bon, mon bonhomme. On va s’arrêter là ! Tentes montées en 40 minutes. Il file s’éclater dans les toboggans.

Pour Pascal ce sera la plage et pour moi la piscine.

Il est 21h45. Je tente de finir mon article mais impossible de charger les phtos. Cela attendra demain. Je vais pouvoir m’offrir une nuit tranquille.

Sauf que non…. La nuit est agitée. Pluie et vent !

Néanmoins au matin le linge est sec. Nous plions en moins d’une heure. Pascal doit un peu travailler, je fais mon article et Raphaël retourne dans les grands tubes du toboggan. À 11h30. Nous décollons. Vive les chances tranquilles.

Merci de m’avoir lu. Excusez les fautes de frappe. La route m’attend.

À bientôt.

Anne-Laure