Réveil à 8h15. Il fait humide. Il a plu dans la nuit. Et cela ne va pas tarder à redémarrer.

Nous avons à peine rangé les sacoches que la pluie commence à tomber. Pas drôle de plier les tentes mouillées. Nos vestes sont rapidement mouillées également. Du coup, nous avons froid.

Raphaël a commencer à préparer le petit déjeuner avec l’abri. Heureusement car la pluie redouble de force.

Nous partons sous la pluie. Très tard. Comme à chaque fois, le premier pliage est long. Trop long. Il est 11h.

Heureusement la pluie diminue vite et nous traversons la ville sous quelques gouttes.

Au revoir Nantes.

Au bout de l’île des machines nous attendons le passage du train de Yoko ( spéciale dédicace pour mon Amandine et les adeptes de Bd dessinée qui comprendront. Pour le autres lire le Trio de l’étrange de Roger Leloup)

La piste nous fait traverser toute la zone industrielle sur le bord gauche de la Loire. J’observe plein de détails sympathiques. Malheureusement pas de photos à vous montrer.

Puis c’est la campagne. Mais là encore, la surprise n’est pas loin.

Il faut manger. Mais il continue à pleuvoir par intermittence. Nous trouvons un abri chez un monsieur qui veut bien nous laisser utiliser son préau.

Quand nous repartons, le soleil est de la partie. Mais il fait suffisamment frais pour garder son poncho qui en plus coupe le vent.

Sur la piste. Des hibiscus sauvages des beaux chats pour Victoria, des méduses volantes. J’adore avancer au rythme du vélo. Impossible de voir cela en voiture. Et puis la piste passe par de multiples détours tellement plus savoureux et surprenants.

Il faut savoir qu’il observe le chat noir qui est à ses pieds 😉
C’est tellement beau et poétique.

Nous retrouvons la piste empruntée en 2013. Et nous longeons donc le canal. Il y a autant de vent qu’à l’époque. À 16h. C’est la pause glace.

Magnum Noix de macadamisa. Il se régale.
Pascal aussi a apprécié la pause.

Dans un champ , une image de continents mélangés. Les vaches européennes et les grues huppées d’Afrique. Tellement beau !

Un peu plus loin je m’émerveille d’une mare avec sans doute les plus beaux nénuphars que j’ai jamais vus en France.

Trouverez vous la petite grenouille.

La glace était bien méritée et aura été bien utile pour finir les 23km jusqu’à terme de notre journée. Le vent est de la partie. De face. L’horreur et la mort du cycliste. J’avoue ne plus en pouvoir.

Fatiguée mais je m’émerveille toujours autant.

A Paimboeuf le camping nous tend les bras mais Pascal aimerait mette cette partie de vélo avec vent de face venant de l’océan derrière nous. On continue.

Je laisse partir les garçons devant et j’avance à mon rythme. Et tombe sur des copains des machines de Nantes.

Mais il faut avancer. Et c’est dur !Pour vous faire comprendre voilà le topo.

Quel beau rhino !

A 17h30, il me reste 7,8 km. J’arrive à faire du 7km/h. Me reste 1h de vélo. 🥺. Mais à 18h, il le reste encore 6km. Et je ne fais plus que du 6km/h. Il me reste donc encore une heure de vélo. 😩. Et 15 min plus tard, ma moyenne a encore descendue. Enfaite, j’avance en distance mais pas en temps. Désespoir.

Heureusement, le paysage est magique avec les cabanes de pêcheurs sur pilotis.

Je vais arriver au camping à 19h10. Fracassée.

Après l’installation du camping et un bon repas chaud, je trouve l’énergie d’aller voir l’océan et d’y observer un serpent de mer d’un genre particulier.

Je finis mon article. Il est 23h40.

Bonne nuit à tous.

Je vous embrasse. Anne-Laure