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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

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La Rochelle. 5/08. Anniversaire en avance.

À mon réveil, j’appelle l’aquarium. Impossible d’acheter des places sur internet. C’est le désespoir.

La dame que j’ai en ligne entend ma tristesse. Avoir fait 400 km de vélo, être à la veille des 14 ans de Raphaël et ne pas pouvoir lui offrir cette visite. C’est trop dur.

Elle nous dégotte 3 places à 9h du matin. Nous avons 35 min pour y être. Et nous allons y arriver.

Le ventre vide, même pas un café, rien mais nous y sommes.

La visite est toujours d’aussi belle. Nous étions venus en 2003. C’était l’été de la canicule. L’île de Ré avait été un vrai délice alors que la France crevait de chaud. L’air était caniculaire pour la région-aux alentours de 27 et l’océan à 24 degré…… Dois-je comprendre que je viens sur l’Atlantique uniquement les années exceptionnelles et que donc tout cet été sera pourri ! 🥺

Revenons à l’aquarium. Je vous offre quelques photos.

Je la mangerai bien celle-là
Celles là, c’est les japonais qui les mangent 😳

En sortant, il est 11h30. Nous sommes affamés. Mais vraiment ! Nous allons dans un super lieu prendre un énorme brunch. Le Brunch 616. On vous recommande. Pas de photo . Nous n’avons plus de batterie. En fait c’est rechargement de batterie pour tout le monde, nous et les appareils

Une fois le ventre plein nous visions un peu la ville. Qui est très belle. Des arcades, des bâtiments anciens, avec peu d’étages, entre 2 et 3 maximum.

Ma place Molière
Les Halles.
Belle toiture de zinc

Les petites rues appellent au vagabondage.

Nous rentrons nous reposer au camping et voir Osiris. En chemin photo sur le port.

La ville de Rochelle aime les vélos. Elle les comptent d’ailleurs.

Ça c’est à 13h. Difficile de lire, ça bouge tout le temps.

À 13h, 2153 vélos. À 19h, nous lirons 3157…. Ça pédale dur à La Rochelle

Après une sieste, une lessive et une réparation vélo, Raphaël a crevé, nous repartons en ville.

Nous avons froid et il faut nous acheter des pulls. Ce sera du Français, de l’intemporelle et du matin.

La mienne a des beaux coudes.

Crêpes pour finir cette journée. En fait nous avons fêter l’anniversaire de Raphaël avec un jour d’avance.

Je termine l’article et je vais dormir. Demain il faut remonter en selle.

J’avoue ce soir être fatiguée de cette météo. J’adore faire du vélo, mais le manque de soleil, le vent pompent toute mon énergie.

Ce soir j’ai mal aux cuisses, et le moral désespère d’avoir chaud au cœur et au corps. L’été cela sert d’abord à recharger nos batteries internes. Et forcément étant écolo, ben je fonctionne au solaire.

Vous me direz que l’éolien aussi c’est ecolo,,, sans doute mais avec du soleil svp !!!

Belle nuit à tous.

Anne-Laure

La Tranche – La Rochelle. Pluie vent soleil et 75 km. 4/08

Le réveil sonne à 7h30. Nous plions rapidement. Petit déjeuner sous olé bruine. Café dans le village pour nous réchauffer et finir l’article grâce à la 5g. Il est 10h49 et c’est parti pour la piste.

L’église de La Tranche

Notre piste est très bien fléchée. Mais nous ne voyons plus l’océan.

J’ai une pensée pour une de mes plus fidèles lectrices en passant à La Faute-sur-Mer.

Bisous Nanou

Je veux voir la pointe d’Arçay et je tente d’imposer le détour aux garçons. Impossible de les mener au bout. Ils veulent arriver à La Rochelle. Nous passons néanmoins devant le mémorial de la tempête Xianta. Beaucoup d’émotion de voir des noms de couples et de familles disparues.

Nous roulons sous une alternance de soleil et de pluie. Je passe mon temps à mettre et enlever ou enfler et remettre mon KWay. J’arrive même à le faire dans m’arrêter. Sauf qu’une fois il se bloque sur mon casque… »Oh secours je ne vous plus rien. Arrêt d’urgence et j’évite la catastrophe.

Mais bon je gère le truc. Faut juste pas oublier de défaire tous les boutons 🤣

Du coup je le mets mon Poncho à disposition permanente sans devoir m’arrêter.

Cette tempête a vraiment fait des ravages.

La piste se poursuit et nous sommes affamés. Vu la météo nous décidons de nous offrir un repas chaud dans un camping. Erreur fatale. La dame nous snobe et la sauce carbonata annoncée « maison » est froides. Bon ben ce n’est pas grave au moins les ventres sont pleins. On repart.

Osiris court beaucoup aujourd’hui. Il faut dire que nous ne croisons pas grand monde… pourquoi…. Ben il fait pourri.

Je m’évertue à garder les lunettes de soleil pourtant !

Nous longeons maintenant un canal.

Canal veut dire piste facile et plate mais aussi vent.

Ce canal ayant pour fonction de régler les terres à l’océan, nous retrouvons enfin l’océan.

Un pont levis pour bateau

Au l’île de Ré et son pont. Nous avions envisager d’y aller mais vu le temps nous abandonnons. Nous allons descendre au plus vite en espérant le soleil.

À 15h… le panneau indique le kilométrage à faire pour arriver.

Plus que 27km

Nous arrivons à Marans. Je m’effondre dans l’herbe. 10 min de repos et de sommeil. Pédaler face au vent fatigue énormément.

Je cherche à acheter des œufs de Marans. Ils sont très spéciaux. Cette année race a été créé en croisant une poule française et une poule australienne. Nous trouvons le poulailler….

Malheureusement, malgré un tour dans le village impossible d’en acheter. Je vais devoir me contenter d’une image.

Mais le village est joli. C’est une petite Venise.

La restauration du clocher est impressionnante. On ne peut oublier que cette partie de la France a été énormément bombardée pendant la deuxième guerre mondiale. Cette restauration est lumineuse !

Nous reprenons la piste. Nous longeons le canal de Luce. Et comme à chaque fois. Vent de face. Mais au moins il fait beau. Cela fait du bien de voir le ciel bleu.

Nous arrivons à 18h50 au camping municipal de La Rochelle. La dame avait dit au téléphone « pas de réservation… il reste quelques places pour les tentes.. ». Et qu’en nous arrivons en ville le message est « complet ». Quand je lui dis que nous sommes en vélo avec enfant… elle s’énerve parce que nous n’avons pas prévu. Comment faire comprendre qu’en vélo, on NE PEUT PAS prévoir. Impossible. Elle va nous trouver une place… dan d’un camping très vide … on sent le besoin de pouvoir. Mais bon l’important est d’être pris.

Au menu, saucisse purée. Nous sommes mort de faim.

Au lit tôt, demain nous voulons visiter l’aquarium de La Rochelle.

Merci de votre lecture. Désolé pour le retard mais nous avons de problème pour chargement et de réseau.

Je vous embrasse

Anne-Laure

St Julien les Landes vers La Tranche sur Mer. 3/08/21. 70km

Réveil à 7h00 pour Pascal et moi, 7h39 pour Raphaël. Nous voulons partir vite. En 1h30 le campement est plié. Nous prenons notre petit déjeuner sur les tables de l’accueil et à 9h29 nous décollons du camping.

Machines prêtes pour le départ

Objectifs multiples aujourd’hui.

D’accord un décathlon aux Sables d’Olonne pour acheter un sac de couchage à Raphaël qui a froid, mais aussi du gaz pour cuisiner. Puis nous rendre à La Tranche sur mer.

Bref il va falloir tirer du kilomètre. Il fait froid, il fait gris, il bruine.

Un moulin sans ailes

Le paysage reste très beau. Nous passons par la campagne. Parfois des Marais.

En arrivant aux Sables d’Olonne, Raphaël n’a plus de frein. Il faut faire réparer. C’est prioritaire.

Pendant que le vélo se refait une Securite, les nuages se sont amoncelés et nous repartons sous la bruine encore. Qui va se transformer en pluie ! Nous avons trouvé un abri sur le port. Regardez comme il fait beau en Vendée

On a pas froid, on a pas froid …. 🥶😶‍🌫️

Mais bon la vue est intéressante ….

Et la vie pleine de surprises. Parfois magiques. Il y a un dauphin dans le port. Jamais je n’en avais vu en liberté.

Il est énorme. 🐬

Pour le guider vers la sortie, la navette du port démarre et automatiquement, l’animal va le suivre et rejoindre la mer.

Il n’empêche que tout le monde a constaté un nez abîmé , un aileron entaillé aussi et sa taille signe de son grand âge. Savez vous comment on appelle les dauphins qui viennent dans les ports …. Des ambassadeurs. J’aime le symbole.

Visite de la ville. L’église, Les Halles, une librairie pour Raphaël.

Les Halles

Nous nous achetons également des sardines du port de Saint-Gilles où nous sommes passés un dimanche.

Dans la ville, nous visitons la quartier de l’île Penotte. Une artiste, Dan Aubrin décore le quartier par des fresques réalisées avec des coquillages. C’est surprenant et assez poétique.

Nous suivrons Les Sables. Il est 14h30. Nous avons 40 km à faire pour rejoindre La Tranche. On y croit. Pas trop de vent donc ça devrait aller.

La piste longue la côte, toujours d’aussi belle.

Pascal joue au photographe
Mémorial d’un drame.
Le trou du Diable.

J’avoue que ce trou là m’a fait penser à deux choses. D’abord Gibraltar. Je ne sais pas qui d’entre vous a vu ce lieu mais c’est une chose assez dingue que de voir ce couloir. Les parois sont vertigineuse. Bien droite. Et pourtant ce n’est pas le travail de l’homme mais de la nature. Il y a environ 7 millions d’années. En créant la plus grande cascade de l’histoire de l’humanité. 100 millions de m3/h s’écoulèrent de l’Atlantique vers la Méditerranée. Et transformèrent un désert de sel en une mer magnifique. On a l’impression de voir une ouverture dans le continent. Un grand coup de pioche !

Ma deuxième pensée va à un de mes Disneys préférés. Pourtant peu connu. Bernard et Bianca. En voyant ce trou là j’ai repensée à la petite Dorothée envoyer au fond du trou pour récupérer le diamant pour l’affreuse. Comme j’ai aimé ces deux petites souris, leur ami l’albatros et bien sûr Evinrude ! À voir et à revoir.

Après la côte, les marais salants. La vue est encore saisissante. Le plafond bas et gris rend la lande encore plus nostalgique.

Nous pédalons soit sur du sable soit sur du goudron. Nous avançons vite. Osiris arrive à souvent pouvoir courir. Elle reste bien à côté du vélo à la commande. J’avoue que la perspective du monde sur les pistes que nous ferons dans Les Landes me poussent à bien lui faire respecter les consignes pour qu’elle soit vraiment au point a ce moment là.

À Jard sur mer, goûter. Nous sommes morts de faim. Dans le village très fréquenté, des installations pour jouer aux échecs et aux Dames.

Puis à nouveau des marais à perte de vue. Plus d’océan pour la journée.

Mais nous pédalons encore dans des forêts Un arrêt technique le fait avoir une pensée pour mon Amandine. Décidément ces bêtes là aiment le temps humide et pluvieux. Il y en a sur toute la piste et elles sont de bonne facture.

Enfin La Tranche. Il est 18h55. Le camping annonce complet sauf vélo 😁.

Bon ce camping me rappelle des souvenirs de Hongrie. On est pas au top de la propreté ni de la modernité. En même temps, on ne paie que 18€ pour nous trois.

J’ai vraiment envie d’une douche !

Repas costaud pour nous restaurer. Pâtes, sardines achetées ce midi ( pas tout juste deux boîtes rassurez-vous, et crème Mont-Blanc.

La nuit est fraîche et il pleut souvent.

Au programme de la journée de mercredi… tenter de rejoindre La Rochelle.

À bientôt. Désolée pour les fautes. Pas le temps de relire. 🥺

Anne-Laure

Camping Château la forêt. 2 août 21. Repos

Il n’y aura donc pas d’article, aujourd’hui.

Repos = repos même pour la blogueuse 😉.

Belle journée à vous.

Anne-Laure

Saint Gilles vers Château La Forêt. Journée spéciale Raphaël. 1/08/21

Un camping c’est important. Cela peut être une catastrophe, une arnaque, une usine ou juste un petit havre de paix.

Lorsque nous arrivons revivions vers Saint Gilles-Croix-de-Vie, nous avons n avons longer un grand nombre. Du bruit et de la foule. Pas notre truc à nous. Une fois arrivée à destination, il a bien fallu se décider à se diriger vers un lieu de villégiature. Et notre choix s’est porté sur un petit camping avec seulement 2 étoiles : Camping Le petit Pavillon à Saint Gilles Croix de Vie. Après tout , ce dont nous avons besoin c’est d’un emplacement et d’une bonne douche.

Et ce camping est juste nickel. Calme, très propre et vraiment pas cher. Alors si vous aussi vous passez d’un camping à un autre, optez pour ce lieu familiale, ombragé et très accueillant.

Devant le camping, une plante inconnue magnifique qui me fait penser à mon Papagayo

Nous décollons à 10h45 en direction d’un grand parc d’accrobranche. Ce n’est pas sur la route mais Raphaël nous a demandé ce détour. Comme une avance sur son anniversaire qui approche à grand pas.

Nous avons décidé de rendre ces vacances les plus agréables possibles pour Raphaël, histoire de compenser l’absence de ses frères et sœurs mais aussi le fait qu’il n’ait pas fait de camp scout. Et pour le moment le bonhomme savoure et apprécie. Nous avons donc droit à un sacré paquet nombre de « Merci les parents! »

La piste est roulante et sableuse. Elle offre parfois de jolis points de vue sur l’océan.

Allez, un petit selfie pour saluer. 😉

Cette côte offre vraiment des jolies surprises. J’aime beaucoup les rochers qui découpent le paysage. Décidément je préfère les criques aux grandes plages de sables. La Méditerranéenne en moi ne peut pas se refaire. 😁

Il faut ensuite quitter la côte pour pénétrer dans les terres en direction de notre objectif.

Plus d’océan mais des petits lacs avec des canards qui rient à me voir avancer difficilement 🦆.

Nous voilà en partage de route sur une départementale. Il faut faire attention.

Celui là, je suis contente de ne pas l’avoir croisé !

Les garçons n’oublient pas l’actualité du moment. Ils suivent la compétition de fleuret depuis le vélo de Pascal.

Arrivée à notre destination, nous trouvons un autre super camping « Château La Forêt ». Ce camping a été créé il y a plus de 40 ans par l’oncle de l’actuel propriétaire et le château appartient à la même famille depuis 5 générations. C’est encore un camping familial mais très grand, très spacieux. Et bien sûr…c’est sûr les terres de ce château que le parc d’accrobranche est installé.

Une fois l’emplacement choisi, les garçons filent à l’accrobranche et je monte le campement toute seule en 40 min 💪💪💪.

Petite pause déjeuner bien simple.

Avant une pause café bien méritée.

Le camping est hyper agréable encore une fois. Très grand mais très clame, très familial. La propriétaire m’explique que leur clientèle est avant tout anglaise. Donc beaucoup absente cette année mais bien remplacée par les français.

Ce qui est incroyable ici c’est le calme malgré la taille du camping. 😁.

Après mon petit café, je vais faire un tour vers le parc du Grand Défi. C’est impressionnant ! Jamais vu autant de passerelles ou de tyroliennes.

Impressionnant, il y en a de partout dans la forêt.
Est ce que vous entendez le bruit des tyroliennes ?

Petite promenade avec Osiris autour des 3 étangs du camping.

Le château

Au loin des drôles de bulles attirent mon regard. Il s’agit de logements gonflables.

Y a t’il des Télétubbies à l’intérieur ??

Pendant ce temps, Raphaël s’éclate !

Il est tout là haut !

Il y a des animaux bizarres au milieu de ce parc 🤣.

🙉🐒

Le camping offre l’apéritif d’accueil. On ne va pas se priver. 😋

À la vôtre.

Et en plus il y a la musique 🎵.

Bon ben on va terminer cette journée hors du temps par un délire ….

Vous êtes prêts ???

Combien de temps vais-je les supporter 🤪

Bon au moins je ne vais plus me demander si je suis bien coiffée 😂.

Ce soir ce sera pâtes à la Carbonnara. Histoire de combler nos estomacs.

Demain ce sera repos ou direction les Sables. C’est la météo qui décidera.

Belle nuit à vous tous. Je m’offre un peu de lecture dans mon sac de couchage.

Je vous embrasse.

Amicalement.

Anne-Laure

Premier jour. Train et mini golf. 25/07/21

Et voilà c’est reparti. Et comme toujours il faut commencer par justement partir… de Lyon.

Cela fait longtemps que nous avons décidé de préférer le train à la voiture.

Plus écologique bien-sûr, mais aussi plus simple. Il suffit de se laisser porter par le train. Avec une chienne morte de trouille en voiture cela devient une évidence.

Mais quand en plus le train est direct de Lyon à Nantes. La question ne se pose plus. Le seul truc est d’attraper le train.

Alors que nous avions pris des billets au départ de Lyon Vaise, j’ai réalisé hier que le train partait de Perrache. La raison et la prudence nous invitent à nous rendre jusqu’à Perrache pour être sûr d’avoir du temps pour monter dans le train. En effet, 4 min à Vaise c’est chaud.

Bien nous en a pris ! N’ayant pas réservé de place pour les vélos, nous ne voulons pas risquer d’être refusés.

Nous arrivons 20 min avant à la gare. Le contrôleur est un peu « toochy ». Je lui sors mon petit discours et tout « passe crème ». Il faudra juste que nous payons les emplacements vélos. Et ça me va très bien !

Nous sommes installés pour 6h44. Direct sans changement. Le pied absolu ! Et bien sûr c’est l’année où nous ne sommes que 3 que ce train existe 🤔.

C’est repos et jeux tranquillement. À Nevers j’arrive même à aller chercher un café pendant le changement de sens de la micheline.

Arrivée à Nantes à 16h15. Il faut recharger les vélos avant de pouvoir sortir de la gare.

À Nantes il y a des œuvres d’art un peu partout dans la ville et une dès la sortie de la gare.

La ville offre des petites surprises pittoresques comme cette rue offrant des marionnettes au dessus de chaque boutique.

Arrivée au camping, Raphaël monte le campement en vitesse. Il a un objectif !

Le mini golf !

Et c’est moi qui gagne ! Je leur ai mis une véritable raclée malgré un trou à 9 coups. 😁🤩

Petite bière qui sonne vraiment le début des vacances avant d’aller se reposer. Osiris est au paradis. Le calme et la verdure.

Demain nous allons à l’Île aux Machines.

Merci pour cette premier lecture. À très vite.

Anne-Laure

Saint Gilles-Arles-Lyon 30km

Réveil à 7h. Il pleut. Je suis bien contente de ne pas avoir à plier une tente mouillée.

Si moi j’ai bien dormi, c’est au tour de Pascal de se plaindre de sa nuit. Il regrette la fraîcheur de sa tente.

Nous réveillons les garçons, rangement, reste de pain et de confiture. Nous enfourchons nos vélos à 8h20. Direction la boulangerie pour des viennoiseries et du café ! Nous traversons la ville endormie.

Nous décollons de Saint-Gilles à 8h40. Il pleut. Une petite pluie fine. Cela fait longtemps que cela ne nous gêne plus à vélo. Je dirais même que nous savons que cela rend la route plus roulante. Nous n’avons que 26 km à faire et un train à 14h44. C’est donc tranquille.

La piste est d’une tranquillité absolue. Nous ne croisons absolument personne. Osiris court à côté de nous. Il faut juste garder les garçons à une allure qui soit supportable pour elle soit aux alentours de 15km/h.

À 10h45 nous sommes à Arles. Et Gabriel crève. Il faut réparer. Heureusement, il ne pleut plus.

Nous sommes juste devant l’abbatiale. Sous bonne protection

Mais le petit déjeuner est loin. Nous avons faim. Alors une fois n’est pas coutume nous vous recommandons une adresse trouvée au hasard des rues d’Arles. « Tonton Sam ». Des hamburgers maison, avec du pain bio, des viandes locales, des sauces maison et des frites délicieuses. Nous nous régalons.

Petite visite d’Arles pour Gabriel. Les arènes bien sur.

Et c’est le retour au bord du Rhône.

La boucle est bouclée.

Notre train est dans longtemps , mais nous voulons tenter de rentrer plus vite à Lyon.

Nous nous rendons à la gare et autant vous prévenir. Nous n’allons pas le regretter.

Arrivés à la gare, nous constatons qu’il y a au moins 25 vélo sur le quai. Le train de 12h40 est en retard. C’est un TER avec seulement une rame. Le contrôleur refuse l’accès à tous les vélos. De toutes façons, la rame est bondée. Il faut attendre le suivant. Et croiser les doigts. Oui, nous avons bien fait de venir plus tôt !

Nous sommes tous alignés sur le quais à se demander combien de vélos il y aura déjà dans le train et surtout qu’elle sera l’humeur du contrôleur. Car c’est de lui que tout dépend.

Le train arrive, nous sommes en première position, pour nous c’est gagnés…. nous sommes tous les 4 dans le train. Et cela sera même bon pour tous les autres cyclistes. Il y a des vélos de partout

Nous sommes bien contents d’être assis car nous allons apprendre qu’un train a été annulé et que les passagers sont du coup basculés sur celui dans lequel nous sommes. Il y a du monde partout dans les couloirs. La SNCF fait encore une fois des miracles de planification et d’anticipation. 😤😡

Nous arriverons à 16h40 à Lyon. Il faudra se dépêcher de rentrer. Nous avons une fenêtre de 15 min pour parvenir à la maison sans nous prendre la pluie sur la tête. 🤞

Ce fut un petit tour en Camargue bien agréable, malgré le vent, les moustiques et un peu de pluie.

Merci encore une fois de m’avoir lu. À bientôt pour notre périple de cet été. Nous avons espoir d’une belle virée en Europe du Nord avec des villes mythiques en prévision. Mais je préfère garder la surprise pour plus tard.

Avec l’espoir de vous avoir diverti et le bonheur de ces moments à vélos.

Anne-Laure

Saintes-Marie de la Mer vers Saint-Gilles.

Après une journée entière dan sle vent, nous avons eu une nuit dans vent. Le mistral a soufflé presque toute la nuit. Il a glacé la nuit. Ce vent amène le ciel bleu, mais il vous pénètre jusqu’aux os. J’ai eu froid.

Puis le vent a cessé et la pluie est tombée. Au réveil d’une nuit difficile pour moi à cause du froid, le ciel est gris. Il n’y a que plus de vent… les moustiques sont de retour 🤪. En Camargue c’est soit l’un, soit l’autre.

Départ tranquille à 11h. Nous commençons par faire un tour dans la ville pour la montrer aux garçons. Malheureusement l’église ferme. Encore une fois je ne pourrai pas la visiter.

Les arènes sont bien sûr fermées mais la plage est accessible et bien belle.

Direction Sainte-Gilles. Sans le vent cela s’annonce tranquille.

Nous traversons la Camargue par l’intérieur. Nous bordons des rizières et de vignes. Il y a une leon d’oiseaux encore mais se sont bien joutes au paysage les chevaux et les taureaux aux camarguais. Le yin et le yang de ce pays.

Ce que j’ai le plus aimé aujourd’hui, c’est mes fleurs le longs de la piste. Des chardons magnifique, des coquelicots bien sur, mais aussi des petites fleurs bleus, des foins d’une couleur extraordinaire.

La nature est si belle dans sa simplicité. Être dans la campagne, avancer tranquillement et au rythme de mes jambes , sentir une petite pluie fine venir de temps en temps nous rafraîchir, entendre le vent léger dans les hautes herbes…. la vie est belle quand elle est aussi simple.

La piste nous offre des petits détours comme celui que nous faisons pour surplomber le Canal du Rhône à Sète. Cela me rappelle le Canal du Midi.

Nous sommes à 17h20 au camping. Ce soir ce sera un petit bungalow pour avoir moins froid. Et barbecue pour faire plaisir aux garçons.

Le bonheur simple et la vie paisible.

Bonne soirée à tous.

Anne-Laure

Port Saint Louis vers Sainte Marie. Du vent !

Réveil avec le chant des oiseaux. il a plu une bonne partie de la nuit mais ce matin , le vent a poussé tous les nuages loin de nous. Le vent….

Vous notez….c’est déjà la deuxième fois que je vous en parle.

La piste est une route sablonneuse, pleine de trou. Alors qu’elle est interdite aux voitures, c’est un balai sans fin. Nous comprendrons plus tard.

Dans les étangs nous pouvons apercevoir une multitude d’oiseaux et bien sûr quelques flamands roses.

Mais il faut rester concentré sur la piste, le vent est tel qu’il nous déstabilise, et bien sur nous ralenti !

Et de trois. Le vent donc. De face, à décorner des bœufs.

Je mouline pour préserver mon genou mais je ne lésine pas. Pourtant le compteur n’affiche guère plus de 9 km. En fait, entre les moments à 7 km/h et les têtes pointes à 12…. la moyenne est aux alentours de 8 où 9km /heure.

Cela permet d’admirer le paysage mais c’est fatiguant. J’admire les étangs.

Sur le côté des zones humides secouées par le vent, de soyeux sont plantés. Et sur chaque poteau, un caillou est posé, en équilibre. C’est un tour de force d’équilibre. Et très beau à voir.

Nous arrivons enfin à la plage de Beauduc. C’est encore une fois le paradis de kits surfeurs.

Il y a tellement de vent que nous ne pouvons pas nous y rendre. Et puis le soleil tape trop fort. À l’abri d’une dune, nous prenons rapidement un repas. Mais nous sommes en plein soleil. Impossible de rester trop longtemps. Je fais la manche auprès de surfeurs pour obtenir de le riz et nous repartons.

Nous reprenons la piste pour nous rendre aux Saintes. C’est toujours aussi beau, mais toujours aussi exposé au vent.

Nous traversons ce qui s’appelle la digue à la mer. Puis direction le phare. La piste est en plein vent, en plein soleil. Ça épuise. On avance doucement. Surtout moi. Juste avant l phare, j’ai une pensée pour mes amies qui se reconnaîtrons.

Il faut continuer ainsi jusqu’au bout. J’admire les flamands roses, je pense à mes licornes. Les petites fleurs sur les chemins sont justes divines.

Et nous allons galérer ainsi jusqu’à notre arrivé à 17h30. Record de lenteur battu. C’est ainsi quand il y a du vent.

En fait c’était une belle journée de vélo mais il ne fallait pas être pressé et savoir admirer la Camargue dans toute sa splendeur.

Belle nuit à vous tous.

Anne-Laure

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