Nous avons eu droit à un orage mémorable dans la nuit. Il a tonné et plu si fort qu’Osiris, morte de trouille à obtenu de rentrer dans notre tente. La pauvre chienne n’en mené pas large. Elle a fini sa nuit sur nos pieds. Heureusement que nous avons une 3 places.
Réveil à 8h30. C’est lorsque les réveils commencent à être plus tardif que je note la fatigue générale.
Prmeirr pliage sans Amandine. Raphaël et Solène sont très efficace. Pierre-Louis a du mal. Il accuse la fatigue musculaire d’avoir tiré Osiris toute la journée de la veille.
Au vu de tout ceci, j’ai réussi à faire entendre à Pascal que nous le pourrons pas aller au bout de l’itinéraire initialement prévu.
Je propose à Pascal de nous rendre jusqu’à Paimpol. Il pourra continuer à pédaler seul pendant que les enfants se reposeront avant la rentrée.
En attendant il faut démarrer la journée de vélo. Nous arrivons à décoller à 12h00. Il a fallu faire des réparations sur le vélo de Solène.
Nous allons prendre le taxi bat pour passer de Saint Malo à Dinar par la mer au lieu de faire de grand tour de la anse. Pour information, le Taxi Boat est moins cher que la navette. Pas de supplément vélo ni pour le chien ! C’est tout bénéfice pour nous.
À nous 5, nous remplissons le petit bateau avec nos vélos et nos sacoches. L’impression d’être les rois du pétrole quand nous voyons au loin la navette pleine à craquer.
Une fois à Dinard, nous logeons le rivage pour sortir de la ville. La mer est toujours aussi belle, d’un bleu vert incroyable.
Une fois sortis de la ville pause picnic. Le ciel est menaçant alors que nous sommes pour le moment en plein soleil. Il tape du fort sur nous sommes obligés de déplacés notre plaid pour nous mettre à l’abri. Pourtant au loin des gros nuages noirs s’amoncellent et menacen’y. Pascal fait tomber la nouvelle, orage prévu dans 30 min.
Je me souviens de notre deuxième voyage à vélo. Nous étions alors sur La Loire à Vélo. Ce jour là, nous avions réussi à filer plus vite que la pluie et à arriver au camping avant qu’elle ne nous tombe dessus.
Aujourdhui, les applications nous président avec justesse pluie ou soleil à quelques minutes près. C’est moins drôle mais bien pratique.

Aujourd’hui aucun espoir ne nous était permis. Nous prenons effectivement un premier gros orage en entrant dans le village de Beaussais-sur-mer. Vive les K-Way et poncho divers. Nous continuons sous la pluie.
Nous sommes en Bretagne. L’orage tombe fort, mais il ne dure pas. Rapidement il devient une petite pluie fine. Je préfère enlever mon poncho, cette fraîcheur est bien agréable.
La piste est étrange aujourd’hui. J’ai l’impression de tourner en rond. Vraiment.
C’est à la fois vrai car nous faisons beaucoup de détours pour éviter les routes très fréquentées et bien sûr faut puisque le kilométrage restent pour arriver à notre destination descend. Mais c’est ma sensation du jour.
A 16h30, alors que nous sommes proche du Château Guldo, un deuxième otage nous tombe dessus. Celui là est gros, fort, glaçant.
Nous sommes obligés de nous arrêter. Alors que nous envisageons de nous offrir un chocolat chaud dans le bar situé sur notre chemin, nous sommes refoulés à cause de la présence de la chienne. Moi je veux bien entendre que le commerce va mal, que la crise fait des ravages. Mais quand je ne vois que 7 clients et que le patron en refuse 5 d’un coup je m’interroge. Et je n’ai pas fini de m’interroger aujourd’hui….

Alors que nous sommes sous l’eau depuis plus d’une heure, nous appelons un premier camping. « Désolé Madame mais je ne prends pas les clients qui le restent que pour une nuit ». Donc en fait vous préférez vous passer d’1 nuit alors que vous n’êtes pas complet ….. J’avoue mon côté commerçant ne comprends pas.
Nous arrivons à Matignon, le village… pas le palais- à 18h00. Nous sommes congelés et trempés.
En passant devant la maison paroissiale j’ai un espoir d’être accueillie, de nous mettre au chaud. Malheureusement personne et aucun numéro pour appeler en urgence.
Nous repartons.
En chemin, Raphaël signale le panneau gîte devant une maison. La dame est devant sa porte et me voit venir vers elle. C’est Mme Bardu et son époux. Ses gites sont malheureusement pleins. Au vu de son sourire, j’ose… « Auriez vous un garage pour nous accuuelllir, pour nous mettre au sec ? » La réponse est…. oui. Annick et son époux sont adorable. Ils sortent une croître du garage pour nous permettent d’y dormir. J’ai même pu faire chauffer mon riz dans sa cuisine. Et à presque 22h30 je vais pouvoir publier et dormir. Mille mercis à eux.
Si cette journée fut mouillée, elle fut aussi ponctuée de paysage toujours aussi beaux, d’allées d’arbres majestueux, de ciel orageux menaçants mais si beaux. La Bretagne métrite sa réputation climatique mais aussi paysagère.
Belle nuit à vous.
Amicalement.
Anne-Laure