Bonjour à tous. Je sais que les articles sont parus sans photos. Je suis navrée mais je n’arrive pas à faire mieux pour le moment. Gros problème de réseaux.
J’ai le choix entre ne pas faire d’article ou en faire sans photo. Vous connaissez celui que j’ai fait.
La journée d’hier a laissé des traces.
Après les 73 km, Amandine avait mal à son genoux gauche. Un patch Flector et au matin les choses allaient beaucoup mieux. En ce qui me concerne, tous ces km ne m’ont pas gêné. Aucune douleur.
Par contre ce matin au réveil, clairement, je sens mes cuisses. Pas de douleur réelle aux genoux mais un rappel de l’existence des muscles des cuisses qui sont, je vous le rappelle, les plus gros muscles de notre corps.
Et bien figurez vous que ce n’est pas désagréable. Et puis une fois sur le vélo, j’oublie.
Au réveil, nous confirmons qu’Osiris est fatiguée. Ses pâtes ne vont pas trop mal, mais les chaussons ont appuyé son ergo sur sa patte et ce n’est pas très joli. Pour elle, pas de course aujourd’hui, cariole obligatoire. Il va falloir la contenir dedans. Un vrai défi.
Une fois le campement rangé, le petit déjeuner pris, nous décollons à 10h50 !
YES 10 min de mieux que la veille, il faut savoir se contenter de peu 😬- direction le Mont Saint Michel.
La vue est saisissante.
Le temps étant très brumeux avec un léger crachin qui fait bien râler les enfants, le Mont semble se cacher de nos yeux. C’est grandiose.
Il y a depuis quelques années une route qui permet d’arriver au pied du Mont et qui est emprunté par des navettes. Ces bus sont très originaux car ils sont dotés d’une cabine de conduite des deux côtés du bus.

Normal, il ne leur est pas possible de faire demi tour une fois au pied du Mont. Donc en fait le bus circule en étant toujours dans le même sens. Seul le conducteur passe d’un côté à l’autre. Il fallait y penser.
Nous laissons nos montures avec toutes les sacoches au pied de l’ange sans pouvoir ni les attacher, ni espérer une autre surveillance que celle de celui qui nous observe du haut de sa flèche.

Nous qui passons nos vacances dans une forme de solitude en étant chacun sur nos vélos, à circuler dans la nature, moi qui ai du mal avec la foule compacte- sauf aux concerts de rock j’avoue- ici c’est l’horreur. Le Mont est plein de touristes. On se marche les uns sur les autres. Tous avec un masque, mais aucune distanciation possible. Le petit virus doit se régaler.
Nous le supportons guerre cette ambiance surpeuplée et choisissons de vite redescendre pour aller pédaler dans la nature.
Il pleut un peu. Un grosse bruine. Qui mouille un peu et surtout qui nous refroidi. Surtout Amandine. Il est presque 14h, tout ceci met Solène et Pierre-Louis de mauvais poil.
Dans ces cas là, il faut nourrir les bêtes pour les calmer. Ce sera friterie avec Panini pour réchauffer les corps et les esprits.
Quand nous remontons sur les vélos, la météo est plus clémente.
Il faut ficeler Osiris dans sa cariole pour qu’elle y reste allongée pour se reposer.
C’est Pierre-Louis qui l’a tracte depuis hier midi. Il a en fait largement assez de force pour porter non seulement la tente car nous avons allégé Amandine depuis hier à cause de son genou, mais aussi le chien. Inutile que je m’épuise. Solène prend très à cœur de surveiller sa chienne. Ces deux là, pardon ces 3 là si on compte la chienne feront le voyage de la journée ensemble tout du long.
Cette piste est prodigieuse. Nous sommes sous une belle allée d’arbre. Le Mont Saint Michel est derrière nous. Nous nous éloignons tout en prenant la mesure de la baie que nous logeons. Nous voyons les cultures de maïs mais aussi de poireaux et au loin les champs de près salés puis la zone de vase qui sera sous l’eau une fois la marée haute. Les couleurs sont dans le gris, le blanc, l’épure. C’est Subjuguant.



Les maisons me font penser à celles d’Auvergne par la taille de la pierre. Elles sont par contre plus basse. Rarement plus d’un étage. Volets aux couleurs chatoyantes et parfois des toits de chaumes.
Vers 16h, nous arrivons à la Chapelle Sainte Anne. La vue sur la baie est époustouflante.
Nous pouvons encore apercevoir le Mont Saint Michel bien sûr, mais la cote de Saint Malo se devine, les îles de aussi.
Et le soleil a maintenant presque réussi à percer les nuages.
Voilà que les couleurs changent. Un peu de bleu dans la mer, du vert sur la mer. Les paysages sont grandioses. Je ne m’en lasse pas.
Nous devons pédaler face au vent. Car ici du vent il y en a !
D’ailleurs si nous le subissons, d’autres s’en sont servi autrefois – les vieux moulin à vent en témoigne qu’il leur reste leurs ailes ou pas- aujourd’hui c’est une source d’amusement, de plaisir ou de sport. Il y a énormément de char à Voile. Le village de Berceaux est d’ailleurs la capitale mondiale de ce sport et en organise les championnats du monde. Il faut dire que le lieu se prête parfaitement à cette pratique.

En quittant le village, nous tombons sur une maison qui nous fait clairement penser à celles des Hobbits. Elle est de toute beauté, sa porte, le porche, les formes, quelle belle œuvre.


Nous continuons à longer la baie.
C’est maintenant le monde des conchyliculteurs. Pascal pourra donc se régaler d’huîtres ce soir.

Moi je continue à m’extasier sur les couleurs de la baie. Je suis époustouflée. J’étais déjà venue ici…. mais en voiture.
Encore une fois, mon vélo m’offre de voir le paysage plus intensément, plus profondément.

Les Moulins profitent du vent ….

Moi qui vais toujours vite dans l’année, moi qui suis plutôt speed comme personne, affairée a mille et unes choses à la fois, en vélo… je prends mon temps.
J’ai appris à respecter mon corps, mes muscles, mes articulations pour aller à la bonne vitesse. Celle qui n’est pas une souffrance et qui me permet de porter pleinement de mon vélo, de mon corps que je sens travailler sans aucune souffrance, du silence qui m’entoure et de la beauté des paysages que je traverse. Oui le vélo mérite bien son surnom de « Petite Reine». Pour moi ma bicyclette, mon Blacky est bien plus.

A 17h30 les enfants nous annoncent qu’ils sont arrivés au camping et commencent à monter la tente. C’est presque un miracle.
Non seulement pour l’heure d’arrivée, mais aussi car quand nous les rejoignons, la tente est montée, le campement est presque en place.

Tout le monde va pouvoir se baigner dans la piscine ce soir.
Il y a des planchas à disposition. Ce soir, saucisse grillées. C’est la fête. Et bien sûr des huîtres pour Pascal, des galettes en dessert Quelle belle journée de vélo.
Je vous mettrai des photos bientôt, promis.
Au moins l’article…. merci de votre lecture.
Amicalement.
Anne-Laure
16 août 2020 at 16 h 51 min
Super. Bravo à la famille Cesar. Pas besoin de photos car les descriptions sont au Top. Bonne continuation. Bises
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17 août 2020 at 14 h 05 min
Bisous Frédérique. La famille Cézard 😉
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