Réveil à 7h00 pour Pascal et moi, 7h39 pour Raphaël. Nous voulons partir vite. En 1h30 le campement est plié. Nous prenons notre petit déjeuner sur les tables de l’accueil et à 9h29 nous décollons du camping.

Machines prêtes pour le départ

Objectifs multiples aujourd’hui.

D’accord un décathlon aux Sables d’Olonne pour acheter un sac de couchage à Raphaël qui a froid, mais aussi du gaz pour cuisiner. Puis nous rendre à La Tranche sur mer.

Bref il va falloir tirer du kilomètre. Il fait froid, il fait gris, il bruine.

Un moulin sans ailes

Le paysage reste très beau. Nous passons par la campagne. Parfois des Marais.

En arrivant aux Sables d’Olonne, Raphaël n’a plus de frein. Il faut faire réparer. C’est prioritaire.

Pendant que le vélo se refait une Securite, les nuages se sont amoncelés et nous repartons sous la bruine encore. Qui va se transformer en pluie ! Nous avons trouvé un abri sur le port. Regardez comme il fait beau en Vendée

On a pas froid, on a pas froid …. 🥶😶‍🌫️

Mais bon la vue est intéressante ….

Et la vie pleine de surprises. Parfois magiques. Il y a un dauphin dans le port. Jamais je n’en avais vu en liberté.

Il est énorme. 🐬

Pour le guider vers la sortie, la navette du port démarre et automatiquement, l’animal va le suivre et rejoindre la mer.

Il n’empêche que tout le monde a constaté un nez abîmé , un aileron entaillé aussi et sa taille signe de son grand âge. Savez vous comment on appelle les dauphins qui viennent dans les ports …. Des ambassadeurs. J’aime le symbole.

Visite de la ville. L’église, Les Halles, une librairie pour Raphaël.

Les Halles

Nous nous achetons également des sardines du port de Saint-Gilles où nous sommes passés un dimanche.

Dans la ville, nous visitons la quartier de l’île Penotte. Une artiste, Dan Aubrin décore le quartier par des fresques réalisées avec des coquillages. C’est surprenant et assez poétique.

Nous suivrons Les Sables. Il est 14h30. Nous avons 40 km à faire pour rejoindre La Tranche. On y croit. Pas trop de vent donc ça devrait aller.

La piste longue la côte, toujours d’aussi belle.

Pascal joue au photographe
Mémorial d’un drame.
Le trou du Diable.

J’avoue que ce trou là m’a fait penser à deux choses. D’abord Gibraltar. Je ne sais pas qui d’entre vous a vu ce lieu mais c’est une chose assez dingue que de voir ce couloir. Les parois sont vertigineuse. Bien droite. Et pourtant ce n’est pas le travail de l’homme mais de la nature. Il y a environ 7 millions d’années. En créant la plus grande cascade de l’histoire de l’humanité. 100 millions de m3/h s’écoulèrent de l’Atlantique vers la Méditerranée. Et transformèrent un désert de sel en une mer magnifique. On a l’impression de voir une ouverture dans le continent. Un grand coup de pioche !

Ma deuxième pensée va à un de mes Disneys préférés. Pourtant peu connu. Bernard et Bianca. En voyant ce trou là j’ai repensée à la petite Dorothée envoyer au fond du trou pour récupérer le diamant pour l’affreuse. Comme j’ai aimé ces deux petites souris, leur ami l’albatros et bien sûr Evinrude ! À voir et à revoir.

Après la côte, les marais salants. La vue est encore saisissante. Le plafond bas et gris rend la lande encore plus nostalgique.

Nous pédalons soit sur du sable soit sur du goudron. Nous avançons vite. Osiris arrive à souvent pouvoir courir. Elle reste bien à côté du vélo à la commande. J’avoue que la perspective du monde sur les pistes que nous ferons dans Les Landes me poussent à bien lui faire respecter les consignes pour qu’elle soit vraiment au point a ce moment là.

À Jard sur mer, goûter. Nous sommes morts de faim. Dans le village très fréquenté, des installations pour jouer aux échecs et aux Dames.

Puis à nouveau des marais à perte de vue. Plus d’océan pour la journée.

Mais nous pédalons encore dans des forêts Un arrêt technique le fait avoir une pensée pour mon Amandine. Décidément ces bêtes là aiment le temps humide et pluvieux. Il y en a sur toute la piste et elles sont de bonne facture.

Enfin La Tranche. Il est 18h55. Le camping annonce complet sauf vélo 😁.

Bon ce camping me rappelle des souvenirs de Hongrie. On est pas au top de la propreté ni de la modernité. En même temps, on ne paie que 18€ pour nous trois.

J’ai vraiment envie d’une douche !

Repas costaud pour nous restaurer. Pâtes, sardines achetées ce midi ( pas tout juste deux boîtes rassurez-vous, et crème Mont-Blanc.

La nuit est fraîche et il pleut souvent.

Au programme de la journée de mercredi… tenter de rejoindre La Rochelle.

À bientôt. Désolée pour les fautes. Pas le temps de relire. 🥺

Anne-Laure