Le réveil sonne à 7h30. Nous plions rapidement. Petit déjeuner sous olé bruine. Café dans le village pour nous réchauffer et finir l’article grâce à la 5g. Il est 10h49 et c’est parti pour la piste.

Notre piste est très bien fléchée. Mais nous ne voyons plus l’océan.
J’ai une pensée pour une de mes plus fidèles lectrices en passant à La Faute-sur-Mer.

Je veux voir la pointe d’Arçay et je tente d’imposer le détour aux garçons. Impossible de les mener au bout. Ils veulent arriver à La Rochelle. Nous passons néanmoins devant le mémorial de la tempête Xianta. Beaucoup d’émotion de voir des noms de couples et de familles disparues.

Nous roulons sous une alternance de soleil et de pluie. Je passe mon temps à mettre et enlever ou enfler et remettre mon KWay. J’arrive même à le faire dans m’arrêter. Sauf qu’une fois il se bloque sur mon casque… »Oh secours je ne vous plus rien. Arrêt d’urgence et j’évite la catastrophe.
Mais bon je gère le truc. Faut juste pas oublier de défaire tous les boutons 🤣


Cette tempête a vraiment fait des ravages.
La piste se poursuit et nous sommes affamés. Vu la météo nous décidons de nous offrir un repas chaud dans un camping. Erreur fatale. La dame nous snobe et la sauce carbonata annoncée « maison » est froides. Bon ben ce n’est pas grave au moins les ventres sont pleins. On repart.
Osiris court beaucoup aujourd’hui. Il faut dire que nous ne croisons pas grand monde… pourquoi…. Ben il fait pourri.

Nous longeons maintenant un canal.
Canal veut dire piste facile et plate mais aussi vent.

Ce canal ayant pour fonction de régler les terres à l’océan, nous retrouvons enfin l’océan.

Au l’île de Ré et son pont. Nous avions envisager d’y aller mais vu le temps nous abandonnons. Nous allons descendre au plus vite en espérant le soleil.
À 15h… le panneau indique le kilométrage à faire pour arriver.

Nous arrivons à Marans. Je m’effondre dans l’herbe. 10 min de repos et de sommeil. Pédaler face au vent fatigue énormément.
Je cherche à acheter des œufs de Marans. Ils sont très spéciaux. Cette année race a été créé en croisant une poule française et une poule australienne. Nous trouvons le poulailler….


Malheureusement, malgré un tour dans le village impossible d’en acheter. Je vais devoir me contenter d’une image.

Mais le village est joli. C’est une petite Venise.

La restauration du clocher est impressionnante. On ne peut oublier que cette partie de la France a été énormément bombardée pendant la deuxième guerre mondiale. Cette restauration est lumineuse !

Nous reprenons la piste. Nous longeons le canal de Luce. Et comme à chaque fois. Vent de face. Mais au moins il fait beau. Cela fait du bien de voir le ciel bleu.

Nous arrivons à 18h50 au camping municipal de La Rochelle. La dame avait dit au téléphone « pas de réservation… il reste quelques places pour les tentes.. ». Et qu’en nous arrivons en ville le message est « complet ». Quand je lui dis que nous sommes en vélo avec enfant… elle s’énerve parce que nous n’avons pas prévu. Comment faire comprendre qu’en vélo, on NE PEUT PAS prévoir. Impossible. Elle va nous trouver une place… dan d’un camping très vide … on sent le besoin de pouvoir. Mais bon l’important est d’être pris.
Au menu, saucisse purée. Nous sommes mort de faim.
Au lit tôt, demain nous voulons visiter l’aquarium de La Rochelle.
Merci de votre lecture. Désolé pour le retard mais nous avons de problème pour chargement et de réseau.
Je vous embrasse
Anne-Laure
Votre commentaire