Ce matin nous changeons d’organisation. Pas possible d’avoir du pain avant 8h45. Nous décidons de plier et d’aller prendre notre petit déjeuner en ville. Nous quittons le camping à 8h50 !
Et c’est parti pour encore un petit tour sur la grève. En fait nous sommes au bout de l’île de Lolland. Vous vous souvenez, nous étions dans le bas de la gueule de la murène. Nous allons parcourir toute sa mâchoire avant de changer d’île pour nous rendre sur l’île de Lance puis à Svenborg.

N commence donc par pédaler tous seuls, le long de chemin. La piste est du petit gravier. C’est sonore mais facile d’avancer. Pas de vent pour une fois.


Au bout de la grave, le village de Lango. C’est là que Pascal a vu un commerce indique et que nous espérons pouvoir petit déjeuner.
Dans le village. Une première chose nous interpelle.




Grosse déconfiture et elle n’est pas à notre goût. Tout est fermé. Il faut donc avancer. Mais les garçons ont faim. Ça mange à cet âge là. Alors on ouvre la sacoche magique. Il y a des céréales, 5 tranches de pain, un peu de beurre et de miel, des briques de cacao, du raisin et bien sûr de quoi faire du café ! Tout va bien.
Une fois le ventre plein, nous repartons vers Naskø. La mer a notre gauche et les champs à droite. C’est beau !


L’entrée de la Naskø est alléchante avec de belles maisons.



Nous avons besoin d’acheter le picnic. C’est les 2 garçons qui vont s’en charger tous seuls. Ils ont carte libre. Pour Pascal et moi ce sera café tranquille.

Pendant que nous dégustons notre café et notre gâteau, midi sonne !
Les garçons ont fini mais ils ont un problème. Raphaël a déraillé et coincé sa chaîne derrière ses vitesses. Il n’arrive pas à s’en sortir tout seul.

Et c’est reparti. Peu après la sortie de la ville. Les garçons m’offrent une bonne rigolade. « Maman vient voir. Il y a des poules qui ont traversé la piste mais elles sont bizarres ! »

Bon comme d’habitude, je me retrouve rapidement larguée derrière. Ce n’est pas grave, j’en profite pour faire des photos.


Alors que j’avance en plein cagnard, je vois au loin le ferry que nous devons attraper pour changer d’île. J’appuie plus fort !
Cela va être une aventure aussi épique que notre changement à Francfort pour les abonnes de longue date.
Je fonce au bateau alors que Pascal essaie d’acheter les billets.
Un dialogue comme ce avec le matelot : « Avez vous les billets ? » « Mon mari est en train de les acheter ». Échange avec le capitaine qui est dans sa cabine. « Il faudra attendre elle prochain alors » « Il est dans combien de temps ? » « 45 minutes. » « On non attendez s’il vous plaît. On a encore beaucoup de kilomètres à faire ! S’il vous plaît, s’il vous plaît 🥺 »
Il redemande au capitaine. Et moi j’appelle les garçons à la rescousse. Venez vite ! Raphaël m’annonce que Pascal a les billets.
« On a les billets ! Please, please, please ! » Le capitaine est d’accord mais on ne peut plus baisser le ponton à plat ….
Je vous laisse découvrir en photo notre embarquement. Nous avons eu droit aux applaudissements des gens qui nous regardaient depuis le pont. Et je remercie Joanne et Stefan pour les photos.





On l’a eu ! Trop contents. C’est 1h30 qui ne sera pas perdue ! On monte au frais après avoir attaché les vélos. Raphaël Rousset a la sacoche avec le picnic …. Ah ben non, je me suis trompé, j’ai pris les habits 🤣🤣.

Nous voilà sur Lance. J’ai une pensée pour mon poussin car nous débouchons sur la capitainerie. On veut de l’eau.


La traversée de cette ile n’est que de 10 km. C’est encore une fois des moments de calme et de paix absolus. Parfois la piste nous mène dans des petits passages féeriques.

Les garçons avaient envie de s’arrêter à la fin de l’île. Sauf que le camping est situé juste devant le grand point qu’il aurait alors fallu que je passe dès le réveil. Pas envie. Je préfère m’en débarrasser au plus vite. Je trace et ils n’ont pas d’autres choix que de me suivre. Solène ne répond pas, Amandine n’ont plus. J’avance quand même. On est haut et en plus le pont est en travaux. Eh bien je vais m’en sortir toute seule, sans angoisse. On ne peut pas dire que j’aime, mais ça va. J’ai encore une pensée pour Véronique.

A peine 2 kilomètres plus loin et un autre pont. Mais il est plat.


Nous sommes sur l’île de Tasinge. Il y a un camping au milieu. Il est tellement moche qu’on redémarre tout de suite. Les garçons tirent la tronche. Ils en ont marre. On est deja à 55 km.
10 km plus loin, nous voilà arrivés. Et Pascal de se dire qu’un lit serait le bienvenue.


Bon découvrira après qu’il n’y a pas de draps mais c’est quand même un soir où on ne monte pas les tentes. L
Camping est au bord de l’eau. Au loin un immense pont qui m’inquiète. Heureusement il y a juste au camping des petits bateau qui font la traversée. Je suis sauvée, j’ai ma dose.
Douche, lessive et pâtes. La soirée est tranquille.




Voilà. La journée est finie. Je vous écris en face de Svenborg avec des petits cahuttes devant moi.
Belles nuits à vous où que vous soyez, Istanbul, Casablanca, Lyon, Aix-en-Provence, La Réunion, Amsterdam, la Polynésie, le Pays Basque, bientôt L’Islande, La Bretagne et Giens, et ailleurs. Merci de votre fidélité.

J’avoue que je ne vais pas relire et enlever les fautes de frappes. Je le ferai demain, vous le pardonnerez.
Belles nuits à vous. Où que vous soyez… Lyon, Aix-en-Provence, Bruxelles Istanbul, Casablanca, le Pays Basque, La Réunion, la Polynésie Francaise, Amsterdam, Hamburg, bientôt l’Islande, la Bretagne, Giens, La Grande Motte ou la Jordanie ou ailleurs.
Merci de votre fidélité.
Anne-Laure
18 août 2022 at 4 h 43 min
Où que vous soyez…. Eh bien moi je suis à Bruxelles…
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