Premier réveil pour Paola. Premier petit déjeuner. Tranquille pas de speed aujourd’hui.

Notre nuit a été mouillée, il a bien plu. Le réveil est frais, les affaires humides. Nous apprécions la fraîcheur après tant de chaleur.

Au programme de notre journée, il y a les fondamentaux de Venise.

La Cathédrale San Marco, le Palais des Doges et la collection Peggy Guggenheim.

Nous décollons tranquillement mais rapidement. Il faut essayer de ne pas trop faire la queue à la Cathédrale.

Arrivée sur place 11h, nous pénétrons dans la Cathédrale à 11h45…. pour nous faire refouler. Nous sommes le 15 août., c’est l’Assomption, il y a une messe. Première séparation de notre groupe. Moi je vais à la messe, ce qui me permettra de voir la Cathédrale. Ne me demandez pas des photos, c’est interdit d’en faire à l’intérieur. Frustrant. Je peux donc juste vous donner mes impressions. Les coupoles sont entièrement en mosaïque dorée. C’est très brillant, surtout que l’église est allumée ce qui n’est le cas que de 11h30 à 12h30 quelque soit le jour. Les facettes des mosaïques renvoient la lumière dans tous les sens , c’est un miroitement infini. Marbre, colonnades, statues, le byzantin à son apogée. Le maître autel est surmonté d’un grand tableau impossible à approcher qui brille de mille feux. En dessous repose le corps de Saint Marc. On sent la piétiné qu’il a fallu pour construire un tel bâtiment. Photo volée par Solène.

Maintenant, en ce qui concerne la messe, je l’aurai pensé plus gaie, avec plus de participants. Je suis surprise par le peu de monde. Je constate que parmi l’assistance il y a des touristes comme moi, mais qui n’en comprennent pas la mess, voir ne la suivent pas. J’observe même une famille qui va communier sans savoir ce que c’est pour pouvoir s’approcher du chœur. Surprenant de voir la petite fille se retourner pour demander à sa maman ce qu’elle fait de l’hostie et voir sa mère lui faire signe de l’avaler. A l’opposée, une famille sans doute orthodoxe fait preuve d’une très grande adoration pour l’effigie de Saint Marc qui est posée sur le bénitier. C’est un culte que je trouve à la fois bouleversant car plein de piété et d’adoration et que j’ai du mal à comprendre. En tout cas, c’est beau à observer, touchant.

Le reste de la troupe me rejoins pour mettre un cierge à mon papi. Pendant la messe, ils ont visité le musée de la Cathédrale et admiré la vue de la terrasse.

Nous sortons de la Cathédrale et allons nous acheter un petit picnic pour permette de décider de la suite de la journée.

Comme annoncé, j’ai vraiment envie d’aller voir la collection Peggy Guggenheim. Pierre-Louis répète son désir de voir le Palais des Doges. Après quelques hésitations et le conseil d’une autre touriste française, la troupe se sépare à nouveau. Solène vient avec moi alors que Pascal, Amandine, Pierre-Louis, Paola et Raphaël vont au Palais des Doges.

Petite ballade pour y accéder. Venise, c’est le paradis du flâneur.

La collection est superbe. L’art contemporain est parfois difficile à comprendre, à saisir. Difficile parfois de donner le nom d’œuvre à certaines pièces. Je pense que c’est bien sûr une histoire de goût mais aussi d’émotions, de sensations. Mais en ce qui concerne Picasso, Braque, Chagall et Léger, je suis toujours émue.

C’est aussi une jolie moment avec ma poupée Solène. C’est l’artiste de la famille. Elle observe, admire, commente ou rejette les œuvres. Moment privilégié et rare.

Nous passons par l’exposition temporaire de Josef Albers et sa femme. Jeu de géométrie, photos, couleurs.

Nous retrouvons la troupe pour le retour au camping. Dernier regard sur Venise et le parc de la biennale d’architecture.

Pascal emmène les enfants à la mer, corvée lessive et repas pour moi.

J’irai me baigner après à la piscine de nuit. La piscine est illuminée avec des spots de lumière qui changent de couleur. Original.

Demain nous devons quitter Venise et cela s’annonce un peu compliqué avec nos 7 vélos. Mais ce sera l’objet de mon prochain article. Patience, patience.

Je vous embrasse et vous remercie de m’avoir lu.

Anne-Laure