Ce matin nous nous levons dans l’humidité venue de la mer baltique. Pliage en 1h30, il faut déjà chaud. Du coup petit déjeuner à l’ombre.

Nous décollons à 10h pour objectif initial de rejoindre Gedser à 70km. La campagne nous offre sa quiétude et des couleurs. La mer à droite et la mer à gauche.
Au Danemark, les temples sont très beaux. Leurs clochers sont visibles de très loin et la plus part du temps blanc avec cette forme qui le fait penser à des châteaux forts.



Nous devons rejoindre l’île de Bøjo. Elle est reliée à l’île sur laquelle nous sommes par un long ponton. Aucun souci pour le prendre à part le partage de route avec des camions qui vont très vite. J’avoue avoir eu une frayeur quand j’ai vu un camion envisager de dépasser Pascal et Osiris alors qu’en caravane arrivait en face. 😱

Nous devons maintenant changer encore d’île pour rejoindre Stubbekøbing. Et comme presque toujours lorsque nous voyageons à vélo, il faut prendre le bateau. C’est presque une tradition. Alors quand on est au Danemark c’est une évidence , on ne peut y échapper.




En face de la mairie j’aurai la joie d’acheter des légumes frais. J’étais en manque depuis 2 jours. Tomates, mini concombre, carottes (elles sont super drôles les carottes danoises. Toutes petites et fines. Je vous ferai une photo demain). Et nous achetons aussi le reste du repas.
C’est parti pour 1h30 de vélo car il faut avancer. Et adorer encore le paysage. Je sais que je me répète mais c’est tellement ça. La nature simple. La mer, les champs et le bonheur d’être là où nous sommes.

La piste nous amène dans les sous bois et c’est tant mieux.

Il fait chaud ! Nous faisons la course avec des lycéens, car ici l’école a repris lundi. Comble du touriste , c’est à Pascal qu’ils demandent leur chemin.
Pause déjeuner. Il est temps de goûter à ce que nous avons acheté. Du poisson fumé et salé.

Pendant la pause déjeuner, nous avons pris une décision. Nous n’irons pas à Berlin ! Le timings est trop serré. Il faudrait pédaler trop de kilomètres tous les jours et avec la chaleur, c’est dur. C’est possible mais trop tendu. Alors on change ? Et en plus nous risquerions d’avoir la frustration de ne pas pouvoir visiter Berlin. oui on change ! On va passer du risque de frustration à un plaisir de découverte plus abouti. Nous allons continuer à visiter le Danemark ! Quand nous étions sur les bateaux nous avons discuter avec deux autres cyclistes qui ont donné cette idée à Pascal ! On va le faire.



Après le bon repas et cette décision, nous nous offrons un bain de mer. Je n’aurai jamais pensé que je me baignerai autant durant ce voyage. Et surtout que la mer serait si agréable.

Il faut repartir pour tenter de trouver plus d’informations pour peaufiner notre projet.
La piste nous mène à nouveau dans la forêt. Il est très particulier de pédaler en forêt et d’avoir l’odeur de la mer.

Sans doute moins concentrée par le paysage, je loupe une bifurcation. Me voilà sortie de la piste avec les 3 garçons loin devant.

En fait je vais utiliser un bon vieux truc pour retrouver la piste … une carte ! Me voilà partie pour une heure de pédalage à tenter de rattraper les garçons…. Et parfois aucune indication pour me guider.
Mais ce détour m’offre de belles surprises. Encore une fois mon nez m’interpelle. Et là je réalise que je longe le champ le plus improbable au Danemark pour moi ! Une plante qui pour moi me renvoie direct à ma Sainte Victoire adorée et ma Provence chérie.

Et un peu plus loin , un clin d’œil à celle qui y vie en Provence, au pied de la Sainte Victoire….

Alors que j’avance dans la forêt, je reconnais au loin les deux cyclistes vus sur le bateau. Je les interpelle pour obtenir plus d’informations sur leur trace et heureusement car eux ont un GPS qui va me permettre de retrouver la trace.
Je vais pédaler pendant environ 30 minutes avec Joanne and Stefan qui ont été épatés par la cariole, le chien et le fait que nous ayons déjà fait tant de kilomètres cette fois-ci et même dans le passé avec nos enfants. C’est trop chouette de voir des jeunes se dire que nos aventures leur donnent des idées ! En tout cas c’était sympa de pédaler avec eux et d’échanger. J’adore ces moments de rencontres qu’en nous pédalons. C’est la joie du partage !

Je retrouve les garçons 4 km plus loin et nous avançons ensemble jusqu’à notre camping du jour. Encore un petit coin de paradis. Simple, sans bruit et tellement accueillant. Les campings français ont beaucoup à apprendre de ces espaces simples, abordables et tellement loin du camping intensif !

On monte les tentes puis Burger en ville. Tous ces kilomètres et cette chaleur nous donne faim.
En chemin, nous réalisons que Pascal a décidé de maintenir une tradition pourtant oubliée l’an dernier ! Un problème vélo une veille de dimanche, jour férié ou autre type de jour signifiant que les magasins seront fermés le lendemain !!!!

Il est 20h. Tout est fermé ! Il faudra attendre lundi pour trouver une solution.


Il est tard. Je vous écris depuis la prise des sanitaires. Et encore une fois j’adore le sens de la prévenance des danois ….

Il est temps d’aller me coucher et de me reposer. Demain de nouvelles aventures et une surprise pour les garçons.
Belle nuit à vous. Anne-Laure
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