20160804_105813Comme quoi,  rien n’est jamais gagné d’avance.
Au dernier article,  je vous avais dit que nous avions les billets de train.  Que nous pouvions  partir. ….
C’était vrai !
Mais quand Raphaël est revenu de ses vacances,  il nous manquait sa pièce d’identité. Vol dans le train.
Si,  si.  C’est possible les plans galères de dernières minutes.
Nous étions donc mardi soir sans aucune pièce d’identité pour notre petit bonhomme à moins de 48h du départ.
Impossible d’aller en Hongrie,  Croatie ou Serbie. Nous risquons d’être bloqués aux frontières et d’avoir de sérieux problèmes avec la police.
Je téléphone aux objets trouvés de Lille, de Marseille, envisage des traversées aller-retour de la France sur la journée.  Rien. Aucune carte d’identité retrouvée.

J’avais bien fait  une demande de passeport pour moi et les garçons le 15 juin….. mais aucun espoir de l’avoir.  Plateforme d’édition saturée.
Vive l’uniformisation des services publics.
Je me rends donc mercredi matin à  9h la mairie pour savoir que faire et on me répond que je peux essayer d’obtenir un passeport d’urgence auprès de la préfecture.  Essayer. Car normalement on ne l’obtient que pour des raisons de type décès à l’étranger ou voyage d’affaires important.
Sauf que je le demande aussi pour vol de papier d’identité. ….
J’apprends mercredi à 16h28 que je peux faire la demande,  je serai reçue car ma demande est appuyée par la mairie du 4ieme. Espoir.
Je me rends alors jeudi matin à l’ouverture de la préfecture avec Raphaël pour faire enregistrer ma demande.  A ce moment,  on me dit que j’aurai un appel dans la matinée pour savoir si oui ou non on me délivrera un passeport. Désespoir. … on revient en arrière.
J’ai alors la chance de tomber sur une dame charmante qui m’explique la situation de la plateforme  , à qui je dis simplement que Raphaël s’est fait voler sa pièce d’identité. Pour couronner l’affaire,  le responsable du service passe dans le bureau et devant mon sourire attristé et ma mine désespérée, il appose l’autorisation nécessaire sur mon dossier.

Nous allons l’avoir.

A 11h, nous sommes en possession du fameux passeport. Nous allons pouvoir partir. Il faut juste finir le paquetage.

Nous n’allons pas réussir à attraper le train de 18h30 😯 et pour comble de malchance, il éclate un énorme orage au moment où nous partons.

Nous arrivons trempés à la gare de la Part-Dieu.

Les trains n’aiment ni la neige, ni la pluie.  C’est le bazar.

Fidèle à son habitude, la SNCF nous communique la voie 2 min avant le départ.  Rush que je n’arrive pas à m’épargner ni aux enfants.

Mais nous sommes partis.  Nous sommes dans le train.

Nous arrivons à Genève à 22h30 puis chez Vanessa et Jean-François à 23h15.

Au lit très vite car demain le train est très tôt.

Nous ne sommes pas encore à Wien.

Anne-Laure