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La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre (Albert Einstein)

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Vélodysée Été 2021

Lacanau vers Arès. Pins parasols, chute et huîtres. 40 km. 19/08/21

Départ tranquille. Nous sommes lents au pliage. Impossible de savoir pourquoi. Mais c’est ainsi. Nous sortons le camping à 11h. Raphaël serait bien resté, il y a des olympiades. Il doit être en manque de socialisation. Mais la bonne nouvelle est qu’il existe le même camping à notre prochain stop de deux jours à Biscarrosse.

La fête bât son plein quand nous partons.

La piste continue à serpenter entre les pins. Les dunes sont à notre droite et la forêt a notre gauche. Il va en être ainsi jusqu’à l’arrivée à Hendaye. C’est le calme et la tranquillité.

La forêt est marquée par des épisodes de feu. Parois, elle offre aussi des merveilles de contorsions. Les arbres me font alors l’effet de géants stoppés net dans leurs mouvements. On se croit dans un film sauf qu’il s’agit juste des beautés de la nature.

Un hydre ?
Tout penché 🤪

La piste est bien roulante. Il fait beau et chaud.

Votre serviteur en action

À midi nous nous arrêtons à Porge -Océan. Je suis la première… si si, des fois ça arrive 😋.

J’ai envie d’un café. Je demande gentiment au barman si c’est possible et combien je lui dois pour préparer. Attraper les sous dans ma sacoches est toujours une affaire.

Le serveur me répond « Installez-vous, on verra ça après.. » je lui explique que je dois chercher liquide ou carte bleue. Il m’annonce alors …. Roulement de tambour…. 4€40 pour 2 cafés !!!! J’avoue, j’ai explosé de rire. Je ne s1vais pas que j’étais pas Paris en plein quartier du Marais. Il l’a mal pris. Et moi j’ai décidé d’aller boire un café ailleurs. Surtout que le bonhomme me poursuit en me disant « C’est affiché , si cela ne vous convient pas retournez à Paris ! ». Mais moi, je ne suis pas Parisienne. On ne me l’a fait pas ! Alors puisque le bonhomme est si sympathique je vous donne son nom pour ne pas y aller… ou lui faire croire que oui mais finalement non, on va aller ailleurs 😡🤪.

Pas sympa !

Allez ! une pause déjeuner sous les arbres. Pascal et Raphaël vont se baigner dans l’océan, je m’offre un moment de tranquille sous les pins.

C’est beau non ? Pour se reposer.

Pascal m’envoie des photos de la plage. C’est marée basse. L’océan est un peu loin. Il y a du monde et le grand gaillard est moins agité aujourd’hui.

Les courants ça ne plaisantent pas !

Nous repartons à 14h30. Il faut très chaud mais nous pédalons bien, la Clim fonctionne à plein 😉. Il reste 15 km de vélo.

Nous avons pris un peu d’avance avec Raphaël et nous offrons une pause mûres. Pascal nous dépasse bien vite et prend tellement d’avance qu’il va s’inquiéter de ne pas nous voir arriver.

Nous allons trouver l’explication pour les pins. La piste offre plein de panneau sur la faune, la flore dans d’un but de protection et d’information.

Un pin anamomorphosé !

Alors que nous rattrapons Pascal, accident bête. Je chute entre son vélo et le mien. Coincée entre les deux vélos. Mes jambes en prennent un coup. Surtout la gauche.

Le résultat en bleus le soir

Il me faut un moment pour repartir. Il reste 12km pour aujourd’hui. Doucement, je vais y arriver.

Le tapis sous les pins a changé de couleur. Il y a maintenant du jaune aussi. Une petite plante que je ne reconnais pas. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneuse. C’est très doux.

Petite fleur jaune inconnue.

Il est 16h30 quand nous arrivons à Arès. La dernière fois que je suis venue, c’était en mai 2017. Et admissible au Capet, nous avions passé un week-end en amoureux avec Pascal. Je reconnais la piste. C’est drôle comme le temps réserve des surprises. Comme le dit si bien Raphaël, « Il s’en est passé des choses en 5 ans. » Effectivement, je suis passée en 5 ans de pas de concours à Agrégée. Truc de fou !!! J’ai toujours un mal fou à y croire.

Le premier camping ne peut pas nous accueillir, il est plein. Nous avons plus de chance avec le deuxième.

Cette fois-ci, je vais me baigner mes jambes en ont besoin. Vraiment.

Ensuite il réapprovisionner Raphaël. En quoi me dites vous ? En livres. Avec un S. Nous en sommes à 5 depuis le début du voyage. Et là cela fait 3 jours qu’il n’a rien à lire. Il ne tient plus. Il a profiter d’un passage sur le portable de Pascal pour se renseigner. Pas de librairie à Arès mais un Leclerc avec espace culture. Il me sidère 🤣.

Je l’emmène donc refaire son stock. Ce qui est également a noter c’est que le bonhomme n’aurait plus de place dans ses sacoches est obligé d’abandonner les livres dans des boîtes à livres. Mais il en est très heureux. L’important est de pourvoir lire. Je le reconnais dans cette passion dévorante. Moi aussi j’ai toujours dévorer les livres ! C’est tellement bon.

Ce soir c’est huîtres. Pascal en a trop envie.

Direct du producteur au consommateur

Raphaël lui se régale avec des petits chipirons ( des petits calamars).

Moi ce qui me fait rire c’est l’humour du patron. Allez vous voir de quoi je parle ?

Il faut ensuite rentrer en vélo. Le bassin est maintenant dans la Jte vous offre néanmoins une photo prise avant d’arriver à la cabane à huîtres.

Le bassin d’Arcachon

Belle nuit à vous.

Demain la question sera de savoir si je peux pédaler.

Anne-Laure

Lacanau vers Arès. Pins parasols, chute et huîtres. 40 km. 19/08/21

Départ tranquille. Nous sommes lents au pliage. Impossible de savoir pourquoi. Mais c’est ainsi. Nous sortons le camping à 11h. Raphaël serait bien resté, il y a des olympiades. Il doit être en manque de socialisation. Mais la bonne nouvelle est qu’il existe le même camping à notre prochain stop de deux jours à Biscarrosse.

La fête bât son plein quand nous partons.

La piste continue à serpenter entre les pins. Les dunes sont à notre droite et la forêt a notre gauche. Il va en être ainsi jusqu’à l’arrivée à Hendaye. C’est le calme et la tranquillité.

La forêt est marquée par des épisodes de feu. Parois, elle offre aussi des merveilles de contorsions. Les arbres me font alors l’effet de géants stoppés net dans leurs mouvements. On se croit dans un film sauf qu’il s’agit juste des beautés de la nature.

Un hydre ?
Tout penché 🤪

La piste est bien roulante. Il fait beau et chaud.

Votre serviteur en action

À midi nous nous arrêtons à Porge -Océan. Je suis la première… si si, des fois ça arrive 😋.

J’ai envie d’un café. Je demande gentiment au barman si c’est possible et combien je lui dois pour préparer. Attraper les sous dans ma sacoches est toujours une affaire.

Le serveur me répond « Installez-vous, on verra ça après.. » je lui explique que je dois chercher liquide ou carte bleue. Il m’annonce alors …. Roulement de tambour…. 4€40 pour 2 cafés !!!! J’avoue, j’ai explosé de rire. Je ne s1vais pas que j’étais pas Paris en plein quartier du Marais. Il l’a mal pris. Et moi j’ai décidé d’aller boire un café ailleurs. Surtout que le bonhomme me poursuit en me disant « C’est affiché , si cela ne vous convient pas retournez à Paris ! ». Mais moi, je ne suis pas Parisienne. On ne me l’a fait pas ! Alors puisque le bonhomme est si sympathique je vous donne son nom pour ne pas y aller… ou lui faire croire que oui mais finalement non, on va aller ailleurs 😡🤪.

Pas sympa !

Allez ! une pause déjeuner sous les arbres. Pascal et Raphaël vont se baigner dans l’océan, je m’offre un moment de tranquille sous les pins.

C’est beau non ? Pour se reposer.

Pascal m’envoie des photos de la plage. C’est marée basse. L’océan est un peu loin. Il y a du monde et le grand gaillard est moins agité aujourd’hui.

Les courants ça ne plaisantent pas !

Nous repartons à 14h30. Il faut très chaud mais nous pédalons bien, la Clim fonctionne à plein 😉. Il reste 15 km de vélo.

Nous avons pris un peu d’avance avec Raphaël et nous offrons une pause mûres. Pascal nous dépasse bien vite et prend tellement d’avance qu’il va s’inquiéter de ne pas nous voir arriver.

Nous allons trouver l’explication pour les pins. La piste offre plein de panneau sur la faune, la flore dans d’un but de protection et d’information.

Un pin anamomorphosé !

Alors que nous rattrapons Pascal, accident bête. Je chute entre son vélo et le mien. Coincée entre les deux vélos. Mes jambes en prennent un coup. Surtout la gauche.

Le résultat en bleus le soir

Il me faut un moment pour repartir. Il reste 12km pour aujourd’hui. Doucement, je vais y arriver.

Le tapis sous les pins a changé de couleur. Il y a maintenant du jaune aussi. Une petite plante que je ne reconnais pas. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneuse. C’est très doux.

Petite fleur jaune inconnue.

Il est 16h30 quand nous arrivons à Arès. La dernière fois que je suis venue, c’était en mai 2017. Et admissible au Capet, nous avions passé un week-end en amoureux avec Pascal. Je reconnais la piste. C’est drôle comme le temps réserve des surprises. Comme le dit si bien Raphaël, « Il s’en est passé des choses en 5 ans. » Effectivement, je suis passée en 5 ans de pas de concours à Agrégée. Truc de fou !!! J’ai toujours un mal fou à y croire.

Le premier camping ne peut pas nous accueillir, il est plein. Nous avons plus de chance avec le deuxième.

Cette fois-ci, je vais me baigner mes jambes en ont besoin. Vraiment.

Ensuite il réapprovisionner Raphaël. En quoi me dites vous ? En livres. Avec un S. Nous en sommes à 5 depuis le début du voyage. Et là cela fait 3 jours qu’il n’a rien à lire. Il ne tient plus. Il a profiter d’un passage sur le portable de Pascal pour se renseigner. Pas de librairie à Arès mais un Leclerc avec espace culture. Il me sidère 🤣.

Je l’emmène donc refaire son stock. Ce qui est également a noter c’est que le bonhomme n’aurait plus de place dans ses sacoches est obligé d’abandonner les livres dans des boîtes à livres. Mais il en est très heureux. L’important est de pourvoir lire. Je le reconnais dans cette passion dévorante. Moi aussi j’ai toujours dévorer les livres ! C’est tellement bon.

Ce soir c’est huîtres. Pascal en a trop envie.

Direct du producteur au consommateur

Raphaël lui se régale avec des petits chipirons ( des petits calamars).

Moi ce qui me fait rire c’est l’humour du patron. Allez vous voir de quoi je parle ?

Il faut ensuite rentrer en vélo. Le bassin est maintenant dans la Jte vous offre néanmoins une photo prise avant d’arriver à la cabane à huîtres.

Le bassin d’Arcachon

Belle nuit à vous.

Demain la question sera de savoir si je peux pédaler.

Anne-Laure

Pinsec vers Lacanau. Pinède, lac et piscine. 45 km. 9/08/21

Je commence à avoir mal aux reins. Le camping c’est chouette mais même avec les supers matelas que nous nous sommes achetés, je prendrai bien un bonne nuit de sommeil dans un vrai lit. Il n’empêche que cette nuit, pour la première fois depuis notre départ, il n’a pas plu ! C’est donc l’océan qui me réveille et non la pluie.

Nous plions rapidement en nous faisans pousser vers la sortie par un groupe de surfeurs qui veulent récupérer notre emplacement. Décollage à 10h20.

Raphaël, Osiris et moi partons en premier. Pascal nous rattrapera.

La piste est entre la route et les dunes couvertes de pin, de bruyère et de fleurs multiples. Ca sent bon et ca roule bien.

Des immortelles pour ma maman

La piste nous offre deux possibilités, nous allons choisir la plus ancienne. Qui passe en pleine forêt. On suit les chemins de Compostelle.

Vous voyez le petit logo ?
La piste est une petite bande de béton

Moi ce que j’adore c’est le tapis de bruyère. C’est tellement beau. Et depuis ce matin, j’ai soit le silence soit les cigales.

Puis la piste devient très roulante. Une très large route uniquement pour les vélos. On va suivre ça jusqu’à notre pause déjeuner.

La piste nous mène au Lac d’Hourtin -Carcans. Un lac naturel qui s’est créé suite à la formation des dunes. Cela a empêché les eaux de ruissellement de rejoindre l’océan en créant ce type de lac. Il y a ce grand Lac et celui de Lacanau que nous n’irons pas voir.

Le lac d’Hourtin

Osiris se regale, pour une fois qu’elle peut se baigner et se rafraîchir. Depuis hier, elle a bien dû courir plus de 30 km. Annick, je te promets qu’elle va bien. N’appelle pas la SPA. 😉

Osiris s’est fait des copains.

Nous repartons vers 15h. Il reste 15km. Et toujours ces mêmes tapis.

La bruyère dans toute sa splendeur !

La piste nous mène jusqu’à Lacanau Océan. Nous passons devant un immense camping. Ils ont la bonne idée de faire un tarif spécial « étape Vélodysée ». 50% du tarif…. à nous le camping 5 étoiles 🤩

On monte les tentes et c’est parti pour les piscines à vagues et autres plaisirs

Ces vagues là …. je ne les crains pas 🤣
La petite rivière qui délasse bien après le vélo

Après tout ça nous reprenons le road book. Comme a dit Pascal : « c’est la grande classe cette année le road book » c’est un set de table pris à la Fromentine 🤣🥺

Adorez le road book et les marques. La grande classe

Pour trouver de l’électricité et vous écrire cet article, un petit tour à la laverie. Un vrai plaisir.

La soirée étant finie, je vous souhaite une belle nuit.

Merci de votre lecture.

Amicalement

Anne-Laure

La Rochelle- Royan. Du train pour s’échapper et espérer le soleil. 7/08/21

Bon il faut que je complète un peu l’article d’hier. Après notre promenade et une super salade composée, nous avons à nouveau échanger avec nos voisins de campings. Rachelle nous avait déjà sauvé avec un article au combien importent quand on fréquente les campings municipaux … le PQ…. Ne jamais l’oublier. Pendant le repas, elle nous rempli notre salière suite à un accident dans l’assiette de Pascal.

Et pour finir, Rachelle offre un beau paquet de cookies au chocolat à notre héros du jour. Bref une super voisine de camping, drôle, simple et à l’écoute. Un autre des plaisirs de nos voyages.

Je vais ensuite promener la toutoune qui trouve que 2 jours sans vélo c’est deux jours sans grande course pour elle. Elle est en manque.

La vue sur le vieux port est magnifique. Les deux tours, de La Chaîne et Saint Nicolas ont pour office de réguler l’entrée du port dès le XIV siècle. Entre le XVI et le XVIII, elles serviront de prison.

Mais la plus belle, la Tour de la Lanterne est un ancien phare, rare témoignage de ceux construits au Moyen-Âge.

Nous préparons au maximum les vélos et les sacoches. Il faut quitter le camping et reprendre la route.

Un vent à décorner des bœufs aurait dit l’on grand-père. Toute la nuit. Et à 7h30, la pluie. Tout ceci nous fait confirmer nos choix. Ce sera le train.

Un peu de pluie, ça peut aller. Mais un vent de dingue qui secoue les arbres, fait même s’envoler nos affaires…. Impossible de pédaler avec. Nous allons passer de La Rochelle à Royan en train. Cela nous permet en plus de gagner du kilomètre et d’espérer finir le voyage jusqu’à Hendaye.

Nous plions donc et nous rendons à la gare. Le TER est annoncé complet sur le site de la sncf. Cela m’a interpellé hier, j’ai donc appelé les services TER de la Nouvelle-Aquitaine. Voilà la réponse……

Un TER n’ayant pas de réservation ne peut être complet, mais… au vu des réservations des TGV, la SNCF estime que cette liaison sera très demandée. Elle l’affiche alors complet sur le site pour inciter les voyageurs à prendre d’autres liaisons. 😳. Je n’en crois pas mes oreilles. Il est alors impossible d’acheter un billet pour cet horaire mais possible d’acheter un billet TER pour le jour et de monter dedans. C’est dingue.

La gare de La Rochelle est très belle. Et toute rénovée. ….

Mais pas d’accès au quai pour les vélos ou les handicapés. C’est quand même dingue. Je me retrouve dans un couloir avec des escaliers à remonter avec mon vélo chargé à bloc. Heureusement j’ai de l’aide.

Cherchez l’intrus 😳

Petit changement à Saintes et un nouveau train pour Royan. Nous traversons rapidement la ville sous le soleil. Ça fait tellement du bien. Et hop sur le bac !

C’est la journée transport 🤣

Ils en profitent pour regarder les finales de baskets et volley !

À l’arrivée un joli phare.

Et nous partons un peu pédaler malgré un grand vent. Histoire de profiter du soleil et de diminuer l’étape de demain. Et puis Osiris a besoin de courir.

La piste est sous les pins. Ça sent bon. Le ciel est enfin bleu. Le soleil brille. Et j’entends des cigales. Malgré le vent, on se croit presque en été. 🤪. Nous longeons une petite ligne de chemin de fer touristique.

Nous arrivons à Soulac. Le vent est hallucinant. Il y a des vagues de dingues.

À 17h45 nous nous posons dans un petit camping. Les garçons sont contents , la France a gagné en handball et en volley !

Raphaël et Pascal vont sur la plage faire voler le cerf-volant. Moi je vais dormir à la piscine.

Pizza pour remplir nos ventres affamés.

À nouveau petit tour à la plage pour voir le coucher de soleil et hop, dodo. Demain direction Hourtin.

Merci de votre patience.

Anne-Laure

La Rochelle. Bon anniversaire Raphaël. On se repose.

Normalement nous devions plier pour rejoindre Rochefort.

Mais le vent a soufflé toute la nuit. Il a encore plu. Et au réveil, ni Raphaël ni moi n’avons envie de pédaler dans le vent. J’avoue avoir besoin de me poser. Et puis c’est l’anniversaire de Raphaël. On va souffler.

Du coup c’est journée cool. Je vais en ville chercher le péché mignon de mon bonhomme.

J’avoue que je n’aurai jamais imaginé que je ferai un jour ce plat en camping !

Of course… des moules !

Puis c’est LE GÂTEAU D’ANNIVERSAIRE ! Yes, j’en ai trouvé un. Bon le problème c’est d’allumer la bougie avec ce vent qui n’arrête pas 😡.

On a réussi 🤣

Et les cadeaux ! Un bracelet pour faire comme son papa et une belle marinière pour faire comme nous !

Direction la plage …. Je me mets en maillot…. Mais impossible d’enlever la veste. Il fait trop froid

Bref c’est une petite journée toute simple. Mais qui fait du bien.

Demain nous trichons. On va prendre le train pour Royan pour éviter la météo terrible qui est annoncée. Espérons que nous trouverons le soleil en descendant d’un coup de 100km.

Belle soirée à vous.

Anne-Laure

Normoutier vers Saint Gilles. 31/07/21. 50 km +20 pour les garçons.

Ce matin nous nous réveillons tranquillement dans le garage que nous a gentiment mis à disposition Victoria et sa famille.Petit déjeuner sous la tonnelle après avoir installé toutes les sacoches sur les vélos.

Encore merci à vous pour votre accueil.

Pascal et Raphaël vont ensemble passer le pont pour aller faire un petit tour dans l’île de Noirmoutier.

En ce qui me concerne, je reste avec Osiris, pour boire un café tranquille avec mon amie Victoria.C’est un vrai bonheur que ce moment d’amitié et d’échanges.

Osiris se demande où ils vont ???

Pascal et Raphaël m’envoient des belles photos de leur tout sur l’île.

Des cygnes noirs !
Eux aussi s’offrent un petit café, chocolat chaud.

Ils vont jusqu’à passage du Goix, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO….mais pour le moment, il est sous l’océan.

On ne passe pas !

À leur retour, une grosse averse nous oblige à prendre notre déjeuner sous un abri.

Petit café pour se réchauffer et se donner de l’énergie. Le premier pour Raphaël.

Avec plein de sucre bien sûr 😉

14h30, nous reprenons la piste.

Sous les pins… ça sent bon.

La lumière est magique

La piste est hyper roulante. C’est du sable, qui fait une belle route qui sinue au milieu des pins et des chênes verts. Nous pouvons enfin utiliser toute la vélocité de nos machines. Ça fait du bien.

Et toujours des belles choses à observer.

En passant devant le musée Biotopia, Raphaël nous demande à visiter. Si on ne permet pas à cet enfant d’en apprendre sur le littoral, la préservation de l’environnement, à quoi servent nos voyages ?

Sieste pour Pascal sur la plage pendant que nous allons faire la visite ensemble.

Elle commence par un beau film présentant la vie dans cet environnement.

Plein de poésie.

Puis explique fort bien aux enfants les différents cohabitants qui vivent ici. Dauphin, bécasseau sanderling, lapin de garenne, sanglier, écureuil roux et chevreuil.

Ce que je trouve encore plus intéressant est d’expliquer la formation et l’importance d’une dune.

Osiris adore la plage. Mais il est temps de repartir.

Après ce moment d’ enseignement, retour à nos bécanes. En piste champion.

Il nous reste une trentaine de kilomètres. Il y a du monde sur la piste. Nous arrivons sur une zone très touristique.

Campings les uns derrière les autres et attrapes touristes en tout genre.

De ce genre là….

Avant la foule dernier moment de tranquillité et de poésie. La foule se devine au loin.

Une immense de plage de sable.
Au secours il y a trop de monde et de béton ! On fuit.

Le long de la côte il y a des points de vues magnifiques et des curiosités à voir. Je vous les offre les uns derrière les autres.

Quand Osiris ne veut plus aller dans la cariole, la cariole vient à elle 🤣
Les 5 pineaux et une piscine d’eau de mer.
Le trou du diable.
Des petites barrières pour tenir le sable et les petites plantes qui poussent dessus.
La côte magnifique.

Nous arrivons à 19h15 dans un tout petit camping bien tranquille. J’adore. Le calme, la convivialité pour une somme modique. Campement vite monté. Nous sommes devenus très rapides.

Au dîner un de mes régals ! Des haricots verts frais.

Enfin des légumes !

Puis je finis mon article, je vous embrasse et au dodo sous la pluie.

Demain programme spécial Raphaël. Belle nuit à tous et merci de m’avoir lu.

Amicalement.

Anne-Laure

Beauvoir-La Barre de Monts. Le 30/07/21 20km. Journée repos-lessive et amitié

Ce matin nous prenons notre petit déjeuner avec Jeanne et René. Un grand plaisir simple autour de pain et de confiture. La vie offre trop rarement ce genre de plaisir simple de la rencontre, de l’ouverture à l’autre. Et cette crise de la Covid nous a trop renfermé sur nous mêmes.

Ce moment est donc magique car il permet de revenir aux fondamentaux de l’humanité. L’accueil.

Nous quittons Jeanne et René à 10h.

Merci merci !

En route pour un autre bonheur. Retrouver Victoria 😁😍.

Elle et son mari, mais aussi sa belle famille ont la gentillesse de nous héberger pour deux nuits. Nous allons pouvoir faire peu de vélo aujourd’hui. Se poser, faire la lessive aussi.

Les quelques kilomètres qui nous séparent de notre destination nous font traverser des marécages. J’ai un peu l’impression d’être en Camargue parfois.

Sauf que les ânes ne sont pas de Provence mais bien du Poitou !

Les poils sont hyper longs.

La piste offre aussi des moments surprenants comme ce calvaire au milieu de nul part.

Nous arrivons rapidement t chez Victoria et sa famille. Nous déposons tout notre chargement et filons dans le port de la Fromentine pour nous restaurer.

Le vent et le soleil de la journée d’hier nous a assommés. Nous sommes un peu fatigués. Ce sera donc une journée tranquille. Direction la plage.

Il faut admirer les marques de bronzage très cycliste. 🤣😩

Nous sommes au pied du pont qui mène à l’île de Normoutier. La grosse question est de savoir si je me sens capable de le traverser demain. Avec le vent qui souffle sur aujourd’hui, la réponse est non ! Mais on verra demain.

Orisis s’offre son premier bain dans l’océan.

Raphaël a toujours son âme d’enfant et se fait enterrer par son papa.

Nous finissons cette journée tranquille par quelques huîtres et une farandole de tiramisu pour notre chaton dont c’est un des desserts préféré.

Chocolat, fraise, spéculos

Demain nous irons dans l’île avant de reprendre la piste vers Hendaye. Il reste 780km 😳😬🤪

Merci pour votre lecture.

Amicalement.

Anne-Laure

Pornic-Beauvoir. Retrouvailles et rencontres. 29/07/21. 50 km.

Réveil tôt. La nuit a été entrecoupée par la pluie.

Nous commençons à plier à 8h30 et avons fini de tout ranger et de petit déjeuner à 10h. Raphaël va pouvoir aller se baigner dans les toboggans avant de partir. Il profitera du fait que Pascal doive travailler un peu ce matin.

Moi je vais en profiter pour rattraper mon retard d’article de blog et boire un petit café.

Nous décollons à 11h30 en long ns à clore la côte. Petites criques et jolies plages sur le chemin.

Je vous ai parlé des maisons avant d’arriver au camping hier. Là nous sommes aux portes de Pornic et nous entrons dans un autre monde.

Les maisons sont juste énormes ! Grandes façades, grands jardins devant, des arbres immenses …. Nous ne sommes plus du tout dans des quartiers populaires mais bien chez les nantis. Les maisons sont magnifiques.

Et l’entrée de la ville charmante.

Pornic a une longue histoire balnéaire. D’illustres personnes y sont venues dont Lénine et Renoir qui y a peint plusieurs tableaux. Et puis bien sûr le château de Barbe Bleue.

Mais il y a beaucoup de monde. Trop pour nous. Des passants observent nos vélos bien chargés. Une dame scrute tellement le mien que je finis par lui demander ce qu’elle cherche. Elle me répond… « le moteur ? ». C’est à dire qu’il est à propulsion musculaire Madame 🤣.

Nous préférons nous échapper de la ville en oubliant d’aller chercher un bol au prénom de Raphaël à la faïencerie. Dommage.

En sortant de la ville , j’apprends que je vais avoir la joie de revoir mon amie Victoria rencontrée à Rennes à la Toussaint 2019. Quelle joie.

La piste continue à longueur l’océan puis s’échappe dans les terres. un dolmen est annoncé. Hop demi tour. ….

Bon j’avoue, la vue l’emporte sur le site mégalithique tombe à terre et en plusieurs morceau. Ce n’est encore pas aujourd’hui que je verrai un dolmen comme dans Astérix.

Un joli château d’eau bien camouflé.

Nous prenons la pause déjeuner au bord de l’océan à La Bernerie-en-Retz. Nous avons tellement faim que nous oublions de prendre une photo de la plage à marée basse. Il y une immense piscine de mer. La plus grande que j’ai jamais vu. J’ai compris que c’était une piscine de mer qu ne je me suis demandée comment il pouvait y avoir une plage avec autant d’eau alors qu’on est à marée basse. 😉

Et c’est reparti pour le vélo.

Nous traversons des petites villages, montons des côtes avant d’avoir le plaisir des descentes. La piste fait des détours pour nous permettre d’éviter les routes fréquentées.

Dans les champs…. Des vaches, des oiseaux, des chevaux mais aussi des vieux souvenirs …

Parfois le village offre une halte pour un café bien agréable.

Pause café ☕️

Le paysage change. Nous longons des marécages. Il y a même parfois des écluses. Et bien sûr des ports pour les éleveurs d’huîtres.

Nous entrons en Vendée. En Vendée, il y a des huîtres, des moules, des marécages, des champs et du vent.

Et le vent permet de produire de l’électricité quand on lui mets des éoliens à disposition. La piste en longe souvent. Le bruit est certes important mais ce qui me marque, c’est le rythme, la puissance lente.

La piste longe ensuite des champs de tournesols. Leur jaune éclatant me redonne un peu d’énergie alors que la journée avance et que la fatigue commence à nous gagner.

Il y a aussi d’énormes figuiers. Malheureusement, elles ne sont pas mûres.

Nous n’avançons pas. La piste nous fait passer de 40km prévus à 50km déjà. Le camping n’est toujours pas en vue. Nous sommes fatigués. Pascal a mal a une jambe.

Nous longeons une maison avec une magnifique pelouse et j’entends la tondeuse. Dans le jardin, il y a une dame. J’ose.

Madame, accueilleriez-vous des naufragés de la piste fatigués. 🥺

Je crois beaucoup aux signes…

Or ma cousine vient de m’envoyer une belle photo de ma tante Jeanne qui nous a quittés il y a exactement 6 mois. Jeanne était rigolote, drile, souriante. Elle suivait mon blog tous les étés et j’aimais l’entendre rire de nos galères.

Or la dame devant moi s’appelle aussi Jeanne. Cette Jeanne là et son mari Rene vont nous ouvrir leur jardin, leur maison, leur cuisine. René nous offrira de son vin de noix. Un délice. Au matin, la confiture de figue d’une amie de Jeanne couvrira nos tartines.

J’aime ces rencontres sur la piste. Elles rendent nos voyages plus riches.

Et cette journée m’offre un navire une autre joie. Alors que Pascal est à la pharmacie j’appelle mon amie Victoria. Nous espérions nous revoir. Lorsque je lui dis que je suis dans le centre du village de Beauvoir sur mer, elle me répond « Oh b n ça alors. On y arrive dans 5 min ! »

Quel joie de se revoir après tout ce temps. Et en plus c’est autour d’une assiette d’huîtres ! Quel bonheur.

Nous retournons ensuite à la maison de Jeanne et René pour un apéritif sous le noyer et une bonne nuit de sommeil sur un gazon tellement épais que nous aurions pu nous passer de nos matelas ! C’est autre chose que le sol des campings, je vous le garantie.

C’était une journée certes avec du vent mais aussi bien chargée en émotions et en rencontres.

Demain, de nouvelles aventures nous attendent.

Merci pour votre lecture.

Anne-Laure

Saint Brévin-les-Pins vers Pornic. 42km. On prend son temps. 28/06/21

Réveil tranquille. Ça fait du bien.

Nous sommes beaucoup plus rapide pour plier malgré une averse qui nous retarde. En effet, à partir du moment où il pleut, au lieu de ranger, de plier… il faut protéger. Ça retarde le processus.

Nous prenons notre petit déjeuner à l’abri dans le bar du camping qui nous accueille gentiment. Décollage à 10h40… c’est mieux ! Bien mieux.

Le programme n’est pas trop chargé, une quarantaine de kilomètres pour rejoindre Pornic. Le ciel s’est dégagé, mais il y a toujours ce vent terrible. Le coupe vent permet de ne pas avoir froid.

Le front de l’océan permet d’admirer l’estuaire de mon fleuve fétiche. La vue est magnifique.

Dans la baie, des gens ramassent des choses à la main. Après renseignement j’apprends qu’il s’agit de salicorne. c’est une algue qui se prépare comme les cornichons. C’est très bon.

Un peu plus loin, c’est sur un magnifique menhir que nous nous détournons pendant 5 min de la piste. Son nom : Le Menhir des 3 bœufs.

Il le tient du fait d’un paysan a voulu le retirer de son champ en usant d’un attelage de 3 bœufs. Malgré la force de ces bêtes… la pierre n’a pas bouger d’un iota.

Nous avançons tranquillement en profitant de la vue magnifique.

Nous passons entre les villas aussi. Il est évident que c’est une zone touristique. J’observe trois types de maisons.

Les anciennes, elles sont soit énormes soit au contraire toutes petites. Les énorme accueillaient certainement les bourgeois venus profiter de l’air marin. Les petites devaient être aux ouvriers, agriculteurs, pêcheurs locaux.

Il y a ensuite les petites maisons pavillonnaires. Rarement jolies, à n voit clairement qu’elles ont été construites pour venir à l’océan après la guerre et dans la période des années 50-60.

Enfin les modernes. Rutilantes, avec de grandes baies vitrées. Objectif voir l’océan.

Le mélange de ces maisons dessinent bien la vie sur cette partie de la côte atlantique. Vides hors saison, elles ne vient que l’été… du moins avant la Covid sans doute. Les choses ont peut être évolué depuis.

À midi, nous offrons un délice à Raphaël. Parmi ses plats préférés, il y a ce petit mollusque dont il se régale.

Une fois rassasiés, nous remontons sur nos montures pour continuer à longer la côte.

C’est juste magnifique !

Un grosse balise, est posée le long de la piste. Raphaël nous explique comment les bateaux doivent interpréter ce type de bouées, de quel côté ils doivent passer. Je ne peux m’empêcher de remercier Jean-Marie d’avoir permis à mes garçons de découvrir la mer et ses codes avec lui.

Devant nous, encore des pêcheurs à pieds. Il y a plein de pêcheurs avec leurs seaux d’eau et leur petits râteaux. Cette fois-ci, la récolte opérée est bien différente. Voilà ce qu’ils cherchent.

Un peu plus loin une table d’orientation un peu particulière. Elle permet de visualiser les lieux de célèbres ou plutôt funestes naufrages. Notamment le Lancastria. Ce paquebot sera réquisitionné par l’armée britannique à la veille de l’arrivée des troupes allemandes. À son bord plus de 8000 personnes, notamment des troupes britanniques. Alors que le navire est en mer, il est bombardé par les allemands. Dès la première bombe, le navire est en danger mais la troisième tombe directement dans la cheminée. Elle explose dans la salle des machineries. Le navire va couler en 28 minutes. Seuls 2744 passager seront rescapés, et on estime à plus de 5800 le nombre de morts. Churchill cachera cette tragédie au peuple britannique pour ne pas miner le moral de la population pendant toute la guerre. Les archives militaires ne seront ouvertes qu’en 2040. Le nombre de mort est donc toujours une estimation. C’est la pire tragédie maritime au monde.

Admirez nos montures !

Alors que nous continuons, d’un coup l’air change d’odeur. Jusqu’à présent, l’air était humide mais parce que nous étions encore dans l’estuaire, pas d’odeur d’océan. Et là d’un coup, il nous envahit les narines.

Normal, nous arrivons à la pointe de Saint Gildas. Nous sommes donc maintenant vraiment sur la côte atlantique. C’est surprenant de sentir d’un coup l’océan. Nous l’observions au loin depuis un moment mais là il vient jusque dans nos sens.

À la pointe, un musée du sémaphore et une promenade pour nous dégourdir les jambes.

Un peu plus loin, une curiosité géologique. La Pierre Percée. Que dire à part Waouh !

Nous ne sommes plus loin de notre objectif Pornic.

Nous sommes doublés par un duos de garçons. Pierre et Maxence qui font un Tour de France un peu particulier. Leurs tee-shirts signalent qu’ils pédalent pour une bonne cause « Des ailes pour Raphaël ». Il ne s’agit pas du nôtre mais d’un petit bonhomme qui a eu le malheur de tomber à un an et est aujourd’hui paraplégique. Bravo les garçons. Rendez-vous sur leur page pour aider ce bonhomme.

https://m.facebook.com/Teamsportsdesailespourraphael/

Il est 17h. Nous passons devant le premier camping et là, notre Raphaël nous regarde avc des yeux suppliants 🥺😬😍

Pitié on peut s’arrêter ici ?

C’est bon, mon bonhomme. On va s’arrêter là ! Tentes montées en 40 minutes. Il file s’éclater dans les toboggans.

Pour Pascal ce sera la plage et pour moi la piscine.

Il est 21h45. Je tente de finir mon article mais impossible de charger les phtos. Cela attendra demain. Je vais pouvoir m’offrir une nuit tranquille.

Sauf que non…. La nuit est agitée. Pluie et vent !

Néanmoins au matin le linge est sec. Nous plions en moins d’une heure. Pascal doit un peu travailler, je fais mon article et Raphaël retourne dans les grands tubes du toboggan. À 11h30. Nous décollons. Vive les chances tranquilles.

Merci de m’avoir lu. Excusez les fautes de frappe. La route m’attend.

À bientôt.

Anne-Laure

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